C’est un coup dur de plus à encaisser dans cette fin de saison galère pour Fos Provence Basket. Après avoir cru en ses chances jusqu’à l’entrée du « money-time » pour leur retour au Palais des Sports de Marseille, les « Black&Yellow » ont fini par lâcher prise face à une équipe de Vichy imperturbable qui a su terminer plus fort pour s’imposer 94 à 79.
On a longtemps cru que Vincent Vent allait être le Maxime Galin de ce match, celui qui allait permettre aux BYers de sortir la tête haute. Mais les Vichyssois en ont décidé autrement !
Après une entame difficile, les Fosséens ont réussi à passer un 10-2, emmenés par un Vincent Vent en grande forme pour conclure le premier acte à +3 (23-20). La suite a été plus difficile avec la montée en régime du trio Moularé-Eyaga-Dufeal, et Fos Provence Basket s’est retrouvé relégué à -9 à la pause (36-45).
Encore une fois, à l’énergie et à l’envie, les hommes de Rémi Giuitta ont réussi à rectifier le tir pour revenir dans la partie. Il y a notamment eu le lay-up de Lucas Bourhis pour conclure un 10-4 au retour des vestiaires, le boulot de la paire Vent-Eyenga et le dunk de Willan-Marie Anaïs pour maintenir l’espoir à dix minutes de la fin (56-60).
Après le panier de Damien Bouquet, Mathieu Wojciechowski a réussi à ramener les siens à -1 d’un tir à 3-points qui a fait frémir le Palais des Sports (61-62). Mais la fin de match n’a pas basculé du bon côté et Vichy a réussi à terminer en trombe grâce à un Assemian Moularé déchaîné qui a fait gonfler l’écart dans les dernières minutes pour un succès de 15 points des Vichyssois à l’arrivée (79-94).
Place à la suite et au choc de cette fin de saison ô combien important face à Evreux ce vendredi à la Halle du docteur Henri Giuitta. Il faudra tout donner, tous ensemble
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Comme c’est le cas depuis plus de douze ans déjà, c’est toujours avec un grand plaisir que les BYers font étape à Marseille au cours de la saison pour y disputer des matchs de prestige. C’est l’occasion de mettre le basket provençal à l’honneur, d’aller à la rencontre du public marseillais et de continuer à faire grandir la BYers Army.
C’est aussi un défi toujours motivant pour les joueurs, et ce sera encore le cas ce samedi soir pour le retour des « Black&Yellow » en terre phocéenne pour affronter Vichy. Après avoir renoué avec la victoire face à Chartres vendredi dernier (67-65), les Provençaux ont lourdement chuté à Blois, chez le co-leader de la division mardi soir (103-58).
L’heure est à nouveau à la révolte et ce nouveau match à Marseille tombe à pic pour repartir au combat la tête haute. En face, se dressera un collectif de Vichy parfaitement en place, d’où le danger pourra venir de partout, comme lors de son dernier match remporté contre Evreux (96-78) avec neuf joueurs à 8 points et plus !
Les Vichyssois arriveront avec le plein de confiance, Rémi Giuitta attend donc de ses joueurs un état d’esprit à la hauteur de l’enjeu. Tout donner pour ne rien regretter, c’est le mot d’ordre de cette fin de saison !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Le mot du coach, Rémi Giuitta :
« Ce sera notre troisième match de la saison au Palais des Sports de Marseille. C’est important pour nous au regard du contexte d’enchaîner. Après une victoire à domicile la semaine dernière, il faudra réussir à l’emporter dans notre deuxième maison, à Marseille, ce samedi. Ce ne sera pas facile car Vichy arrive en pleine bourre. C’est un peu l’équipe en forme du moment, qui affiche une grande intensité défensive, de l’agressivité, de la dimension athlétique. Ils proposent un vrai défi physique et bien souvent, ils prennent la mesure de leurs adversaires dans ce registre là, mais pas que. C’est une équipe très complète, en pleine confiance. On aura fort à faire encore une fois.
J’espère qu’on va répondre présent dans le secteur de la combativité. Parce que c’est sur ces valeurs là qu’on a été capables de gagner contre Chartres. Il faudra déjà répondre présent là-dessus, et bien sûr ensuite, qu’on arrive à trouver de la qualité technique et de l’efficacité offensive, parce qu’on ne joue pas à notre valeur. On fait preuve de beaucoup trop de maladresse sous les paniers, ou même dans les tirs longue distance. Il faut que ça revienne vite aussi, que les joueurs puissent se libérer un peu, de manière à ce qu’on essaie de d’enchaîner une deuxième victoire consécutive à domicile ».
JEANNE D’ARC VICHY BASKET
CE QU’IL FAUT SAVOIR
Vichy, un adversaire de choix
Comme l’a souligné Rémi Giuitta, Vichy est l’une des équipes en forme du moment. Les hommes de Dounia Issa surfent sur une vague victorieuse à domicile (sept succès de suite) et ont remporté quatre de leurs cinq derniers matchs.
Emmenée par le tandem Shepherd-Moularé, l’attaque vichyssoise se distingue par la force de son collectif, avec six joueurs qui inscrivent en moyenne 8 points et plus par match. La défense sait aussi être agressive. C’est tout simplement l’une des meilleures de Pro B derrière le trio Boulazac-Orléans-Blois avec seulement 78.8 points encaissés en moyenne par match, et près de 39 rebonds pris également, soit la troisième meilleure moyenne de la division.
Les Fosséens sont prévenus, il va falloir batailler fort pour rivaliser et espérer décrocher une première victoire cette saison en terre phocéenne !
A l’aller : déjà, des regrets
Fin octobre, les BYers s’étaient inclinés au terme d’une rude bataille sur le parquet de Vichy. Comme souvent à l’extérieur cette saison, les Fosséens avaient montré un visage intéressant avant de craquer sur la fin.
Après avoir fait la course en tête en première mi-temps (46-46), les Provençaux avaient concédé un 10-2 au retour des vestiaires (60-51) mais avaient réussi à revenir à l’entrée du « money-time » (71-69). Les Vichyssois avaient alors fini en trombe en signant un 11-2 pour arracher la victoire, 82-71. L’heure de la revanche sonnera-t-elle ce soir ?
Le joueur à suivre : Lucas Dufeal, meilleur contreur de Pro B
Intérieur de 21 ans formé à Cholet, Lucas Dufeal (2,04m) poursuit sa montée en puissance pour sa deuxième saison sous le maillot de Vichy. Dans le top 10 des meilleures évaluations de la division (15.9) avec ses 9.8 points, 6.3 rebonds et 2.3 passes décisives en moyenne par match, il se distingue surtout par son nouveau statut de meilleur contreur de Pro B.
Lucas Dufeal tourne en effet à 2.3 contres en moyenne par match, avec une pointe à 7 contres enregistrée face à Aix-Maurienne en novembre dernier ! Il sera d’autant plus à surveiller ce soir alors qu’il reste sur son match le plus complet de sa saison face à Evreux mardi, avec 12 points, 13 rebonds, 4 passes décisives et 3 contres (26 d’évaluation). De quoi donner du fil à retordre à Christian Eyenga et ses coéquipiers.
Les Provençaux s’attendaient à un match difficile sur le parquet de Blois, co-leader de la division. Il l’a été ! L’ADA a déroulé son basket du début à la fin pour se faciliter la tâche et s’offrir une large victoire.
Les Provençaux ont rapidement craqué, après avoir jeu égal sur les premières minutes (13-11). Le 9-0 des locaux a à peine été atténué par le magnifique 3-points au buzzer du premier quart-temps de Willan Marie-Anaïs (22-14). La suite a été bien plus difficile, entre les paniers à 3-points de Maxime Sconard et Fabien Damase et la montée en puissance de Lucas Ugolin. Les deux paniers en fin de période de Jonathan Cisse n’ont pas pesé bien lourd dans la balance.
A -18 à la pause (47-29), les « Black&Yellow » n’ont pas été en mesure de remonter la pente malgré de la bonne volonté au retour des vestiaires. Blois a continué de dérouler son basket, avec de l’agressivité en défense et de l’adresse en attaque, à l’image du 3-points de Timothé Vergiat au buzzer du troisième quart-temps (76-45).
Sans solutions, les Fosséens ont bu la tasse jusqu’au bout pour s’incliner de 45 points, 103 à 58. La seule bonne nouvelle de la soirée, c’est que Chartres et Evreux ont également perdu, ce qui maintient Fos Provence Basket en dehors de la zone rouge. Il s’agira maintenant de rapidement tourner la page pour se concentrer sur la réception de Vichy ce samedi au Palais des Sports de Marseille.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Qu’est ce que ça fait plaisir ! Les Fosséens ont enfin renoué avec la victoire au terme d’un match complètement fou face à Chartres vendredi soir (67-65). Le club provençal n’est pour l’instant plus relégable, les sourires sont revenus sur les visages des joueurs, du staff et des supporters, et c’est tout un groupe qui en a profité pour reprendre confiance avant d’aborder une grosse semaine.
Avant de recevoir Vichy au Palais des Sports de Marseille ce samedi, il y a en effet un déplacement périlleux sur le parquet de Blois, qui a retrouvé les sommets de la division en ayant ramené la victoire d’Orléans dans le derby du Centre (64-66).
La qualité du collectif de l’ADA est connue et il faudra livrer un grand match pour tenir tête aux Timothé Vergiat, Lucas Ugolin et autres Jacque Alingue. Mais impossible n’est pas Fosséen, comme les hommes de Rémi Giuitta l’ont rappelé face à Chartres après avoir compté 20 points de retard.
On se souvient aussi du match aller, lorsque les BYers étaient revenus d’un écart de 17 points au début du quatrième quart-temps pour égaliser à 62-62, même s’il n’y avait pas eu la victoire au bout (63-65). Encore une fois ce soir, il faudra tout donner pour ne rien regretter et essayer de déjouer les pronostics !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Le mot du coach, Rémi Giuitta :
« Il nous reste sept matchs, à commencer par Blois, à Blois. C’est encore une fois des matchs « bonus » pour nous, mais on a tellement laissé des plumes sur des matchs qu’on aurait dû prendre, que ça serait bien qu’on ait la bonne idée de faire une perf’ quelque part… Pourquoi pas à Blois ? Je pense que personne ne va miser sur nous. Peut-être que dans ce contexte, après cette victoire, on va se libérer un peu, et retrouver un peu d’adresse aussi. J’espère qu’on va regagner un peu en sérénité, et qu’on sera capable de jouer au moins les yeux dans les yeux avec eux le plus longtemps possible, et on verra où ça nous mène ».
Quelle soirée et quel match ! Dans une Halle du docteur Henri Giuitta en ébullition, les BYers ont arraché une victoire cruciale dans la course au maintien face à Chartres, au terme d’un scénario complètement fou qui a vu Fos Provence Basket l’emporter sur le fil après avoir compté jusqu’à 20 points de retard !
Malgré une entame très compliquée (2-16), les BYers ont réussi à remonter la pente une première fois en s’appuyant sur leur défense et sur le soutien d’un public déjà chaud bouillant. Mathieu Wojciechowski a montré la voie avec un 2+1, puis le trio Bourhis-Cisse-Bouquet a suivi (12-19).
Fos Provence Basket a recollé à une possession grâce à la hargne de ses jeunes Willan Marie-Anaïs et Maxime Galin en début de deuxième quart-temps (19-21), mais Chartres a repris ses distances avant la pause suite à une avalanche de 3-points du trio Omogbo-Nwamu-Kouguère. Si bien qu’à la mi-temps, tout était à refaire (26-40) !
L’état de grâce de Max la Menace !
La mission s’est compliquée lorsque Victor Mopsus a entamé le troisième quart-temps en inscrivant un 3-points et un lay-up en contre-attaque (26-45). L’écart a grimpé jusqu’à +20 en faveur de Chartres (31-51), mais les « Black&Yellow » n’ont pas lâché, à l’image d’un Christian Eyenga agressif à l’intérieur, puis des paniers de Damien Bouquet et Jonathan Cisse en contre-attaque en toute fin de troisième quart-temps (45-57).
Possession après possession, les hommes de Rémi Giuitta ont alors repris le dessus, avec de grosses séquences défensives et de précieux paniers de Jonathan Cisse, Willan Marie-Anaïs et Mathieu Wojciechowski pour revenir à -3 (56-59). Dans le final, c’est Maxime Galin qui a sorti le grand jeu en scorant les 11 derniers points de son équipe dont trois paniers à 3-points ! En feu, le Marseillais a planté le 3-points de la gagne sur une extra-pass lumineuse de Damien Bouquet à 5 secondes de la fin pour sceller cette folle remontée avec une victoire ô combien précieuse à la clé, 67 à 65 !
Grâce à ce succès, les « Black&Yellow » sortent de la zone rouge avant un déplacement à Blois mardi puis la réception de Vichy au Palais des Sports de Marseille le samedi 12 avril. Jusqu’au bout, il faudra tout donner, en espérant que le match de ce soir puisse lancer une nouvelle dynamique positive !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
« Il y a du soulagement, car on connaissait l’importance de ce match pour au moins rester en vie. Et il y a la satisfaction d’avoir vu, malgré un contexte très compliqué, et alors qu’il y avait tous les ingrédients pour lâcher complètement et plonger définitivement, cette réaction mentale de mon équipe. Parce qu’on n’a pas lâché (…). Dans l’ensemble, l’engagement et la cohésion qu’il y a eu, ce sont des ingrédients que j’attendais pour qu’on puisse continuer à se battre et rester en Pro B.
On sait que Max a cette qualité de shoot, notamment dans son jardin, les corners. C’est un joueur qui peut très vite prendre feu, mentalement, quand il met un ou deux tirs. On a aussi su aller le trouver. Après il faut mettre des tirs, et il a mis des gros tirs ».
Nous y sommes, au premier tournant de cette fin de saison décidément compliquée pour les BYers, désormais derniers de Pro B, avec la réception de Chartres ce vendredi soir. Comme la saison dernière, il va falloir se battre jusqu’au bout pour espérer arracher le maintien, et ça passe par une victoire à l’occasion de ce match crucial à domicile face au 19e, qui sort d’une victoire à Nantes (74-84).
De leur côté, les Provençaux n’ont pas réussi à créer l’exploit au Palais des Sports de Marseille face à Orléans, solide leader (60-77). L’heure est désormais venue de relever la tête, avec le soutien de tous les supporters du Fos Provence Basket, dans un match où il faudra avant tout être irréprochable sur l’état d’esprit pour espérer renouer avec la victoire.
L’autre point crucial de ce choc résidera dans la capacité des Fosséens à défendre comme des morts de faim, sur chaque possession. « Bien défendre, pour mieux attaquer », c’est justement le leitmotiv de Rémi Giuitta depuis 20 ans, et c’est ce qu’il faudra faire face à Chartres.
Les « Black&Yellow » sont capables d’insuffler un nouvel élan sur ce match à la maison et de lancer enfin une dynamique plus positive pour la suite. Entre les joueurs « cadres » comme Damien Bouquet ou le capitaine Mathieu Wojciechowski, et les nouveaux arrivants Christian Eyenga et Jonathan Cisse, tous les ingrédients sont là pour faire quelque chose de bien ! Ce vendredi soir plus que jamais, il faudra tout donner pour ne rien regretter !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Le mot du coach, Rémi Giuitta :
« On s’attend à un match encore très difficile face à un adversaire qui va arriver en pleine confiance après nous avoir laissé la dernière place le week-end dernier. On a encore les cartes en main, et ce sera à nous d’abattre les bonnes, notamment dans l’état d’esprit et notre rigueur défensive.
Au-delà des aspects techniques, on veut voir des guerriers sur le terrain, et ça passera par un gros effort défensif. Dans notre situation, ce sont deux points cruciaux. Le soutien du public aura également son importance, comme elle avait pu l’avoir la saison dernière sur le dernier match face à Angers. Il faudra faire bloc ensemble pour sortir de cette mauvaise passe ».
C’ CHARTRES BASKET MASCULIN
CE QU’IL FAUT SAVOIR
Un promu jeune mais ambitieux
Formé en 1998 et dénommé « C’ Chartres Basket Masculin » depuis 2018, le club d’Eure-et-Loire est de retour en Pro B cette saison après une première expérience d’une saison, en 2018-2019. Chartres a longtemps occupé la dernière place du classement jusqu’à sa victoire à Nantes vendredi dernier (74-84), sous l’impulsion de Victor Mopsus (12 points, 12 passes décisives), d’Ike Nwamu (20 points) et Gavin Kensmill (13 points, 13 rebonds). A noter également dans l’effectif la présence de Djibril Diawara, formé à la BYers Academy et qui a également participé à ce succès.
A l’aller :
Capt’ain Mathieu à la rescousse
Lors de la 3e journée, les BYers avaient signé un deuxième succès de suite à l’extérieur en s’imposant 75-69 à Chartres au terme d’un match très disputé. Alors que le CCBM menait 69-67 dans le « money-time », Fos Provence Basket avait pu compter sur un Mathieu Wojciechowski impérial. MVP du match avec 25 points, 7 rebonds, 4 passes décisives, 2 interceptions pour 32 d’évaluation, le capitaine fosséen avait scoré les huit derniers points de son équipe pour permettre aux siens de décrocher la victoire
Le joueur d’en face :
Max Kouguère fait de la résistance
Joueur emblématique du basket français depuis plus de quinze ans, connu notamment pour son « jump », Max Kouguère est en mission pour aider Chartres à se maintenir en Pro B. A 38 ans, l’ailier est un cadre de l’équipe, même s’il faudra bien sûr se méfier du trio Mopsus-Nwamu-Kensmill. Pour la petite histoire, Max Kouguère était sur le parquet lors du tout premier match de Pro B disputé par Fos Provence Basket à domicile.
C’était le 25 septembre 2009, face à Antibes, qui l’avait emporté 75-68 face aux coéquipiers de Mamadou Dia. Max Kouguère avait d’ailleurs été élu MVP du match, avec 15 points, 7 rebonds et 1 contre pour 20 d’évaluation. Les Fosséens sont prévenus, il faudra garder un œil sur ce bon vieux Max, qui avait par ailleurs inscrit 12 points et compilé 5 rebonds lors du match aller, signant également sa meilleure évaluation de la saison (16).
Encore une dure soirée pour les Fosséens ! On espérait que ce match délocalisé en terre marseillaise puisse relancer une dynamique même si c’était Orléans en face. Les encouragements du public phocéen, l’enthousiasme du speaker Daniel, de DJ Soon et de notre superfan Fabrice n’ont pas suffi pour faire trembler le leader, et la logique a finalement été respectée avec un succès sans trembler de l’OLB (60-77).
Très vite, les Orléanais ont réussi à faire un gros écart, plaçant les Fosséens dos au mur (6-18). Les séquences de révolte ont été trop courtes et trop peu nombreuses, comme en fin de première mi-temps, lorsque le trio Bouquet-Etou-Vent a fait le nécessaire pour ramener les BYers à un écart raisonnable à la pause (31-43).
Mais très vite, Fos Provence Basket est retombé dans ses travers avec seulement six points inscrits en troisième quart-temps (37-57). Malgré toute la hargne d’un Mathieu Wojciechowski, Orléans a su gérer l’écart jusqu’à la fin pour repartir de Marseille avec la victoire (60-77).
Même dans ce contexte très difficile, il faudra relever la tête ce vendredi 4 avril dans un match autrement plus important pour le maintien face à Chartres. Comme l’a justement dit Rémi Giuitta, tout donner pour ne rien regretter.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
« J’étais très en colère dans le vestiaire, parce que je n’ai pas le sentiment que les joueurs prennent la mesure du sentiment d’urgence. Je ne vois pas de révolte, c’est ce qui m’inquiète. La qualité de jeu n’est pas là, il y a du doute, beaucoup de déchets. On joue avec le frein à main, la boule au ventre. Je veux bien le comprendre, car ce sont les stigmates d’une équipe dernière du championnat. Par contre, on doit se révolter. Je ne dis pas que les joueurs n’en sont pas capables.
Aujourd’hui, c’est malheureux mais pour nous, ce sont des matchs bonus de jouer le premier. Mais avec ce tempérament, on ne battra pas Chartres, et là ce ne sera pas un match bonus, mais un match compte double. On ne battra pas Evreux non plus, on ne battra personne.
Comme il y a une perte de confiance totale, on est à la recherche de confiance. Mais comme je leur dis, la confiance reviendra en mettant de l’intensité, en arrêtant de réfléchir. Vous voulez qu’on fasse quoi ? on est derniers. Ça n’existe pas en dessous, on ne peut pas aller plus bas. Comme je le dis à nos meneurs, on doit pousser la balle. On perd 17 ballons par match, perdons les en sprintant, en jouant agressivement ».
En ces temps difficiles, Fos Provence Basket voit arriver ce match en terre phocéenne comme une bouffée d’air frais. Reste maintenant à faire de ce premier rendez-vous de 2025 au Palais des Sports de Marseille une parenthèse enchantée en faisant un gros match et en donnant tout, avec le soutien de l’ensemble des supporters. Pour y parvenir, il faudra faire abstraction du contexte, qui ne joue clairement pas en faveur des « Black&Yellow », à la lutte pour le maintien, qui seront opposés à Orléans, co-leader de la division.
La donne s’annonce relevée mais les BYers ne vont pas se présenter en victimes. Car même si la situation est compliquée, les motifs d’espoir sont toujours là. Il y a notamment eu l’arrivée de l’ancien joueur NBA Christian Eyenga qui a redynamisé le secteur intérieur depuis un mois, et le récent renfort de Jonathan Cisse qui va vivre son tout premier match à domicile ce samedi. Fort scoreur, le poste 1/2 américain en provenance de l’Apollon Limassol (Chypre) sera peut-être le dynamiteur que les Fosséens attendaient pour rééquilibrer leur attaque. A leurs côtés, Rémi Giuitta pourra aussi compter sur son valeureux capitaine Mathieu Wojciechowski, et un collectif capable de briller lorsqu’il évolue sur la même longueur d’onde.
Le mot d’ordre est simple, il faudra tout donner pour ne rien regretter, et avec l’appui des fans marseillais, espérer que la pièce finisse enfin par tourner du bon côté !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Le mot du coach, Rémi Giuitta :
« Marseille, c’est toujours des évènements un peu particuliers pour nous. C’est notre deuxième maison maintenant, alors que ça fait 12 ans qu’on y délocalise nos matchs. C’est toujours une sensation particulière d’être à Marseille. C’est la deuxième ville de France et ça reste notre capitale à nous. Donc c’est toujours un honneur et un prestige d’aller jouer là-bas. C’est toujours intéressant aussi de découvrir un autre public, avec beaucoup de jeunes qu’on croise peu souvent.
Ce qu’on attend de ce match, bien entendu d’un point de vue sportif au regard de notre situation, c’est une victoire, comme vous vous en doutez. J’ai presque envie de dire qu’il n’y a que ça qui compte dans la dernière ligne droite, mais pas que. Il faut que nos matchs à Marseille soient ou redeviennent des vrais événements de basket. On est quand même le club le plus haut de toute la région Sud avec Antibes. A nous de drainer toute la population « basket » qui vient découvrir pour certains ou revoir pour d’autres du basket professionnel, avec du show à l’américaine, des danseuses, des mascottes… Ce sont de vrais événements, et j’espère que ça fera rayonner le club mais surtout le basket en général, qui souffre d’être dans l’ombre de l’OM. Mais le sport indoor et notamment le basket ont leur place à Marseille, et c’est pour ça qu’on continue à offrir et à organiser ces matchs là ».
ORLEANS LOIRET BASKET
CE QU’IL FAUT SAVOIR
A l’épreuve du leader
Après avoir reçu Boulazac à la Halle du Docteur Henri Giuitta il y a deux semaines (56-82), les Fosséens vont cette fois recevoir l’autre co-leader de la division avec la venue d’Orléans au Palais des Sports. L’OLB a su mettre en place un collectif performant autour du tandem Moore-Gabric, avec notamment des joueurs de référence de la division comme Mérédis Houmounou ou Ludovic Negrobar et reste sur un succès 95-90 face à l’ASA après deux prolongations.
L’ensemble impose ainsi un sacré rythme en tête avec 21 victoires en 29 journées. C’est un gros défi de plus qui se présente pour les hommes de Rémi Giuitta face à une formation rigoureuse en défense et efficace en attaque. Mais avec le soutien du public phocéen, rien n’est impossible ! Let’s Go BYers !
Le joueur à suivre : Lee Moore
Dans le top 5 des meilleures évaluations de la division (17.9), le meneur adverse sera à surveiller avec la plus grande attention. Meilleur scoreur de son équipe avec plus de 16 points par match, il a déjà réussi deux matchs à plus de 30 points cette saison et reste sur un match à 25 points face à l’ASA.
Le retour de Timothé Crusol
Les BYers accueilleront avec plaisir le retour de leur ancien meneur Timothé Crusol, qui a défendu les couleurs fosséennes la saison dernière jusqu’à ce qu’une blessure à la cuisse ne vienne mettre un terme à sa saison, fin mars. De retour en pleine forme avec Orléans, d’où il est originaire, il a par ailleurs réalisé l’un de ses meilleurs matchs cette saison face aux Fosséens à l’aller avec 17 points et 7 passes décisives pour un succès 90-78 de l’OLB. A noter qu’Orléans compte également Rudy Demahis Ballou dans ses rangs, également passé par Fos-sur-Mer en tant que pigiste médical en 2022-2023
Bienvenue à tous les deux !
Un peu d’histoire
26 janvier 2018 : les BYers font tomber le leader à Marseille
Petit instant nostalgie qui date d’il y a bientôt sept ans et qui inspirera peut-être nos BYers pour ce samedi soir. Le 26 janvier 2018, les Fosséens avaient en effet reçu et battu l’OLB au Palais des Sports de Marseille (81-74). Les Orléanais s’étaient également présentés en leader mais n’avaient pas résisté à la force du collectif « Black&Yellow » qui avaient en plus fait le show à l’image de ces envolées spectaculaires de Jaraun Burrows et Sullivan Hernandez. On remet ça samedi ? Allez Fosséens !
C’est un honneur pour Fos Provence Basket que de pouvoir compter DJ Soon parmi ses sixièmes hommes emblématiques lors de ses matchs délocalisés au Palais des Sports de Marseille depuis bientôt dix ans. Ce samedi encore, pour la réception d’Orléans, il officiera aux côtés du speaker pour booster l’ambiance et encourager la foule à accompagner la formation de Rémi Giuitta.
Ce nouveau numéro du « sixième homme », qui met en lumière les soldats emblématiques de la BYers Army, est ainsi l’occasion de revenir sur cette belle histoire, celle d’un DJ renommé du bassin provençal, autant passionné de basket que de musique, qui fait profiter le public de son savoir-faire, pour donner à ces matchs en terre phocéenne une atmosphère unique.
Salut « DJ Soon » ! Voilà maintenant presque dix ans que tu es DJ pour les matchs de Fos Provence Basket à Marseille. Comment ça s’est fait ?
Salut tout le monde ! C’est vrai que ça commence à faire un bail, mine de rien ! Tout a commencé en fait grâce à Mamadou Dia, avec qui j’ai toujours été très proche. Il venait régulièrement à des soirées qu’on organisait avec des potes, il adore le son hip hop. On a à peu près le même âge donc on s’entend assez bien là-dessus, et donc on est devenus amis. Il avait suggéré au directeur marketing du club, Christophe Sanchez, l’idée de faire venir un DJ pour les matchs de Fos Provence Basket au Palais des Sports de Marseille. C’est un sport que j’ai toujours adoré et que j’ai pratiqué le plus longtemps dans la vie. Avec l’expérience du boulot de DJ et cette culture basket, ça s’est tout de suite très bien passé. Et depuis, je fais pratiquement tous les matchs à Marseille.
Est-ce que tu avais déjà fait ça avant ? Est-ce qu’il a fallu s’adapter par rapport à ce que tu fais d’habitude ?
C’est vrai que ça n’a rien à voir. Il faut être très réactif et dynamique, sur des interventions qui peuvent être très courtes. Il faut aussi être très attentif au déroulement du match, accompagner les actions positives de ton équipe et ne pas enflammer la salle alors qu’elle se prend une série. Il faut faire très attention de ce côté là. En club, je dois tenir une piste de quatre heures. Là, ce sont des petites interventions qui doivent être efficaces.
J’avais déjà animé d’autres événements basket comme le tournoi CBC à Aix-en-Provence et un tournoi Redbull. Et j’ai la culture du basket aussi. Je suis de la génération Dream Team 1992 qui regardait la NBA de cette époque puisque j’ai vu Michael Jordan quand il était encore joueur. I
l y a toujours aussi cette volonté, toutes proportions gardées, d’ « américaniser » un peu le spectacle, à la sauce NBA, avec une ambiance qui se rapprocherait de ce qu’on trouver dans les salles là-bas. Une ancienne joueuse qui était venue une fois nous avait d’ailleurs glissé que ça lui avait rappelé ces atmosphères. C’était un souvenir sympa, et une anecdote qui venait quand même valider tout ce qu’on avait mis en place depuis le début.
Il y a également l’entente à gérer avec le speaker, Daniel ?
C’est mon Maître de Cérémonie ! Comme j’ai également bossé en concert avec pas mal de rappeurs, ça n’est pas le plus dur, de s’adapter avec un gars au micro, même s’il y a toujours des ajustements à faire, et que malgré tout parfois, on peut se planter. Mais Daniel est très pro et ça se passe toujours bien.
Je lui laisse son espace aussi, car il sait aussi très bien relancer l’ambiance avec son sampler, rebondir quand il faut. Je connais un peu ses « gimmicks » avec le temps. Il faut s’adapter, baisser le son quand il intervient, savoir quand relancer ensuite, prendre le relais au bon moment pour ne pas perdre l’intensité sonore, comme on le fera encore ce samedi.
CCANET
Comment tu prépares un match ?
Vu que ça fait 8-9 ans qu’on bosse ensemble, j’ai mon dossier Fos Provence Basket avec mes pistes qui sont des bouts de morceaux, puisque c’est essentiellement ça. Donc il faut être efficace là-dessus. C’est un dossier que je mets régulièrement à jour. Ensuite, il faut aussi gérer les temps morts et les différentes animations, que ce soit les danseuses, quelque chose avec Fako ou autres. J’ai aussi des dossiers sur ça.
Pour le match de samedi, on continue de finaliser les derniers détails avec l’équipe de communication du club. Je fais ça depuis un bout de temps maintenant. Au delà de l’expérience, si tu sais t’adapter, normalement, tu retombes toujours sur tes pattes.
Est ce que des joueurs sont déjà venus te demander de passer un extrait en particulier ?
Mam me demandait parfois des morceaux pour l’échauffement quand il était joueur. On a un peu les mêmes goûts donc je savais que si je passais un morceau de rap new-yorkais bien vener du genre Mobb Deep, il savait que c’était pour lui.
D’autres joueurs m’ont parfois demandé des trucs que j’ai pu glisser ensuite. Et pour l’anecdote, le jour où Victor Wembanyama est venu au Palis des Sports avec Boulogne-Levallois en Betclic Elite, il m’a demandé un morceau que je n’ai pas pu lui mettre !
C’est l’assistant de Boulogne-Levallois, Sacha Giffa qui a joué à Fos-sur-Mer et que je connais aussi très bien, qui m’avait demandé si je pouvais lui passer le titre de Lil Baby : « Freestyle », parce que c’était un morceau qu’il kiffait. C’est un artiste assez connu dans la culture US et j’avais bien une cinquantaine de morceaux de Lil Baby, mais je n’avais pas le morceau « Freestyle » ! J’avais essayé de le télécharger au dernier moment mais je n’ai pas réussi à lui mettre au final.
Quel est ton meilleur souvenir sur un match à Marseille ? En termes d’ambiance ou un match qui t’as marqué..
Au niveau de l’ambiance je dirais ce match face à Boulogne-Levallois lors de la venue de Wemby. Le Palais des Sports était plein à craquer, et le match avait été serré jusqu’au bout. En terme d’ambiance, il n’y a pas photo, entre l’affluence, le scénario du match, le suspense jusqu’au bout. On y a tous cru ! Fos-sur-Mer aurait même mérité de gagner.
Même s’il n’avait pas réussi le meilleur match de sa saison, on avait quand même pu voir que Victor Wembanyama avait clairement un truc en plus, hors norme, avec ce jeu de meneur alors qu’il fait 2,24m. Il n’avait pas forcé son talent, mais ça restait impressionnant.
En terme d’émotions, le match le plus touchant a forcément été le jour où Mamadou Dia a pris sa retraite en mai 2019 face à l’Asvel. On avait tous les maillots floqués Dia, et je l’ai encore d’ailleurs. Il y avait sa famille, ses enfants sur le parquet, on a tous essuyé une larme ce soir là. .
Comment tu trouves le public marseillais ? Est-ce qu’il est facile à « ambiancer » ?
Très honnêtement, ce n’est pas toujours évident, et ce n’est pas forcément lié au public. Il faut dire la vérité, Marseille, c’est avant tout une ville de foot, qui laisse peu d’opportunités pour d’autres sports de se développer, alors qu’il y a des basketteurs marseillais de talent, et dans tous les sports même.
Au Palais des Sports, on retrouve des connaisseurs, des gens qui aiment le basket. Mais globalement, le Palais des Sports de Marseille a une ambiance plutôt « fraîche », contrairement à la Halle du Docteur Henri Giuitta, où c’est beaucoup plus chaud. Il y a aussi eu beaucoup de matchs chauds à Marseille, avec une super ambiance. D’autres fois, c’est moins évident, et quand tu es DJ, c’est un beau challenge, d’essayer d’aller chercher un maximum de personnes dans la salle et de faire le boulot avec Daniel pour réveiller la foule.
On reste aussi tributaire de la forme de l’équipe. On a connu de très bonnes saisons, avec aussi des gros matchs en première division pendant trois saisons. Quand ton équipe déroule, qu’elle met 30 points dans la tête à son adversaire et que défensivement, elle est au top, l’ambiance est facile à maintenir. A l’inverse, c’est beaucoup plus difficile si tout le monde a le moral dans les chaussettes. Là, le club traverse une période compliquée. On croise tous les doigts pour qu’il puisse sortir la tête de l’eau et on va tout faire pour les soutenir samedi.
Que penses tu de l’importance du rôle que le 6e homme peut avoir sur les joueurs?
Je pense que c’est super important. Les joueurs ont besoin de ça, d’être poussés, encouragés. Ce ne sont pas des machines, ce sont des êtres humains, et quel que soit le sport, sur un match, ce soutien peut transcender un joueur, qui va se sentir porté par l’ambiance.
On a tous un rôle à y jouer, que ce soit le speaker, le DJ ou le public. D’autant plus dans le basket, où on a tout ces moments forts. Les « défense » assourdissants qui se répètent, de plus en plus fort, ou essayer de déconcentrer un joueur au lancer-franc en faisant un maximum de bruit… Tout ça peut aussi déstabiliser l’équipe adverse, et c’est aussi très important. Tu peux être joueur professionnel de haut niveau et savoir faire abstraction de l’environnement, mais quand on te pousse à te dépasser, quand on te motive, ça ne peut avoir que des effets bénéfiques.
Un message à faire passer aux supporters avant le match de samedi ?
Le message est simple, venez nombreux au Palais des Sports pour soutenir cette équipe. A l’heure actuelle, le club a besoin de tout le monde pour se sauver. Ce serait vraiment dommage de voir ce club emblématique dans le paysage du basket français depuis 15 ans, finir à une place à laquelle il ne mérite pas d’être.
Au même titre que beaucoup de Marseillais, c’est une famille à laquelle je me suis attaché au fil des années. On aura besoin du soutien de tout le monde pour pousser cette équipe à se transcender, parce qu’il y a encore de quoi vivre de belles histoires. Donc rendez-vous samedi à tout le peuple provençal !
DJ SOON :
DJ résident au Bounce, également présent au Mama Shelter et au Makeda une à deux fois par mois.
Prochainement en représentation à Abidjan la semaine prochaine
Comme la semaine passée sur le parquet de l’ASA (86-80), les BYers sont repartis de Châlons-en-Champagne avec un nouvelle défaite qui fait mal au crâne. Le même scénario s’est encore répété ce vendredi soir, alors que les Fosséens sont revenus plusieurs fois avec l’occasion de prendre les devants au score, pour finir par craquer pour de bon dans le final.
Les deux équipes ont fait jeu égal en début de partie, jusqu’à ce que les deux paniers à 3-points de l’ancien fosséen Dominick Bridgewater offrent un écart de dix points à Châlons-Reims (30-20). Avec de l’application en défense et de l’agressivité en attaque, les Fosséens ont rapidement réussi à corriger le tir pour revenir à -5 à la pause, avec l’appui du trio Bourhis-Bouquet-Wojciewhowski (36-31).
Damien Bouquet à 3-points puis Christian Eyenga sur un panier avec la faute ont maintenu les Fosséens dans le coup au retour des vestiaires, puis ce sont Mathieu Wojciechowski et la recrue Jonathan Cisse qui ont fait feu à 3-points (44-43). Champagne Basket a répondu par un 10-0 mais Mathieu Wojciechowki, en grande forme, a redonné espoir aux Provençaux (54-50).
Le ciel est à nouveau tombé sur la tête des BYers lorsque Dominick Bridgewater a réussi un 3+1 pour boucler le troisième quart-temps, puis sur un nouveau 10-1 concédé au pire moment (71-57). Là encore, Christian Eyenga et Lucas Bourhis à 3-points ont relancé la machine, et Fos-sur-Mer a alors eu l’occasion de revenir à deux possessions par Lucas Bourhis (71-63).
Mais le ballon a roulé sur le cercle et Châlons-Reims en a profité pour finir le travail, sur un 3-points d’Hasan Varence et un dunk d’Idrissa Ba (76-63). Cette fois, les locaux ont filé tout droit vers la victoire (82-68), maintenant ainsi les Provençaux dans la zone rouge avant la réception d’Orléans, samedi prochain au Palais des Sports de Marseille.
Pas de Champagne donc pour les Provençaux, qui pourront se consoler avec un peu de Pinault après la victoire miraculeuse de Pau-Lacq-Orthez à Evreux, les coéquipiers de Bastien Pinault (27 points) l’ayant emporté 95-82 après une prolongation arrachée au buzzer. De quoi préserver les chances de maintien des Fosséens, qui recevront Chartres (19e) et Evreux (18e) sur cette fin de saison.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !