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Pierre pelos
Pendant plusieurs semaines, Fos Provence Basket vous propose de (re)découvrir d’anciens BYERS dans une rubrique spéciale « Que sont-ils devenus ». L’occasion pour les plus nostalgiques de renouer quelque peu avec le passé. Aujourd’hui, c’est Pierre Pelos, l’un des cadres de la montée en Jeep Elite qui a répondu à nos questions !

Il était arrivé sur la pointe des pieds à l’été 2017. Après une année faite de bas et de hauts, Pierre Pelos a été le héros des Finales 2018 contre Roanne. MVP de la série, il a permis à Fos Provence Basket d’atteindre la Jeep Elite. S’il est reparti à Bourg-en-Bresse après la saison 18-19, l’intérieur est toujours bien présent dans les têtes fosséennes.

Pierre, que deviens-tu ?

Je suis parti à Bourg en Bresse en 2019 et on a fait une très bonne saison malgré le Covid. Et cette année, on joue la coupe d’Europe. C’était l’un des mes objectifs de carrière.

Quel est ton meilleur souvenir chez les BYers ?

C’est bien-sûr la finale de Pro B qu’on a gagnée. C’était un moment spécial parce que je marchais sur l’eau à ce moment-là et c’était énorme autant pour moi que le club. On avait une vraie bonne équipe et j’en reparle encore aujourd’hui. Nous étions intouchables. (Sur sa saison et son titre de MVP des Finales) Pendant l’été, je n’avais pas eu une attitude vraiment professionnelle. Je me suis laissé aller et je suis arrivé en surpoids. Je l’ai payé cher et j’ai dû travailler dur pour revenir. Après il y a eu les playoffs, tout ça est allé très vite mais ça s’est finalement bien fini.

Quelle est la particularité de ce club ? Quelque chose qui t’as marqué durant ton passage à Fos-sur-Mer ?

C’est un club très familial, très famille. On me l’avait dit et c’était la vérité. On était peut-être des joueurs pros mais on était tranquille, pas intouchables. On pouvait parler avec les gens normalement et il y en a encore avec qui j’ai des contacts aujourd’hui. Je peux dire que ce sont des amis. J’ai été très bien accueilli et tout s’est très bien passé sur et en dehors du terrain.

Quel coéquipier t’as le plus marqué à Fos ?

Tous les joueurs m’ont marqué parce qu’on a vécu quelque chose de fort. C’est gravé. Mais si je dois citer des joueurs en particulier, je dirais Mam Dia. C’était l’emblème du club. J’ai toujours joué contre lui et quand je suis arrivé, ça m’a fait quelque chose. On a de suite été très proches. Il a été important pour moi et il était là pour m’aider. Il m’a toujours dit que mon heure arriverait et elle est arrivée. Edouard Choquet avec qui j’étais en chambre. J’ai beaucoup discuté avec lui, beaucoup appris grâce à lui. Avec Edouard, on a partagé beaucoup de choses. Dans les déplacements, on était inséparables. Ce sont les deux qui ressortent le plus mais je pourrais dire quelque chose sur chacun.

Que penses-tu de ce titre obtenu en Leader’s Cup par les BYERS en novembre dernier ?

C’est très bien pour le club. Avec le Covid, c’était compliqué de se concentrer. Et personne ne s’est arrêté. Ils y ont cru jusqu’au bout et ils y sont arrivés. Ils ont eu du mérite car le parcours n’était vraiment pas facile. Les blessures, la maladie sont vraiment venus les gêner. Pourtant, ils ont été intouchables. Ils ont affiché un bel état esprit, beaucoup d’âme surtout. Du début à la fin, ils ont dominé leur sujet. Et malgré tout, je ne suis pas du tout surpris qu’ils aient gagné.