Lucas Bourhis : « On a un bon groupe »
La conférence de presse de présentation de la saison a été l’occasion pour les trois nouveaux venus de se présenter. Les BYers ont pour particularité cette saison d’avoir engagé deux nouveaux meneurs, Illia Sydorov et Lucas Bouhris qui auront la charge d’organiser un collectif qui ne demande qu’à briller.
Arrivé en provenance de Lille, Lucas Bourhis a été séduit par le discours de Rémi Giuitta à l’intersaison et ne regrette pas de s’être engagé pour Fos-sur-Mer. A quelques heures du premier match de la saison, on poursuit les présentations avec cette séances de questions-réponses en compagnie du nouveau numéro 90 des « Black&Yellow » !
Lucas, comment s’est passée ton intégration dans l’équipe ?
Je suis très ravi. A Lille, ça c’était bien passé, mais c’est vrai que là c’est différent, dans le sud. Il n’y a pas la même qualité de vie. Même si Lille est une très belle ville, ici, il y a un peu plus de soleil. Avec le coach ça se passe très bien, avec le staff aussi. Je connaissais à peu près tout le monde dans l’équipe. A force de jouer contre chacun, malgré tout, on apprend à se connaître. On apprend davantage sur le terrain ici.
La présaison a été difficile. On fait quatre défaites pour trois victoires, mais on gagne les deux derniers, ce qui veut dire qu’on est sur une pente ascendante.
Pour ceux qui ne te connaissent pas, comment définirais tu son jeu ?
Je peux faire un peu de tout. Je suis agressif ballon en main. Je peux mettre de l’intensité défensivement aussi, être intelligent des deux côtés du terrain. Je travaille un peu avec Rémi le côté relais du coach sur le terrain, pour prendre un peu plus de leadership. Comme Rémi le dit, on est très complémentaire avec Illia Sydorov. Je peux jouer sur les postes 1 et 2, j’aime bien aussi me retrouver avec le ballon pour créer donc je peux faire beaucoup de choses, avec bien sûr mon tir à 3-points. Je suis quelqu’un de très adroit. Voilà ce que je peux apporter.
T’es tu fixé un objectif sur le plan personnel pour cette première saison en Provence ?
Pas spécialement, si ce n’est rester dans ce que j’aime faire. Si je reste dans mon jeu et que j’apprends de tout ce que Rémi me dit, ça va aider l’équipe, ça va m’aider sur le plan personnel. Et ensemble, ça aidera à gagner des matchs. Je pense que si la saison collective est bonne, plus chacun trouve sa productivité individuelle. Je ne me fixe pas d’objectif, je ne me mets jamais de limites.
Comment tu vois ce groupe en terme de potentiel ? Jusqu’où peut-il aller ?
On n’a pas forcément été au complet, avec la blessure de Damien Bouquet, puis celle de Junior Etou, et le fait que Mamadou « Petit » Niang soit arrivé tard dans la préparation. C’est là où tu te dis qu’on a un potentiel énorme. Quand Damien va revenir et qu’on sera au complet, je ne sais pas encore quand, ça va être encore plus difficile de nous battre. C’est pour ça que je suis optimiste sur la saison.
On a un bon groupe, tout le monde se tire vers le haut, et on se dit les choses. Même s’il ne parle pas Français, on intègre bien Illia Sydorov. Ça aide encore plus à la cohésion du groupe. On sait à quel point c’est important, sur et en dehors du terrain, surtout en Pro B.