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Le nouveau capitaine fosséen aborde ce début de saison, ses retrouvailles avec Nanterre et la rencontre de ce soir face au Portel.

L’arrivée de Johan Passave-Ducteil en Provence cet été à été l’un des moments marquants de cette intersaison. Parti d’une page quasi-blanche pour composer son effectif, Rémy Valin voulait pouvoir s’appuyer sur un joueur de son profil, avec son expérience, un « vieux routier » de la Betclic Elite en mesure de l’aider à guider son groupe.

Nouveau capitaine des BYers, l’intérieur de 37 ans apporte déjà sa science du jeu des deux côtés du parquet et accompagne son équipe à chaque étape de sa progression. Après Nanterre avec qui il a brillé pendant cinq ans (2010-2015), Jo s’apprête à retrouver Le Portel, où il a évolué ces deux dernières saisons. L’occasion de faire un premier point après un début d’exercice encourageant jusque là.

Johan, après six semaines de prépa et trois semaines de championnat, que penses tu l’évolution de l’équipe ?

Je dirais que c’est quand même plutôt positif, dans le sens où l’effectif a été renouvelé à plus de 80%. Je trouve qu’on a un groupe assez homogène, athlétique et composé de joueurs plutôt ambitieux. Maintenant, c’est sûr qu’on a encore des axes de travail, des choses à améliorer, mais sincèrement, il y a du potentiel. C’est de bon augure pour la suite.

Comment l’équipe est ressortie de la défaite face à Blois ? Plutôt déçue ou rassurée ?

Ni l’un ni l’autre, ça a été surtout de la frustration après le match. On a été surtout frustrés contre nous-mêmes, sans enlever de mérite à Blois qui a su aller chercher la victoire. Mais on maîtrisait le match, on était bien dedans. On en revient à nos axes d’amélioration, avec notamment les ballons perdus. Ce sont les ballons perdus qui nous coûtent le match, ça nous a frustré. On doit améliorer ça rapidement pour pouvoir à nouveau performer.

As-tu déjà fait partie d’un groupe comme celui-ci, reconstruit quasiment de A à Z, et est ce que ça change quelque chose ?

Oui ça m’est déjà arrivé de voir beaucoup de changement dans une intersaison. Là c’est vrai que c’est quand même particulier. Ce qui est marrant, c’est que le plus « vieux » joueur, c’est Allan (Dokossi), un jeune élément qui était encore en train de percer et qui continue d’ailleurs de progresser.

Le groupe a été bien construit. C’est assez homogène. Il y a des jeunes, des plus vieux, et on a vite créé une alchimie au sein du groupe. On doit maintenant s’améliorer en tant qu’équipe. On l’a senti contre Blois. Le vécu collectif, ce n’est pas rien. On voyait qu’ils jouaient ensemble depuis longtemps. Ils arrivent à mieux traverser les moments pénibles. Nous, on apprend encore à se connaître sur certains points, à découvrir les facettes des uns et des autres.

Personnellement, comment te sens-tu ?

Très bien. J’ai été très bien accueilli dans le club, et mon acclimatation s’est bien passée. Physiquement, c’est parfois encore compliqué au niveau de mon genou. J’essaie de me gérer au maximum pour tout donner sur le terrain pendant les matchs. Sinon, à part ça, je me sens bien. Je peux être une vraie plus-value pour cette équipe, en apportant mon expérience et mon savoir-faire. De toute façon, plus on gagnera de matchs, mieux je me porterai !

Le match face à Nanterre a dû être particulier pour toi, avec la victoire au bout. Comment as-tu vécu ce match ?

Un peu comme à chaque fois, ça fait longtemps maintenant, puisque ça fait sept ans que j’ai quitté Nanterre. C’est clair qu’il y a toujours cette envie de bien faire, même si ce qui m’importe toujours avant tout le reste, c’est la victoire. Nanterre restera toujours le club avec lequel j’ai gagné les plus beaux trophées, et où j’ai brillé aux yeux du basket français. Comme le dit Pascal (Donnadieu), le temps de 40 minutes, c’est un combat sans merci, et on se fait la bise après.

C’est Le Portel qui se présente maintenant à Parsemain ce vendredi soir, un autre club que tu connais bien. De quoi faudra-t-il se méfier ?

Déjà, du gourou aux manettes de l’équipe, Eric Girard, et aussi de leur meneur emblématique et capitaine, Benoît Mangin, qu’il faudra absolument faire déjouer. Le Portel, c’est cet état d’esprit, cette culture de la survie, malgré vents et marées, c’est des valeurs typiques du Nord. On va devoir être forts et faire bloc en équipe.

Ils ont perdu de très peu de points à chaque fois, ça joue bien. Il faudra être bon. Ils sont à 0-4, mais ça aurait pu être l’inverse. Il faudra vraiment être méfiant et rester sereins, conquérants aussi puisqu’on joue à la maison. A nous de faire ce qu’il faut pour prendre la victoire.