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Raphael Desroses
Pendant plusieurs semaines, Fos Provence Basket vous propose de (re)découvrir d’anciens BYERS dans une rubrique spéciale « Que sont-ils devenus ». L’occasion pour les plus nostalgiques de renouer quelque peu avec le passé. Aujourd’hui, place à l’ailier Raphaël Desroses !

Fos Provence Basket a eu l’honneur de voir évoluer Raphaël Desroses lors de ses deux dernières saisons en professionnel, entre 2015 et 2017. Ancien capitaine du Limoges CSP, l’ailier a ainsi apporté toute son expérience, sa rage de vaincre en plus d’être un joueur de basket complet, avec une spécialité sur le tir à 3 points, un domaine dans lequel il a excellé pendant deux ans (43.1% de réussite en 2016-2017, son record en carrière). A 40 ans, cet amoureux du jeu n’a pas encore réussi à raccrocher puisqu’il évolue désormais à Vanves, en Nationale 1. La suite dans cet entretien !

Raphaël, que deviens-tu ?

Je suis toujours au Stade de Vanves, le club que j’ai rejoint quand j’ai quitté Fos-sur-Mer. Je suis toujours sur la transition vers ma reconversion dans les médias en tant que consultant basket, comme j’ai pu le faire depuis plusieurs années, notamment avec RMC. J’aimerais bien aussi devenir coach à terme, donc je continue à développer tout ça. Le fait d’être monté en N1 avec Vanves a repoussé ma « date limite » de joueur de haut-niveau, donc je profite aussi de cette saison en N1. J’essaie d’aider à stabiliser le club dans cette division, pour en faire pourquoi pas un club à vocation plutôt formatrice en Île de France, vu la concurrence avec les autres clubs.

Quel est ton meilleur souvenir chez les BYERS ?

Je n’arrive pas vraiment à en sortir un du lot. A vrai dire, j’ai plus un plus grand regret qu’un plus grand souvenir. On a passé deux bonnes saisons, on avait réalisé ce qui était à l’époque les meilleurs résultats du club, qui ont été surpassés depuis. Mais on avait fini deux fois deuxièmes, et plutôt qu’un bon moment, ce qui m’a vraiment marqué, c’est la défaite lors de la première année sur la belle en demi-finale des playoffs face au Portel. Si on avait réussi à accéder à cette finale, on aurait été les favoris, ce qui était déjà un peu le cas sur ces playoffs. On menait 1-0, on perd de peu là-bas, et il y a eu cette fin de match crève-cœur à la maison et cette équipe du Portel qui vient arracher sa place en finale chez nous. Ça a été un grand déchirement, je me rappelle encore des visages des joueurs dans le vestiaire, c’est quelque chose qui marque…

Qu’est ce qui t’as le plus marqué au sein de ton passage à Fos Provence Basket ? Qu’est ce qui fait la singularité de ce club ?

J’ai envie de parler de Rémi (Giuitta). C’est un peu l’image de ce club. Ce qui m’a marqué, c’est ce côté petit Poucet à la base, ce petit club que je vois grandir, car je regarde toujours ce qui s’y fait. Un peu à l’image de Nanterre, on a vu un club familial gravir tous les échelons avec une personne qui reste à la tête pendant des années pour le faire monter des divisions nationales jusqu’à la Pro A, même si le club n’a pas encore réussi à se pérenniser en Jeep Elite. Je leur souhaite de réussir dans le futur, et pourquoi pas être un jour européen. Est- ce que ce sera à Fos-sur-Mer ou avec une éventuelle union avec Marseille, je ne sais pas. Mais en tout cas, c’est vrai qu’un club du sud et particulièrement la région marseillaise, mérite de réussir au plus haut-niveau. Et s’il y en a bien un qui peut le faire, pour moi c’est Fos Provence Basket.

Gardes-tu des contacts avec des joueurs ou membres du staff de ton époque ?

J’ai envie de dire pas suffisamment, même si je suis toujours tout ce qui s’y fait. Je n’appelle pas assez les gens auxquels je pense, de manière générale, ce n’est pas propre au basket ou aux gens de Fos. Il n’y a pas si longtemps, j’avais dit à Mam (Dia) qu’il fallait qu’on s’appelle. Et puis j’ai repoussé, pourtant ce n’est pas faute d’y penser, que ce soit à lui ou d’autres anciens coéquipiers. Je garde quand même des contacts avec le club et des joueurs qui sont encore là-bas. Ça se fait à travers les réseaux aussi aujourd’hui, Instagram etc etc… Je suis toujours ce que fait Bodian (Massa) par exemple. Il a commencé à devenir pro les années où j’étais aussi là-bas. Il y a aussi le petit Allan (Dokossi) que j’avais connu sur un camp à Tremblay, que j’avais trouvé super intéressant et qui est en train de franchir de vrais caps. Il y a aussi Jean-Michel Mipoka, qui est quelqu’un que j’apprécie, avec qui j’ai joué à Limoges. À Travers au moins les réseaux, je suis l’équipe et je reste en contact.

Quel est le coéquipier qui t’as le plus marqué lors de ton passage à Fos-sur-Mer ?

J’ai eu plein de bons coéquipiers et on avait la chance d’être tous proches dans cette équipe. Quand on parle d’un joueur à Fos-sur-Mer, on est obligé de parler de Mam. Un peu comme Rémi, il a connu tous les échelons, de la N2 à la Jeep Elite, et ça c’est beau. Si on était aux États-Unis, on en aurait fait un film ! (Rires). Après « Coach Carter », il y aurait eu « Player Mam » . Ce qu’il a fait, c’est super, et je le félicite pour ça. Ils sont peu à avoir réussi ce genre de choses. Il y a eu son plus grand rival en la matière à Poitiers avec Pierre-Yves Guillard, et il y a Mam. Je sais qu’il continue de gambader à Salon. Pas de chance pour lui, le championnat a été mis en pause. Mais en tout cas il a réussi quelque chose d’exceptionnel.