Fos Provence Basket a affiché ses ambitions à l’intersaison en réalisant un recrutement cohérent afin de se positionner parmi les places fortes de la Nationale en tant que candidat à la remontée.
L’arrivée de Mounir Bernaoui, ancien capitaine du Caen Basket Calvados, en est la preuve. L’intérieur de 27 ans aura un rôle important sur et en dehors du terrain pour porter le projet des BYers. Voici ses premiers mots en « Black&Yellow » !
Bienvenue en Provence Mounir ! Est ce que tu peux nous raconter comment s’est déroulée ton arrivée en Provence ?
Merci et bonjour tout le monde ! Je sors de trois années avec Caen, avec une montée de N1 en Pro B l’année dernière. Je me suis malheureusement cassé le pied au cours des playoffs, il m’a fallu du temps pour revenir cette saison en Pro B, et j’ai réalisé une saison un peu en dessous de ce qu’on attendait de moi. Il me restait un an de contrat. Caen voulait me garder, et on avait commencé à discuter pour une rotation de cinquième homme à l’intérieur, pour faire le nombre. Et depuis début juin, Fos avait pris contact avec mon agent. Le club s’est beaucoup bougé pour m’avoir, et s’est arrangé avec Caen à l’amiable. Il y a un beau projet avec pour mission de faire remonter directement le club. Et me voilà à Fos-sur-Mer.
Quel va être ton rôle au sein de ce nouveau projet de Fos Provence Basket ?
Mon rôle va être d’apporter mon leadership, d’être un joueur important pour le groupe et un relais pour le coach. Je vais aussi apporter ce que je sais faire, j’ai aussi l’expérience de jouer dans de grosses équipes de N1, comme à Caen, qui avait une grosse armada, avec un gros budget. En tout cas je vais tout faire pour aider au mieux le club à remonter et faire la meilleure saison possible, que ce soit individuellement ou collectivement.
Est-ce que Fos est un club qui t’a marqué de quelque façon que ce soit au cours de ta carrière ? Tu as notamment joué ton premier match en pro contre les BYers ?
Oui c’est vrai, j’avais joué deux minutes à Fos-sur-Mer mais c’était anecdotique, de jouer deux minutes comme quand tu es jeune, en fin de match. Fos, c’est surtout un club qui m’a marqué parce que ma première vraie année en professionnelle, c’était à Saint-Chamond en 2018-2019 et il y avait Bodian Massa dans l’équipe, qui avait été prêté par Fos. Je sais qu’il a été formé là-bas et qu’il en a toujours dit le plus grand bien. Et il le fait toujours d’ailleurs parce que c’est toujours mon frérot et ça avait été super de jouer avec lui. Je connais aussi Julien Gimenez, qui a joué avec Rémi à l’époque je crois, et pas mal d’autres gens de Fos avec qui je suis proche, ou qui sont liés au club. Et on m’en a toujours dit du bien.
“Ce que je retiens en général de mes saisons, c’est l’aventure humaine”
Tu sors de trois belles années à Caen, qu’est ce que tu peux en dire et si tu as un message pour leurs supporters qui ont été très nombreux à avoir été marqués par ton passage ?
En trois ans à Caen, j’ai pu rencontrer et échanger avec énormément de personnes qui gravitent autour du club, que ce soit les bénévoles, les supporters, les partenaires. Je suis quelqu’un de simple, j’échange avec tout le monde. J’essaie de mettre les bénévoles en valeur et j’espère en faire de même à Fos-sur-Mer. Au delà du basket, si j’ai été apprécié, ce sont pour les valeurs humaines, et parce que je suis un winner. J’essaie d’amener cette mentalité dans l’équipe, dans le club. Ça aura été trois belles années et je sais que Fos a gagné des supporters en Basse-Normandie depuis mon arrivée !
Et puis je vais également retrouver Malela (Mutuale). Son passage a Caen a été incroyable, il nous a apporté son leadership, son côté vocal, leader défensif, et en plus c’est quelqu’un de bien. Son arrivée nous avait apporté une énorme plus-value et nous a permis d’arriver à notre objectif.
Tu vas également apporter ton expérience de la Nationale 1, qu’est ce que tu peux nous dire ce championnat, que Fos va redécouvrir cette saison ?
C’est un championnat rude, avec des grosses équipes peuvent se retrouver avec des ambitions de monter, constituer de gros budgets. Mais beaucoup n’y arrivent pas, à l’image du Havre, qui continue de galérer malgré de grosses ambitions. Ce niveau, c’est très compliqué. Il faut respecter tout le monde, de la dernière à la première équipe. Il faut être solide, et la N1, ça bagarre. C’est peut-être un peu moins beau que la Pro B, il y a peut-être un peu moins de talent, mais il faut se battre à chaque match et respecter tout le monde.
Un message aux supporters des BYers pour finir ?
Je suis impatient de rencontrer les supporters, les bénévoles, les gens du club. Ce que je retiens en général de mes saisons, c’est l’aventure humaine, et j’espère que ça le sera aussi à Fos-sur-Mer. J’espère qu’on réussira à remettre le club au niveau qu’il mérite, et je me battrai chaque seconde pour défendre les couleurs des « Black&Yellow ».