Avec lucidité, le président Jean-Pierre Barnès fait le point sur la première partie de saison à quelques jours du derby face à Antibes à la Halle Parsemain ce vendredi, match qui clôturera la phase aller. L’espoir est de rigueur pour la suite des événements !
Bonjour Président ! Comment vous jugez cette première partie de saison ?
Bonjour à tous ! Je dirais qu’on était plutôt sereins cet été, on avait bâti une belle équipe qui pouvait fonctionner sur le papier. Mais il y a eu des désillusions qui ont vite plombé notre moral. Des matchs qu’on n’arrive pas à gagner, parce qu’on ne va pas au bout des choses. On s’est laissé surprendre et maintenant on se retrouve un peu tendus. On a aussi perdu des matchs à cause de ça. Mais on va redresser la barre. Même si on a un peu de mal, on a gagné à Saint-Quentin au Palais des Sports, espérons que ça nous serve de déclic pour la suite.
Qu’est ce qu’il manque selon vous pour faire basculer les matchs serrés du bon côté ?
Il ne manque jamais grand-chose. Je dirais respecter davantage l’adversaire, particulièrement dans un championnat aussi serré. Les joueurs doivent se prendre en main, se dire : « On va gagner ce match, parce qu’on a plus de gnaque » et essayer de se retirer toute cette pression, cette apréhension qui joue beaucoup, en particulier sur les fins de matchs. Pour le reste, l’équipe vit bien ensemble. Il manque encore quelques petites choses, mais ça va le faire.
L’apport du public aussi sur les matchs à domicile comme ce soir, ça peut aider ?
Bien sûr ! Quand on perd chez nous, ce n’est jamais de beaucoup. Le public est toujours là et bien là. Il nous porte, nous supporte, là-dessus il joue très bien son rôle. C’est très important pour la confiance des joueurs. Il faut les chouchouter encore plus dans ces moments là. Et c’est le cas, il y a eu une super ambiance aux vœux avec le goûter du club. On embarque tout le monde avec nous, et ils ont compris qu’on ne les laissait pas tomber. C’est l’essentiel. Au contraire, il faut même les encourager davantage
Vous restez confiant pour la suite ?
Oui tout à fait. C’est une question de timing, de dynamique. La spirale positive peut revenir à n’importe quel moment. Elle gomme un peu les imperfections, pousse tout le monde à donner plus, à se surpasser. Quand ça arrivera, on montrera enfin notre vrai visage. Bon match à tous !