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Auteur/autrice : Romain

BETCLIC ELITE – J11 : LES BYERS VAINCUS AVEC LES HONNEURS À BOULOGNE-LEVALLOIS 

Encore raté pour Fos Provence Basket qui reste sur trois matchs serrés après Strasbourg et Roanne, mais s’est encore incliné ce vendredi soir. Jetés dans la fosse aux lions pour affronter le leader Boulogne-Levallois, les BYers se sont battus avec leurs armes et avec beaucoup de courage afin de résister le plus longtemps possible.  

Le début de partie a été très difficile avec notamment un 19-4 encaissé dès le premier quart-temps pour reléguer les BYers à bonne distance (26-11). Mais les troupes de Rémy Valin ont tenu bon, en revenant à -6 suite à 11-3 conclu par Tre Scott (34-28). Le trio Waters-Besson-Wembanyama a remis le bleu de chauffe pour permettre aux Metropolitans 92 de repasser à +13 à la pause (54-41), puis de maintenir l’écart jusqu’au début du quatrième quart-temps (73-61).  

Les Fosséens ont alors jeté toutes leurs forces dans la bataille et ont réussi à revenir à deux possessions d’écart suite à un 9-2 alimenté par Gabe DeVoe, Jo Passave-Ducteil, Milan Barbitch et Tre Scott (77-73).  

Après le temps-mort de Vincent Collet, Boulogne-Levallois a retrouvé le droit chemin, avec un 11-2 conclu par un dunk de l’inévitable Victor Wembanyama, MVP du match avec ses 32 points (88-75).  

Battus 96-85, les BYers ont quitté le terrain la tête haute alors que le leader fêtait sa 9e victoire consécutive. Prochain du côté de Cholet dès ce mardi en match en retard de la 2e journée, une nouvelle rencontre « compte double » pour Fos Provence Basket dans la course au maintien.  

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !  

Les stats du match

BETCLIC ELITE J-11 : LES BYERS SUR LES TERRES DU LEADER

Le hasard fait-il bien les choses ? C’est cette semaine que les BYers ont officialisé la tenue de la rencontre retour face à Boulogne-Levallois au Palais des Sports de Marseille, le 18 janvier prochain.

Ce vendredi, c’est au tour des Fosséens de monter à Levallois pour défier le leader, avec l’objectif d’essayer de titiller les Metropolitans 92. Faut-il y voir un signe du destin ? Les « Black&Yellow » ont conscience que la tâche s’annonce extrêmement relevée, mais impossible n’est pas fosséen. C’est d’ailleurs au Palais des Sports Marcel-Cerdan que les Fosséens, alors promus en 2018, avaient remporté leur premier match à l’extérieur en Betclic Elite (81-90).

Ce soir encore, il faudra tout donner pour ne rien regretter !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémy Valin :

« Il faut y aller décomplexé, oublier le match de Roanne, ne pas les regarder jouer, surtout Victor Wembanyama. Il y a toujours une chance de prendre un match, même face au leader et face au plus gros prospect mondial jamais vu. On doit retourner à la guerre comme face à Strasbourg et Roanne et provoquer notre chance ».

BREAKING NEWS : VICTOR WEMBANYAMA ET LES METROPOLITANS 92 BIENTÔT AU PALAIS DES SPORTS DE MARSEILLE !

Déjà en ligne, le pack « 3 matchs » vous permettra de sécuriser vos places.

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C’est désormais officiel, on connaît les dates et les adversaires des trois affiches qui restent à disputer au Palais des Sports de Marseille cette saison pour les BYers, battus de peu par Roanne samedi dernier (83-87 après prolongation) à l’occasion de leur première en terre phocéenne au terme d’un match exceptionnel d’intensité. 

Après Monaco de Mike James au pied du sapin, le 27 décembre, ce sera au tour des METS 92 de Boulogne-Levallois de débarquer sur la planète Mars’ le 18 janvier. Enfin, les Marseille Basket Series se termineront par une rencontre contre une autre équipe « européenne », la JL Bourg-en Bresse.

Ce sera aussi un gros challenge pour les « Black&Yellow » que d’essayer de barrer la route à l’actuel leader de Betclic Elite. Le match aller, au Palais des Sports Marcel Cerdan, aura par ailleurs lieu ce vendredi 2 décembre à Levallois.  

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !  

BETCLIC ELITE – J10 : LES BYERS BATTUS SUR LE FIL PAR ROANNE

Quelle déception pour les BYers ! Dans une rencontre face à Roanne exceptionnelle d’intensité, de spectacle et de suspense, Fos Provence Basket a finalement perdu son duel en prolongation, malgré le soutien indéfectible d’un Palais des Sports en folie.

Revenus d’un déficit de 12 points concédé en troisième quart-temps (42-54), les hommes de Rémy Valin ont cru tenir la victoire entre les mains après les paniers à 3-points de Milan Barbitch et Garlon Green puis le dunk de Dylan Affo-Mama en transition (78-75). A 8 secondes de la fin, Stefan Moody a alors fait mouche de loin pour égaliser et envoyer les deux équipes en prolongation (78-78).

Le meneur roannais a encore été décisif avec un nouveau panier à 3-points pour permettre à la Chorale de l’emporter sur le fil, 87 à 83. La défaite va être dure à digérer mais les Provençaux ont également montré de très bonnes choses, en défense notamment, en ayant tenu l’une des meilleures attaques de la division à 78 points sur 40 minutes. Il faudra s’appuyer là-dessus pour se présenter la tête haute sur le parquet du leader Boulogne-Levallois vendredi prochain.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémy Valin :

« Il y avait une belle salle, on a joué avec énormément d’énergie. On était vraiment fébrile lorsqu’on est passé à -12, et les joueurs qui ont accompagné Garlon Green et Trevon Scott sur le small-ball ont été héroïques. On a réussi à revenir puis à passer devant. Il y a ce panier à 3-points de Moody où on peut peut-être faire faute avant. Mais on n’avait plus de temps mort, et c’est toujours compliqué dans une salle qui hurle d’arriver à passer la consigne. Mais on a véritablement montré une âme sur ce match là. C’est dur pour les joueurs, parce qu’on prend un gros coup sur la tête. Quand des joueurs donnent tout comme ça sur un terrain, même si on est jeunes, qu’on manque d’expérience, c’est d’autant plus dur. Ils ont tout donné »

BETCLIC ELITE – J10 : LES BYERS DE RETOUR SUR LA PLANÈTE MARS’ !

Le jour J approche ! Comme c’est désormais le cas depuis dix ans, Fos Provence Basket a pris l’habitude de délocaliser plusieurs de ses matchs au Palais des Sports de Marseille, l’occasion de promouvoir la pratique du basket dans la région et de faire grandir la communauté « BYers » dans la cité phocéenne, avec chaque année un peu plus d’engouement autour de ces rencontres.  

Ce samedi à partir de 15h15, le public sera encore au rendez-vous pour garnir les travées du Palais des Sports pour la réception de Roanne, match comptant pour la 10e journée de Betclic Elite.  

La Chorale s’annonce comme un adversaire particulièrement coriace, avec des joueurs référencés à tous les postes et bien connus du championnat de France comme le scoreur Ronald March, Maxime Roos ou encore Yannis Morin, le tout dirigé par l’emblématique Jean-Denys Choulet.  

Pour les « Black&Yellow », c’est le moment de mettre fin à une série de quatre défaites en Betclic Elite. Avec de l’application, de la détermination et le soutien du public phocéen, les Provençaux en sont capables ! 

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !  

Le mot du coach, Rémy Valin :  

« Tout d’abord, je n’ai jamais eu l’occasion de venir disputer un match à Marseille, donc ça va être une découverte pour moi, et pour pas mal de joueurs aussi. Le Palais des Sports est en face du Stade Vélodrome, donc ça donne une signification encore plus importante à cette enceinte.  

C’est un match qui se déroulera devant plus de public au regard de la capacité de la salle, donc j’espère que ça poussera autant que sur les matchs contre Nanterre et Le Portel, mais avec plus de monde. Ce match délocalisé à Marseille nous permet de représenter Fos-sur-Mer mais aussi le basket régional dans son ensemble et marseillais en particulier. C’est une motivation supplémentaire.  

Comme on dit au foot, ce sera un match à 6 points, très important dans la mesure où on va devoir hausser au maximum notre niveau d’investissement, de concentration, de défense… On sait que Roanne est une équipe qui peut mettre énormément de points, qui est très agressive au rebond offensif, avec des snipers… Le danger peut venir de partout. La première clé sera là, déjà de gêner leur jeu offensif.  

De notre côté, les leaders vont devoir sortir du bois, afin de nous aider à aller chercher ce match. On doit l’aborder vraiment comme une finale, et pas autrement » 

ECHOS AUTOUR DU MATCH

L’entretien du président, William Raffa :  

Le président du Fos Provence Basket a été interrogé par Maritima en marge du choc de ce samedi après-midi au Palais des Sports de Marseille 

Dix ans déjà !  

Le 29 décembre 2012, les Fosséens disputaient leur tout premier match de championnat au Palais des Sports de Marseille. Alors en Pro B, les hommes de Rémi Giuitta avaient dévoré Pau-Lacq-Orthez devant 3 500 spectateurs. La victoire 95-73 avait permis de donner un bel élan à cette nouvelle aventure, même si la rencontre avait été entachée d’un problème technique au niveau de l’horloge des 24 secondes. Que de chemin parcouru depuis ! Retour en images sur cette journée historique.  

Alerte Top 13 !  

Voici le top 13 des meilleures actions des BYers sur le premier mois de compétition, à déguster sans modération ! L’occasion de rappeler que Fos Provence Basket possède les deux derniers finalistes du concours de dunk du All Star Game LNB : Allan Dokossi et Dylan Affo-Mama, sacré vainqueur en décembre 2021.  

Le joueur d’en face : Attention à Ronald March 

Si la Chorale dispose d’un effectif complet avec des menaces variées, Ronald March constituera sans doute le danger n°1 cet après-midi pour les Fosséens. Sous ces airs de « mini Kevin Durant », l’ailier roannais, troisième meilleur marqueur de Betclic Elite (20 points en moyenne par match) dispose d’une panoplie offensive complète et se montre particulièrement adroit derrière l’arc depuis le début de saison, à 40% de réussite en près de 7 tentatives en moyenne par match ! Il sera à surveiller de très près !  

COUPE DE FRANCE : FIN DE PARCOURS POUR LES BYERS

L’aventure en Coupe de France s’est arrêtée en 16e de finale ce mercredi soir au Portel pour les BYers. Malgré une bonne entame (15-25), les hommes de Rémy Valin ont rapidement été rattrapés au score par les Stellistes, de retour en tête à la pause (43-39).  

Les Provençaux ont tenu bon jusqu’en milieu de troisième quart-temps (52-52) avant d’encaisser un 10-0 marqué par deux paniers à 3-points de Ryan Mikesell (68-55). Le panier en début de quatrième quart-temps de l’ancien fossén Charles-Noé Abouo suivi du 3-points de Ronald Curry ont alors relégué les Fosséens à 16 longueurs (76-60).  

Même s’ils n’ont pas démérité, à l’image de Milan Barbitch, les Provençaux ont fini par s’incliner 90-81.  

L’heure est maintenant venue de se projeter sur le choc face à Roanne pour le premier match de la saison au Palais des Sports de Marseille ce samedi à 15h15. Les Choraliens qui ont de leur côté ramené la victoire de Gravelines-Dunkerque (76-86) et verront les 8e de finale de la Coupe de France.   

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !  

Les stats du match

COUPE DE FRANCE : LES BYERS EN MISSION AU PORTEL

La Coupe de France reprend ses droits ce mercredi et Fos Provence Basket est toujours en course après avoir sorti Chalon-sur-Saône (Pro B) en 32e de finale le 18 octobre dernier (73-69). Pour les 16e de finale, l’adversité va monter d’un cran puisque les « Black&Yellow » sont attendus au Portel, pensionnaire de Betclic Elite. Ce sera un défi de plus pour les Fosséens dans cette saison où les grands rendez-vous s’enchaînent.

Malgré la défaite concédée à Strasbourg (80-76) et l’absence de Johan Passave-Ducteil, les BYers ont mis du cœur à l’ouvrage et aborderont cette rencontre de Coupe avec le même état d’esprit, et la volonté de faire un coup pour voir les huitièmes de finale. Pourquoi ne pas s’inspirer de la dernière confrontation entre les deux équipes, lorsque les Fosséens l’avaient emporté 79-77 à Parsemain en octobre dernier.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémy Valin :

« On y va pour jouer le coup a fond, et tenter de stopper la série de défaites. Ce n’est pas idéal traverser la France et revenir jeudi pour le match de samedi au Palais des Sports de Marseille, mais Roanne est logé à la même enseigne en jouant à Gravelines-Dunkerque. Donc il n’y aura pas de désavantage par rapport au match de championnat suivant.

On doit continuer sur ce qu on a bien fait contre Strasbourg, continuer à remonter en agressivité et en discipline des deux côtes du terrain. J’espère aussi que ce match pourra être l’occasion pour certains de reprendre un peu de confiance offensive ».

BETCLIC ELITE – J9 : LES FOSSÉENS ÉCHOUENT DE PEU À STRASBOURG 

Les BYers retrouvaient les joies du championnat ce samedi soir après deux semaines de pause dues aux fenêtres internationales. A Strasbourg, les coéquipiers de Shevon Thompson ont livré une prestation intéressante, malgré l’absence de Johan Passave-Ducteil, mais insuffisante toutefois pour revenir avec la victoire.  

L’entame a été très difficile, et la maladresse fosséenne, au lancer-franc notamment, a permis à Strasbourg de filer au score, en passant à +13 à l’issue du premier acte suite à deux paniers coup sur coup de Deandre Lansdowne (25-10).  

Les Provençaux ont relevé la tête dans la foulée en passant un 13-2 en moins de trois minutes sous l’impulsion de Shevon Thompson (22 points, 12 rebonds) puis en recollant à -2 dans la foulée, toujours grâce au poste 5 provençal (30-28).  

Toujours dans le coup à la pause (40-32), les hommes de Rémy Valin ont été maintenus à bonne distance jusqu’à la fin. Même lorsque les BYers sont revenus à -5, notamment suite aux deux dunks de Trevon Scott (63-58), Strasbourg a conservé la maîtrise.  

Les Provençaux ont affiché un visage conquérant jusqu’à la fin, comme sur le gros panier à 3-points de Milan Barbitch pour ramener la marque à 78-76 à 7 secondes de la fin. Mais là encore, la SIG n’a pas tremblé, et s’est imposé 80-76. Ironie du sort, c’est l’ancien fosséen, Bodian Massa, qui a été élu MVP de la rencontre.  

Prochain rendez-vous en Coupe de France ce mercredi pour le 16e de finale à jouer au Portel. Viendra ensuite le choc face à Roanne au Palais des Sports de Marseille le 26 novembre (15h15).  

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !  

Les stats du match

BETCLIC ELITE – J9 : LES BYERS DE RETOUR À STRASBOURG

Après une belle parenthèse internationale qui a vu l’Equipe de France décrocher sa qualification pour la Coupe du Monde 2023, les choses sérieuses reprennent ce week-end avec le retour de la Betclic Elite et un déplacement qui s’annonce déjà bouillant du côté de Strasbourg.

Les Strasbourgeois traversent une période délicate (7 revers en 8 matchs) qui a donné lieu au licenciement de Lassi Tuovi cette semaine, remplacé par le technicien italien Luca Banchi. Avec un effectif composé de gros CV comme Paul Lacombe, Léopold Cavalière, la dernière recrue Kaspar Berzins, mais aussi de deux anciens fosséens JB, Jean-Baptiste Maille et Bodian Massa, la Sig reste un adversaire redoutable. Il faudra se méfier de la bête blessée !

Les Fosséens ont de leur côté pu profiter de deux semaines complètes pour bien travailler et vont se présenter en Alsace avec le plein de confiance, prêts à tout mettre en œuvre pour essayer de faire un coup au Rhénus. Il sera ensuite question de se pencher sur le 16e de finale de Coupe de France à disputer au Portel ce mercredi puis le choc face à Roanne au Palais des Sports de Marseille samedi 26 novembre.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémy Valin :

« Je ne sais pas si on va à Strasbourg au bon moment, avec en face un effectif au complet, un nouveau coach dans un match qui a des allures de match de la mort pour Strasbourg. Nous, on doit faire abstraction de ce contexte, et ne se concentrer que sur nous-mêmes. Si nos deux derniers adversaires, l’ASVEL et Dijon, ne sont pas dans le même championnat que nous, le visage collectif offensif et défensif que l’on a montré est très loin de ce qu’on veut. Les deux semaines de travail ont été bénéfiques, on a vraiment bien travaillé, avec des joueurs mobilisés pour progresser. Alors même si on ne sera probablement pas encore au complet, on se doit d’arriver à Strasbourg avec le couteau entre les dents et tout donner. On a une semaine chargée et très importante, on se doit de se donner les moyens de gagner des matchs, et surtout présenter un visage combatif, solidaire et collectif ».

AUX BONS SOUVENIRS DE MAMADOU DIA

Mamadou Dia a définitivement mis fin à sa carrière de joueur après 15 ans de bons et loyaux services sous le maillot fosséen, et une dernière pige du côté de Sapela en Nationale 2.

Après le retrait de Rémi Giuitta du poste de coach de Fos Provence Basket, c’est également une page qui s’est tournée puisque « Le Maire » a également quitté son mandat d’éducateur au sein des BYers.  Pendant ces 15 ans, les émotions ont été nombreuses, des débuts en N2 jusqu’au plus haut échelon du basket français. Avec chaque saison son lot de joies, de déceptions, de moments forts.  

Pour boucler la boucle, Mamadou Dia a accepté de revenir en profondeur sur cinq de ses meilleurs souvenirs en BYer, à travers un match, une montée, un coéquipier, une défaite marquante, et une anecdote. Un genre de cinq majeur de ses meilleurs souvenirs ! Quoi de mieux que le 11 novembre pour publier l’entretien du numéro 11 de légende de Fos Provence Basket !

Un match :  

Le dernier Fos Provence Basket – Asvel, au Palais des Sports de Marseille le 18 mai 2019  

C’est un match qui ressort, parce que c’était une sorte d’aboutissement, d’arriver au dernier match de ma carrière, au plus haut-niveau du basket français, à Marseille, après des années à y avoir joué des matchs de gala, et face à l’Asvel, l’un des plus grands palmarès du basket français. C’était comme dans un rêve, je ne pouvais pas rêver meilleure sortie.  

Pour commencer, je n’avais pas dormi de la nuit bien sûr la veille. Je sentais bien qu’il y avait quelque chose qui se manigançait, sans savoir vraiment quoi. Il y a eu une fuite le matin, quand mon beau-frère m’a laissé un message, en me disant qu’il me félicitait pour ma carrière et qu’il ne pouvait pas être là pour assister au match. Il a fait une petite boulette (rires). Parce que je n’étais pas censé savoir. J’ai alors su qu’il se tramait quelque chose.  

Je me suis ensuite concentré sur le match. Je me souviens que j’avais une grosse pression. J’étais triste, j’ai ressenti un mélange de sensations. J’appelais mes amis, j’en pleurais en me disant que c’était la fin. L’accueil était marrant puisqu’il y avait une caméra pour me suivre. Et puis la vidéo, qui m’a fait apprendre des trucs : le nombre de points, de matchs, d’heures d’entraînement, c’est bien Rémi ça je pense… J’étais un peu ému et en même temps j’essayais de ne pas trop me focaliser sur tout ça.  

Et enfin le match, face à l’Asvel, le futur champion de France cette année-là. J’étais content, et un peu déçu parce qu’il n’y avait pas Nordine Ghrib, qui fait partie des coachs à qui je dois beaucoup. J’ai aussi une grande histoire avec l’Asvel puisque lorsque je jouais à Saint-Chamond, il y avait mon grand frère Moustapha Sonko et j’étais tout le temps là-bas. J’ai eu des affinités avec quelques joueurs comme Art Long, Steven Smith, Shawta Roger, Andre Owens et donc Sacha Giffa.  

J’en étais tellement ému que j’ai eu du mal à mettre des points ce jour-là (Rires). J’étais ému et perdu. A la présentation des joueurs, quand j’ai vu toute ma famille, ça a été la goutte d’eau. Parce que tout ce temps je pensais à eux, au fait de ne pas avoir profité de mes neveux et de ma famille parce que ça fait 23 ans que je tourne. Et à ce moment-là, je les vois arriver tous, mes nièces, mes sœurs, mes meilleurs amis, avec tous mes anciens coéquipiers avec mon maillot, ça m’a fait quelque chose. Je ne pourrais pas expliquer ce que j’ai ressenti.

Une montée : 2017-2018, de la Pro B à la Betclic Elite 

J’en ai connu trois, on peut dire même quatre avec celle de 2021 même si je suis sorti de ma retraite pour revenir seulement en fin de saison. La première en 2007, de la N2 à la N1, ça aurait été un échec si on n’était pas monté, parce qu’on avait vraiment une très grosse équipe. Sur le papier, c’était de la N1 +, et encore. On était obligé de monter. Et humainement, je crois que ça a été la meilleure saison.  

La montée en Pro B a été particulière puisqu’on est monté administrativement alors qu’on avait fini 3e. Donc je retiens celle de 2017-2018, de la Pro B à la première division.

C’était une autre sensation. Tu as tout connu avec ton club, où tu es arrivé en N2. Tu as fait la N1, 7-8 ans en Pro B, et là, de pouvoir rester tout ce temps et participer à une nouvelle montée, au plus haut échelon national, avec ton club de cœur… Je souhaite à tout sportif de pouvoir vivre ça. De grandir avec ton club, connaître les murs, les gardiens de la salle, se sentir chez soi, ça n’a pas de prix.  

Sur la finale face à Roanne, je joue en première mi-temps, et suite à la décision du coach, je ne rejoue plus jusqu’à la fin du match suivant, à deux minutes de la fin. Et à mon âge, les anciens les savent, ce n’est pas facile de rester longtemps inactif et de repartir à fond. En face, il y avait Ben Mbala qui nous fatiguait, et qui avait quatre fautes. On était à deux minutes du bonheur, de la montée. Rémi vient, il y a même une photo de ce moment. Il me demande si je suis prêt, comme il avait l’habitude de le faire. Je l’ai regardé du genre « Qu’est-ce que tu me racontes ? Bien sûr ! ». J’aime ces moments-là, je ne me suis jamais défilé, au contraire, j’aime quand il y a de la tension. Je rentre, je provoque le passage en force et sa cinquième faute. Ça a été un coaching gagnant, et ça a bien résumé notre relation. Qui l’aurait fait à sa place ?  

Chacun choisit sa façon de faire, en tout cas moi, je ne regrette rien. Et cette montée, ça a été extraordinaire. Il m’a fallu bien 2-3 semaines pour réaliser qu’on l’avait fait.  

Un coéquipier : Sacha Giffa (2011-2013) 

Évidemment, c’est un choix très difficile, il y en a eu tellement ! Tellement de très bons. Il y a Sacha, il y a Abgue (Barakaou)… Il y en a d’autres ! Mais Sacha et Abgue c’est vrai que c’est quelque chose.  

Sacha je l’ai connu en 1997, lorsqu’il jouait à Levallois. Sacha, c’est une grande histoire. C’est mon frère. Il m’a toujours impressionné par sa taille et son poste de jeu. Quand il était jeune, il était beaucoup plus mobile, et il avait déjà un QI basket incroyable. Défensivement, je me demandais comment il faisait. Je l’ai vu tenir des monstres, des 2,15m, 2,20m. Personne ne le bougeait ! Même quand il a été à Chalon-sur-Saône ensuite (1999-2002), il venait me voir à Lyon, on sortait…  

Abgue, on a signé en même temps et c’est devenu ensuite l’un de mes meilleurs potes. C’est la famille. On nous appelait le grand et le petit sur Marseille. Ces deux-là ressortent parmi beaucoup d’anciens coéquipiers qui se reconnaîtront.  

Une défaite : Limoges en demi-finale des playoffs d’accession 2012 

Il n’y a aucun doute sur ce choix puisque ça a été en plus l’une des premières fois où on se frottait en quelque sorte à l’élite du basket français, après seulement quelques années en Pro B. Et parce qu’on avait fait mieux que tenir le coup.  

On perd le premier match là-bas, on sort un gros match chez nous et on gagne, et on perd cette belle dans des conditions incroyables, puisqu’on était je crois à +7 au début du quatrième quart-temps. C’est le fameux match où Richard Roby se fait expulser. On avait fait trembler Beaublanc, dans cette ambiance unique en France. C’est l’un des matchs où j’avais été le plus fier de ma team et de moi-même.  

Et aujourd’hui je peux le dire, sans l’aide des arbitres ce match-là, je crois qu’on aurait pu être en Pro A bien plus tôt. Ça nous a fait grandir en termes d’expérience. On a aussi compris que le fameux « arbitrage maison », ça existe vraiment.

Big up a Raphaël Desroses qui a vraiment donné de sa personne ce soir-là. Il s’est affiché devant toute la France, mais grâce à sa provocation, Limoges s’en est sorti. Parce que Roby était injouable ce soir-là, intenable. Et les coups de sifflets des arbitres qui nous ont tués, je les ai toujours en travers de la gorge. 

CREDIT PHOTO SEBASTIEN GRASSET

Une anecdote : « Zanzan ! » 

Il y en a eu tellement, certaines connues d’autres moins connues. Je cherche un truc marrant, qui ne serait encore jamais sorti. Évidemment je ne peux pas évoquer les escapades nocturnes pour des raisons de secret professionnel.  

Je vais en dire une sur moi : souvent avant les matchs, je prenais du Guronzan et je surdosais. C’est un produit qui te réveille un peu et je ne conseille pas de le faire. C’est comme un booster, mais ce n’est pas un produit dopant.  

Ça s’est su dans le vestiaire. Et quand je surdosais, ça m’arrivait d’avoir des problèmes… gastriques. Du coup, j’en ai loupé des présentations de matchs ! Quand le speaker annonce « Mamadou Dia », ils répondaient « Il est aux toilettes ». C’est arrivé plusieurs fois. Et du coup, certains m’appelaient « Zanzan ».  

Je peux aussi en glisser une autre pour faire un petit clin d’œil à Rémi (Giuitta) et terminer par la personne qui a le plus compté pour moi durant ma carrière à Fos-sur-Mer. Les gens de l’extérieur ne le savent pas, mais Rémi est très superstitieux. Et je me rappelle un match de playoffs à Lille, premier tour de playoffs je crois, où il faisait archi chaud et où Rémi avait mis sa chemise fétiche. Cette chemise, c’était du 100% victoire !

Rémi aussi avait très chaud, il transpirait beaucoup, et à un moment donné, je crois qu’il a eu un petit malaise. Il est tombé, et je crois que c’est Hervé (Gozzi) qui a voulu lui donner un peu d’air en commençant à la déboutonner. Et là Rémi s’est réveillé et il a crié « Non ! », simplement parce qu’il ne voulait pas l’enlever (rires).

J’étais sur le banc, je l’ai vu tomber. On avait peur ! Les yeux fermés… Et c’est le fait d’essayer de lui enlever sa chemise qui l’a fait se réveiller. Je l’entends encore crier ! (rires)  Il faut croire qu’il avait eu raison de la garder puisqu’on avait gagné ce soir là (88-80).