Skip to main content
Contactez-nous au +33.4.42.05.16.32

Auteur/autrice : Romain

Pro B – J37 : les BYers entrevoient la lumière !

Les BYers sont toujours en vie ! Dos au mur avant leur déplacement sur le parquet du SCABB pour l’avant-dernière journée du championnat, les Provençaux ont réussi à arracher la victoire au bout du suspense, 84 à 83, dans un match d’une grande intensité, malgré les innombrables coupures d’électricité qui ont perturbé toute la rencontre.

Les Fosséens ont d’abord livré une bonne entame en prenant l’avantage dès les premières minutes du match (8-9). Il a ensuite fallu résister au 3/3 à 3-points de Jonathan Hoyaux et à l’agressivité de Sofiane Briki (29-18). Les coéquipiers de Junior Etou n’ont pas démérité dans le deuxième quart-temps, tenant tête au bon passage de Jito Kok avec de l’adresse à 3-points, de Maxime Galin, Lucas Bourhis et Jessie Begarin (43-30). Jonathan Cisse et Vinvent Vent ont ensuite su finir fort avant la pause pour ramener l’écart à 7 longueurs (49-42).

Christian Eyenga sonne la révolte

Il a encore fallu s’accrocher au retour des vestiaires, le SCABB étant passé à +17 suite aux 3-points de la paire Guichard-Racine (68-51). Fos Provence Basket a tenu bon, répondant par l’agressivité de Maxime Galin, Junior Etou, et les 3-points coup sur coup de Christian Eyenga et Jonathan Cisse pour revenir à -7 à 10 minutes de la fin (70-63). Maxime Galin a très vite remis la pression avec un nouveau 3-points avant une coupure de 20 bonnes minutes, dans le noir complet. De l’électricité, il y en a eu sur le parquet pour le final une fois la lumière revenue.

On retiendra le gros passage de Chrstian Eyenga, auteur de deux paniers de suite dont un gros dunk, puis un énorme contre sur Jito Kok qui a permis à Maxime Galin de ramener les BYers à -3 en contre-attaque (79-76). A 3 minutes de la fin, l’exploit était encore possible et s’est concrétisé par deux lancers de Jonathan Cisse, deux paniers de Junior Etou dont un 2+1 pour passer devant et deux très grosses séquences défensives pour arracher la victoire (83-84).

Reste encore un match à gagner, ce mardi à la maison face à Roanne en clôture de la saison, en espérant de mauvais résultats de Chartres et Evreux afin de se sauver sur le fil. Tout est encore possible, rendez-vous mardi pour cet ultime choc à la Halle du docteur Henri Giuitta !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le MVP – Junior Etou : 18 points, 8 rebonds, 2 interceptions (24 d’évaluation)

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Les joueurs ont été héroïques, notamment sur la fin de match, à partir du milieu du troisième quart-temps. On revient de l’enfer. J’ai l’impression d’avoir revécu le scénario du match contre Angers la saison dernière. Avec beaucoup de tension, et dans un contexte chaotique, que je n’avais jamais vécu en vingt ans, ça a été très compliqué de rester concentré.

Les joueurs ont montré une vraie combativité défensive, on a fini avec cinq guerriers sur le terrain. L’arrivée de Jessie Begarin a fait beaucoup de bien aussi dans l’impact défensif, on a enfin vu Jonathan Cisse se libérer et jouer comme il s’entraîne depuis des semaines, ce qui me frustrait beaucoup. Malgré ce contexte, au final, ça nous a souri et je pense que c’est mérité. On est allé la chercher mentalement, et pour une fois ça a basculé du bon côté. Il reste un match à la maison pour ne pas avoir de regrets ».

Pro B : Jessie Begarin en renfort pour terminer la saison !

La blessure au genou de Willan Marie-Anaïs a été un coup dur de plus pour l’effectif fosséen. Lancé dans la dernière ligne droite pour le maintien avec deux matchs restants, à Saint-Chamond ce mercredi soir puis face à Roanne mardi prochaine, Fos Provence Basket a engagé Jessie Begarin (36 ans, 1.90m) pour le remplacer numériquement.

Capable de jouer sur les deux postes arrières, le Guadeloupéen est un joueur de référence de Pro B, où il a passé sept ans de sa carrière (Aix-Maurienne, Souffel, Le Portel, Rouen et Quimper), avec également cinq saisons pleines à l’échelon supérieur, entre Le Portel et Champagne Basket.

Hasard du calendrier, il va ainsi retrouver la formation de Saint Chamond Andrézieux Bouthéon Basket dès ce mercredi, après avoir renforcé le SCABB en cours de saison en tant que pigiste médical.

Jessie Begarin va apporter ses qualités en défense, sur le tir extérieur et son expérience en plus de permettre à Rémi Giuitta de bénéficier d’une rotation supplémentaires sur les postes 1 et 2.

Le mot du coach, Rémi Giuitta : 

« Après cette énième coup du sort avec la perte de Willan que l’on a appris vendredi, on ne disposait que de 48 heures pour trouver un joueur et je suis content que Jessie ait accepté de venir nous donner un coup de main même si c’est pour seulement deux matches. Il connait la division et même s’il n’aura qu’un seul entraînement avec nous, il saura j’espère s’adapter rapidement pour se rendre efficace et nous aider dans notre mission ». 

Pro B : J37 : les BYers en mode « commando » à Saint-Chamond

Malgré les courtes défaites qui s’enchaînent comme lors du dernier match perdu samedi soir face à Poitiers (77-78) et la frustration qui s’accumule, Fos Provence Basket est toujours en vie ! A deux matchs de la fin, les Fosséens ont encore l’occasion de se sauver de la relégation, sur le fil.

La mission ne s’annonce pas évidente, puisqu’il faudra gagner au moins un match et espérer des résultats négatifs d’Evreux et Chartres. Mais l’espoir demeure à l’heure d’aller défier Saint-Chamond Andrézieux Bouthéon Basket ce mercredi pour l’avant dernier match de la saison.

Actuellement 11e de Pro B, le SCABB se doit également de l’emporter pour continuer à croire à une qualification pour le play-in. La formation de Maxime Nelaton sort d’une brillante victoire face à Aix-Maurienne (88-107) et va tout faire pour confirmer pour sa dernière de la saison à la maison. La rencontre sera aussi à guichets fermés pour le dernier match à domicile de Mathieu Guichard et Jonathan Hoyaux, deux légendes du club.

Dans ce contexte, ce sera aux « Black&Yellow » d’afficher leur meilleur visage pour gâcher la fête et se donner une chance de sortir de la zone rouge avant la réception de Roanne mardi prochain.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Rencontre à suivre à partir de 20h30 en direct sur LNB TV

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Le SCABB est une équipe qui amène beaucoup d’euphorie, capable de prendre feu dans sa salle notamment. C’est une équipe qui est très portée sur le tir à 3-points, avec pas loin de 35 tentatives par match en moyenne, et qui l’est encore plus avec le replacement par séquences de Jonathan Hoyaux au poste 4. Même leur poste 5, Maël Hamon-Crespin est un « stretch five », capable de s’écarter et de shooter de loin. A nous de bien contrôler le tempo du match, de ne pas les laisser avoir trop d’euphorie, sans quoi ce sera très compliqué d’espérer quoi que ce soit ».

Pro B – J36 : la victoire pour Poitiers d’un petit point…

Encore une fois, les Fosséens y ont cru jusqu’au bout, et encore une fois, c’est une nouvelle défaite à l’arrivée, cette fois face à Poitiers. Dans une Halle du docteur Henri Giuitta prête à vibrer, les Provençaux ont encore une fois fait preuve de beaucoup de cœur pour essayer d’arracher la victoire sur la fin.

Auteurs d’une bonne première mi-temps (33-35), les « Black&Yellow » ont brièvement pris la tête au retour des vestiaires grâce au tandem Eyenga-Vent (37-35) avant de subir la révolte poitievine. Le 2+1 de Jonathan Jeanne a lancé les hostilités, et Ivan Ramljak, Kevin Harley et Luka Rupnik ont enchaîné à 3-points pour offrir 10 longueurs d’avance au PB 86 (43-53). L’écart est mointé jusqu’à 13 points lorsque Kevin Harley a porté la marque à 73-59.

Puis les BYers ont jeté toutes leurs forces dans la bataille pour terminer sur un 18-5 qui n’aura malheureusement pas suffi. Après Vincent Vent, ce sont Junior Etou puis Christian Eyenga au dunk qui ont réussi à relancer la fin de match (70-75).

Comme souvent, la fin de match s’est alors jouée sur des détails, un lancer-franc laissé en route par ci, un rebond par là, ou une dernière perte de balle qui ont fini par coûter très cher au final, Fos Provence Basket s’inclinant d’un petit point, 77-78, après un ultime 3-points signé Lucas Bourhis.

La défaite fait encore une fois très mal mais les Fosséens n’ont pas encore dit leur dernier mot. Il reste deux matchs, à Saint-Chamond mercredi et face à Roanne le mardi 13 mai pour arracher le maintien en Pro B. Rien n’est encore fini !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

Pro B – J36 : les BYers prêts à tout donner contre Poitiers !

Les dernières semaines ont encore été frustrantes pour les BYers, avec deux courts revers, il y a deux semaines à la maison face à Evreux (89-92) puis vendredi dernier à Caen (77-71) après un match sérieux livré jusqu’au bout par les hommes de Rémi Giuitta.

Les chiffres ont de quoi donner le vertige, mais les Fosséens en sont à présent à dix matchs perdus cette saison par six points d’écart ou moins. Deux possessions qui ont à chaque fois basculé du mauvais côté sur des petits détails, comme lors des deux dernières rencontres.

Dos au mur à trois journées de la fin, les « Black&Yellow » sont loin d’avoir dit leur dernier mot pour autant et restent plus que jamais mobilisés dans la course pour le maintien. S’il y a quelque chose qu’on ne peut pas enlever à cette équipe, c’est son cœur et son envie de bien faire.

Avec le soutien de la Fournaise de la Halle du docteur Henri Giuitta, le destin des Fosséens peut basculer ce vendredi soir à l’occasion de la réception de Poitiers, actuel 7e de Pro B. Pour cela, il faudra livrer un gros match face à une équipe difficile à manœuvrer, emmenée par le tandem Rupnik-Blair sur les postes arrières, et l’imposant Jonathan Jeanne (2,18m) au poste 5.

Tout donner pour ne rien regretter, le mot d’ordre de cette fin de saison sera plus que jamais d’actualité. Il restera deux derniers matchs à jouer ensuite, mercredi à Saint-Chamond et le mardi 13 mai à domicile face à Roanne.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Poitiers est une équipe qui mérite son classement au regard du basket qu’elle déploie, avec l’un des meilleurs meneurs de la division, Luka Rupnik, le meilleur scoreur au poste 2, Jahvon Blair, et l’équation Jonathan Jeanne, qui par sa taille est presque le « Wemby » de Pro B. Ça fait de nombreuses équations à résoudre pour l’emporter, le tout face à un collectif bien huilé, qui a été principalement reconduit l’été dernier. Ça passera par une implication défensive sans faille et moins de déchet offensif et de ballons perdus, ce qui nous a coûté cher à Caen ».

Pro B – J35 : les BYers y étaient presque

Que de regrets encore pour les BYers ! Dans l’antre du Palais des Sports du CBC, les Fosséens ont répondu présent en livrant un match sérieux jusqu’au bout, sans être pour autant récompensés par la victoire.

Auteurs d’un match sérieux, les hommes de Rémi Giuitta ont d’abord répondu aux premiers assauts des locaux par l’adresse extérieure de Mathieu Wojciechowski et Lucas Bourhis, et le 2/2 de Maxime Galin dès son entrée en jeu (20-20).

Fos Provence Basket a ensuite brièvement pris l’avantage (22-23) et a tenu tête aux Caennais, entre la claquette dunk de Willan Marie-Anaïs et les 3-points de Junior Etou et Damien Bouquet en fin de première mi-temps (43-39).

Un retour avec les tripes

Caen a repris très fort après le repos en passant un 16-6 au retour des vestiaires (61-45). Mais les Fosséens n’ont rien lâché, revenant progressivement en fin de troisième quart-temps (62-52) puis grâce à un nouveau coup de chaud à 3-points du tandem Bourhis-Bouquet (67-62).

Dans les derniers instants du matchs, les deux lancers de Lucas Bourhis et le panier de Christian Eyenga ont ramené l’écart à -3 (71-68). Mais le CBC a su mieux finir, avec Wendell Davis au drive et suffisamment de sang-froid au lancer-franc pour assurer la victoire, 77-71.

Même s’il n’y a pas eu de succès au bout, les « Black&Yellow » pourront s’appuyer sur ce qu’ils ont fait de bien ce vendredi soir en vue de la réception de Poitiers samedi prochain. Dans la Fournaise de la Halle du docteur Henri Giuitta, les joueurs auront encore besoin de tout votre soutien !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Pro B – J35 : Caen, c’est maintenant !

Une fois de plus, la défaite a été difficile à digérer vendredi soir face à Evreux (89-92). Jusqu’au bout, les Fosséens ont cru en leurs chances pour finalement craquer face à l’ALM, qui a su mettre les paniers décisifs afin d’arracher une précieuse victoire.

Une semaine plus tard et le moral regonflé à bloc, les « Black&Yellow » se retrouvent du côté de Caen pour poursuivre leur sprint final. Avec la victoire de Chartres face à Antibes, Fos Provence Basket n’est plus maître de son destin, et devra également s’imposer pour sortir de la zone de relégation. Il reste quatre matchs pour y parvenir, pourquoi pas dès ce soir à Caen ?

Dans l’antre du Palais des Sports de Caen, il faudra sortir le match parfait dans le combat, l’agressivité et l’efficacité afin de rivaliser avec le bel effectif de Stéphane Eberlin, emmené par Kentan Facey et Wendell Davis. C’est en tout cas avec détermination et beaucoup d’envie que les coéquipiers de Mathieu Wojciechowski vont venir jouer pour leur survie. Ce soir encore, il faudra tout donner pour ne rien regretter !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Il reste quatre matchs. Quoiqu’il arrive, il faudra faire mieux que Chartres et Evreux. Le seul point positif c’est qu’on a le point average sur Chartres, et qu’on l’a aussi sauvé contre Evreux dans la défaite de vendredi dernier. Mais il faudra faire mieux qu’eux sur les quatre, car on n’est plus maîtres de notre destin.

La saison n’est pas finie, mais la donne pour nous est simple : si on ne gagne pas de match, on n’est plus en Pro B. Il va falloir faire des perf’, à Caen, face à Poitiers, à Saint-Chamond, et contre Roanne. Si on prend plus soin de tous les petits détails, on en est capable ».

Pro B – J34 : les BYers s’inclinent sur le fil contre Evreux

On aurait tant aimé regoûter à l’euphorie de la victoire, comme il y a deux semaines face à Chartres dans une Halle du docteur Henri Giuitta en feu. Contre Evreux ce vendredi, il y a également eu du suspense jusqu’au bout, mais pas l’ivresse d’un précieux succès dans un match pourtant importantissime en vue du maintien.

Après une entame difficile marquée par la réussite extérieure de Paul Rigot, Fos Provence Basket a trouvé le bon tempo, ce qui s’est traduit par un 10-0 alimenté par la paire Vent-Eyenga (24-19). En début de deuxième quart-temps, c’est Gus Okafor qui a mis l’ALM sur ses épaules en scorant 8 points de suite (26-31), mais les BYers ont tenu bon, via Damien Bouquet et le duo Vent-Eyenga une nouvelle fois (40-42). La fin de la première mi-temps a en revanche été moins contrôlée, avec pour conséquence un 9-0 à peine atténué par le 3-points de Mathieu Wojciechowski avant la pause (43-51).

Dès la reprise, les Provençaux ont donc mis les bouchées doubles, ce qui s’est concrétisé par un 16-4 marquée par les dunks de Damien Bouquet et Christian Eyenga, et le 2/2 à 3-points de Mathieu Wojciechowski (59-55). Cette fois, on croyait que la machine était lancée, mais c’est bien Evreux qui est revenu en boulet de canon.

Il y a d’abord eu une fin de troisième quart-temps encore compliquée avec notamment la faute antisportive de Christian Eyenga punie par les deux lancers de Tim Eboh et le panier de Dimitri Radnic (67-73), puis ce même Radnic qui a planté deux paniers à 3-points à son tour pour placer Fos Provence Basket au bord du gouffre (70-79). A l’énergie et avec le coeur, les BYers ont tout tenté pour revenir, s’appuyant notamment sur le 3-points de Lucas Bourhis puis les paniers répétés de Vincent Vent.

Mais c’était le jour d’EJ Day, qui a répond à chaque fois pour maintenir l’ALM hors de danger. Les Fosséens ont tout de même eu un dernier ballon pour égaliser au buzzer après le manqué de Dimitri Radnic au lancer. Mathieu Wojciechowski a ainsi été à deux doigts d’égaliser à la sirène. Mais finalement, c’est bien Evreux qui l’a emporté, 92 à 89.

Jusqu’au bout, la route menant au maintien sera incertaine. Il faudra donc tout donner lors des quatre journées restantes afin de ne rien regretter, à commencer par le prochain rendez-vous du côté de Caen vendredi prochain.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémi Giuitta : « Evreux a mérité de gagner »

Pro B – J34 : encore une finale à domicile pour les BYers !

La course pour le maintien en Pro B se prépare à un nouveau tournant ce vendredi soir avec cette nouvelle finale entre Fos-sur-Mer, 18e et non relégable, et Evreux, actuel 20e après le retrait de deux victoires sur décision du conseil supérieur de gestion de la LNB.

Les BYers ont remporté leur première finale il y a deux semaines en puisant au bout d’eux mêmes pour aller chercher un précieux succès face à Chartres (67-65). C’est la même mission qui attend les coéquipiers de Mathieu Wojciechowski ce soir, tout donner pour venir à bout d’une équipe d’Evreux qui va venir jouer son va-tout.

Les Ebroïciens n’ont en effet pas dit leur dernier mot, et seront à prendre au sérieux au regard de leur dernière sortie face à Orléans (défaite 73-76), un match où ils ont accroché l’une des meilleures équipes de la saison jusqu’au bout.

Ce sera aux Provençaux d’imposer leur rythme et leur détermination, poussés par un public qu’on espère encore chaud bouillant, au moins autant qu’il y a deux semaines, lorsque la Fournaise s’est embrasée pour transcender les joueurs jusqu’au succès final. Le match de ce soir est tout aussi important, il faudra pousser jusqu’au bout !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« C’est un match qui va ressembler au match de Chartres dans le contexte. Face à un concurrent direct, donc forcément, même si une victoire ou une défaite ne serait pas décisive, on s’en rapproche quand même à quatre journées de la fin. Donc la victoire est capitale, à nous de faire, une fois de plus, les efforts des deux côtés du terrain.

Il y a eu une vraie amélioration dans notre collectif face à Vichy, mais malheureusement un manque d’intensité défensive qui ne nous a pas permis de gagner ce match là avec 94 points encaissés. Donc il faudra être capable d’être imperméables défensivement d’abord. J’espère aussi que la salle sera pleine, et va pousser l’équipe comme elle l’a fait contre Chartres, parce que ça a été déterminant. Avec les joueurs, on en a tous bien besoin ! »

AMICALE LAÏQUE DE LA MADELEINE ÉVREUX BASKET

CE QU’IL FAUT SAVOIR

Évreux, un club historique du championnat

Fondée en 1962, l’ALM Evreux a bâti sa réputation par sa régularité au plus haut niveau depuis plus de quarante ans. Pensionnaire de LNB depuis sa création en 1987, le club ébroïcien a connu ses plus belles heures dans les années 90 avec l’accession en Pro A en 1995 sous l’impulsion de Bruce Bowen, futur champion NBA avec les Spurs de Tony Parker, et la première division jusqu’en 2001.

Evreux n’a plus quitté la Pro B depuis, ce qui a donné lieu a de belles empoignades face à Fos-sur-Mer ces quinze dernières années, notamment à l’époque de Rémy Valin, de 2009 à 2015. Le match de ce vendredi soir sera un choc de plus à inscrire dans l’histoire de deux des clubs emblématiques de la division ces quinze dernières années.

A l’aller : une première réussie

Les Fosséens avaient frappé fort d’entrée en l’emportant dès la première journée sur le parquet d’Evreux, 85 à 75. Après avoir mené pendant trois quart-temps, les Provençaux avaient résisté au retour des locaux à l’approche du « money-time » (70-70) en s’appuyant sur Mamadou « Petit » Niang et Mathieu Wojciechowski pour finir fort et arracher la victoire.

Mathieu Wojciechowski avait été élu MVP du match avec ses 19 points à 3/4 à 3-points, 9 rebonds et 2 passes décisives pour 25 d’évaluation. Qu’en sera-t-il ce soir ? Let’s Go BYers !

Le joueur d’en face : Aaron Levarity, maître de la raquette

Au sein de l’effectif assez complet d’Evreux, on compte notamment Aaron Levarity, qui fait partie des meilleurs intérieurs de Pro B. Meilleur rebondeur de la division devant Jonathan Jeanne (9/8 rebonds par match), le Bahamien figure également en quatrième position du classement des meilleures évaluations de la saison (17.7 par matchs).

Les Fosséens ont déjà été témoins de son activité sous les panneaux lors du match aller qu’il avait terminé à 37 d’évaluation, son record cette saison (17 points et 21 rebonds).

Un peu d’histoire : la première victoire de l’histoire du club en Playoffs

C’est contre l’ALM Evreux que le club fosséen a participé pour la première fois aux playoffs de Pro B, dès sa deuxième année en seconde division, lors de l’exercice 2010-2011. 4èmes de la saison régulière, les « Black&Yellow » avaient eu l’avantage de recevoir en premier et de lancer au mieux cette série en réalisant un superbe match remporté 76-62 à Parsemain, avant d’aller arracher le match 2 à Eveux (64-75), synonyme de qualification.

Sherman Gay avait terminé meilleur marqueur des deux rencontres (19 et 15pts). Rémi Giuitta et Mamadou Dia sont aujourd’hui les deux seuls « rescapés » de cette épopée qui s’était arrêtée au match 3 des demi-finales, contre la JSF Nanterre, futur championne de France (et d’Europe).

[Le sixième homme] Fabrice, le « Super Fan » survolté de la BYers Army

Les BYers ont la chance d’être accompagnés de merveilleux « sixièmes hommes » depuis tant d’années. Du charismatique speaker Daniel, à l’incontournable mascotte Fako, en passant par la Fanfare de Martigues ou le DJ renommé DJ Soon lors des matchs à Marseille. Ils sont autant de liens forts entre les joueurs sur le parquet et les supporters du club en tribunes.

Parmi ses principaux relais, Fos Provence Basket peut également être fier d’avoir le supporter ultime dans ses rangs : Fabrice Alteirac, alias « Le Super Fan » ! Source intarissable d’énergie, Fabrice mérite clairement son statut de supporter numéro 1 du club (comme l’a pu être « Lulu », à ses grandes années), avec sa façon unique d’emmener toute une tribune avec lui, par son enthousiasme et son sens du rythme !

C’est avec la même passion, la même envie de partager dans la bonne humeur, et d’accompagner son équipe jusqu’à la victoire qu’il se donne à 300% à chaque match. Ce nouvel épisode du « sixième homme » est l’occasion de mettre l’ensemble de son œuvre à l’honneur, alors que le rôle de la « BYers Army » aura encore toute son importance ce vendredi soir à l’occasion de la réception d’Evreux.

Salut Fabrice ! Pour commencer, peux-tu nous rappeler comment tu es devenu LE SUPER FAN de la « BYers Army » ?

Salut tout le monde ! Ça remonte à la saison 2019 je crois, après la première accession de Fos Provence Basket en première division. C’était en fait à l’initiative de la Ligue Nationale de Basket, qui avait organisé un grand concours national, pour élire le meilleur « Super Fan » de France. Le principe, c’était que chaque club désigne un fan qu’il voulait mettre en avant pour porter les valeurs du club, avec une vidéo de présentation. Je n’ai pas décroché le titre national, mais j’ai gardé celui de super fan de Fos-sur-Mer.

C’est une expérience que j’avais voulu faire parce que j’adore l’énergie qu’il y a sur ce terrain, j’adore les personnalités qui sont au sein du club, que ce soit l’équipe dirigeante, les bénévoles, les animateurs, les joueurs… Toute cette ambiance me plaît, et je voulais quelque part faire partie de ce groupe et amener mon petit plus. Voilà comment tout a commencé.

https://www.facebook.com/watch/?v=433766840609075

Quelle était ton histoire avec le club avant ça ? Tu étais un supporter de longue date ?

Mon arrivée dans le monde du basket est en fait très récente. Je crois que la première fois que j’ai vu un match de basket, ça devait être en 2016. À l’origine, je suis coureur à pieds, j’appartiens au FOCA, le Fos Olympique Club Athlétisme, qui est le club de course de Fos-sur-Mer. Et on s’entraîne sur le complexe sportif de Parsemain. Et un vendredi soir, après l’entraînement, il devait être 19h30, j’entends un grand brouhaha dans la Halle, à côté de là où on était garé.

Je m’y aventure, parce que quand il y a du bruit et de la lumière en général, je suis curieux de voir ce qu’il s’y passe. J’ai vu une vraie ambiance de match. C’était un match de préparation, contre Antibes de mémoire. Et là, j’ai vu des fous furieux, aller d’un bout à l’autre du terrain avec une vitesse folle, une ambiance folle, de la musique, des gens qui étaient heureux, qui applaudissaient. Ça m’a énormément plu et j’ai décidé de devenir absolument fan.

Ensuite je suis venu aux matchs au fur et à mesure. Et comme toujours, dès qu’il y a de la musique, de l’ambiance, je ne sais pas rester assis. Ça, c’est un de mes gros défauts, je ne sais rien faire assis lorsqu’il y a une telle énergie ! J’ai commencé à me mettre debout, à danser en haut des tribunes, à chaque interlude, à hurler mon soutien, et c’est effectivement comme ça que je me suis fait remarquer par les bénévoles, par la mascotte Fako, avec qui je suis très vite devenu pote. On a improvisé des pas de danse comme ça dans les tribunes, on s’est trouvé comme ça.

Comment tu décrirais ta mission en tant que super fan ? Qu’est ce qui te plaît dans ce rôle ?

Je dirais que je suis un relais, un relais d’énergie. Je prends vraiment l’énergie qui est sur le terrain, j’y mets mon petit plus et je la renvoie dans le public. J’essaie d’être un vecteur de force, d’être rassembleur, d’aller chercher les personnes par le regard, les mains, les gestes, par mon énergie, montrer une attitude guerrière dans le bon sens du terme, et de ne rien lâcher. De manière à ce que les gens se sentent envahis de cette énergie. Voilà mon rôle, faire en sorte que les gens, qui ne demandent finalement qu’une chose, de s’exprimer, puissent le faire de manière totalement libérée.

Je dis souvent qu’il suffit qu’il y en ait un qui commence pour que les autres s’y mettent, mais c’est vraiment ça. Ma mission, c’est d’être ce un, et de faire en sorte que les gens fédèrent cette énergie et la renvoie vers le parquet, parce que c’est là que c’est le plus important. Le sixième homme, ce n’est pas tellement moi, c’est véritablement le public, et c’est ce dont les joueurs ont vraiment besoin !

Quel est ton secret pour avoir autant d’énergie à chaque match ?

Pour l’énergie, il n’y a pas de secret, moi je me drogue ! (Rires). Mais c’est vrai en plus, je me drogue à la joie, à la bonne humeur, à la force qu’on me transmet… Au sport aussi puisque je m’entraîne beaucoup. Malgré le poids des ans, je continue à faire pas mal de sport, deux à quatre séances par semaine, 70 kilomètres de vélo. Je recommence aussi à courir. Et quand je m’entraîne pour des marathons, ce qui m’est arrivé, je peux faire 60 à 80 kilomètres de course.

Donc le cardio est là ! La force, l’envie et l’énergie aussi. Et puis quand tu es dans le mouvement, tu t’oublies complètement, tu vas jusqu’au bout de toi. Il m’est arrivé de finir des matchs totalement cuit, emporté par l’élan général. En moyenne, je fais entre 10 et 12 kilomètres par match.

Comment tu trouves l’ambiance de la Halle du Docteur Henri Giuitta ?

L’ambiance de la Halle est très particulière, parce qu’on a quand même un public de connaisseurs, donc tu ne la lui raconte pas. Si l’équipe n’est pas dans l’énergie, dans la volonté, ce qui a pu arriver sur certains matchs, c’est un public qui ne réagit pas. Par contre, dès qu’il y a une action vraiment enthousiasmante, un dunk, une remontée de balle, une feinte, un contre magnifique, véritablement, il s’enflamme très vite. Et c’est ça qu’on guette en fait, pour garder cette énergie le plus haut possible et pouvoir les faire revenir, rebondir à d’autres actions.

Il y a même eu des défaites qui ont été absolument magnifiques, où même si on a perdu, l’ambiance était complètement folle, parce que l’équipe avait donné tout ce qu’elle avait à donner. Ce n’est pas grave si on perd, ça reste un sport, mais à condition que les joueurs soient complètement investis. Et le public sait reconnaître ça.

Victoire ou défaite, l’équipe doit surtout être au rendez-vous, avec des joueurs qui ont envie de se « battre ». On a besoin de guerriers sur le terrain, comme ce sera encore le cas vendredi. C’est dans ces moments là que la Halle du docteur Henri Giuitta peut avoir une ambiance absolument folle. On ne l’appelle pas la « Fournaise » pour rien. C’est quelque chose de complètement fou.

Quels sont les matchs qui t’ont le plus marqué en terme d’ambiance ?

Il y a celui qu’on avait joué face aux Metropolitans 92 au Palais des Sports de Marseille, lors de la saison 2021-2022, avec la venue de « Wemby », qui n’était pas d’ailleurs dans son meilleur jour. On avait très mal démarré et finalement, on était très biens revenus. On leur avait tenu la dragée haute. On perd, mais d’un petit point. C’était un super match dans un Palais des Sports de Marseille complètement transcendé ce soir là, c’était très beau.

Et puis je dirais tout simplement le dernier match qu’on a gagné ici, face à Chartres. C’est aussi bête que ça, mais de passer à -20 pour finalement gagner le match sur un 3-points de Maxime Galin. Des matchs comme ça, ça marque, parce que tu vois l’engagement des joueurs. On a l’impression qu’ils sont au bout du monde, à -20, c’est très très loin quand tu démarres un quart-temps… Et puis finalement non. Tout est possible dans ce sport.

Des matchs comme ça, ce sont des soirées de folie, des matchs qui vont marquer l’histoire du club, qui vont marquer les supporters. Ce sont de très beaux matchs.

Qu’est ce que tu peux dire de l’importance du rôle du 6e homme ? Est ce que tu ressens également que les joueurs peuvent être galvanisés quand le public pousse ?

Les joueurs me le disent en permanence, vraiment. Ils entendent les cris, les encouragements, la chaleur, la ferveur, la rage qui se dégage du public lorsqu’il est transcendé. Et ça, ça les porte, ça les pousse à faire le dernier geste. Parce que c’est un sport qui est extrêmement dur. Ce sont des masses de 100, 110, 120, 130 kilos, qui se choquent, se fracassent les unes contres les autres. Pour les corps, c’est très difficile. Quand tu es au bord du terrain, tu entends ces chocs, on dirait des boxeurs ! C’est impressionnant, comme ça va vite, comment ça frappe fort !

Et quand ils sont épuisés, ce qui arrive, à peu près tout le temps en fin de match, le rôle du sixième homme, c’est de leur insuffler cette étincelle d’énergie supplémentaire, qui va faire que les joueurs vont aller chercher le pas de plus, le geste de plus, pour passer l’adversaire et pouvoir marquer le panier final. Oui, le rôle de sixième homme est ESSENTIEL dans ce sport, c’est évident. Et c’est le retour que j’ai de la part de l’ensemble des joueurs et du staff.

Comment tu abordes ce match de vendredi face à Evreux, ô combien décisif pour le maintien ?

On va y aller comme à la guerre, tout simplement ! Je vais y aller avec exactement le même tempérament de guerrier qu’aux derniers matchs. Je pense qu’il ne faut rien lâcher. Je vais tout faire pour insuffler cette énergie au plus près des joueurs .

En ce moment, je reste souvent en bas. Je pense qu’ils ont besoin qu’on soit là au plus près d’eux, qu’on les regarde dans les yeux. C’est très important ce qui se passe dans les yeux des uns et des autres. Qu’à chaque retour de temps mort, on soit là pour les encourager : « Allez les gars, on y va, on s’accroche, on est des vainqueurs, on est chez nous, on se bat, on donne tout ce qu’on a ». Je vais faire exactement ça, et physiquement comme mentalement, on va leur transmettre cette énergie maximum, de manière à ce que les joueurs puissent donner la leur. Et faire en sorte que le public suive, qu’il s’amuse et qu’il ait aussi envie de donner à cette équipe.

Je pense qu’on peut y arriver. Si on bat Evreux, on fera un grand pas en avant pour rester en Pro B. Il faut gagner ce match, c’est une finale, comme chaque match qu’il nous reste à jouer, mais celle là est extrêmement importante, immanquablement. Et donc on va la gagner !