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Auteur/autrice : admin

JAMAR DIGGS : « LE TITRE DE MVP AURAIT PU ÊTRE ATTRIBUÉ À CHACUN DES JOUEURS DE L’ÉQUIPE »

Jamar, on a vu un homme en mission dimanche sur le parquet, un général, un guide. A quel point tu tenais à ce trophée ?

Je suis très heureux de remporter ce trophée. C’était l’un de mes objectifs pour cette saison, de gagner la Leaders Cup, et nous l’avons fait. Je suis très heureux pour notre équipe. Après ma défaite en finale de la Leaders Cup en 2018 (avec Rouen aux côtés de JB Maille, face à Roanne), je voulais vraiment remporter ce trophée cette année.

Cerise sur le gâteau, tu as également remporté le trophée de MVP. Qu’est ce que ça fait ?

Le MVP aurait pu être attribué à chacun des joueurs de l’équipe, car chacun d’entre nous s’est battu et a tout fait pour gagner. Mais de remporter un tel trophée aussi personnellement, c’est un sentiment agréable.

Comme tu le dis, c’est aussi une victoire d’équipe. Ressens-tu un état d’esprit particulier dans cette équipe cette saison comme l’ont évoqué Rémi et Edouard ?

C’est vrai qu’on a un effectif assez profond, et qu’on se bat tous les uns pour les autres. C’est pour ça que cette victoire, c’est pour tout le monde, les blessés et les joueurs malades. On se bat tous à l’entraînement chaque jour pour remporter ce genre de choses en tant qu’équipe. Et de l’avoir fait avec six pros, ça montre juste qu’on est un groupe qui ne lâche jamais.

Quel était le plan de jeu ? Défendre aussi dur que possible sans se retrouver mouillé par les fautes ?

Le plan de jeu principal était de gérer le tempo. Notre force est de jouer vite, mais sans beaucoup de remplaçants, nous devions contrôler quand jouer vite et gagner quand jouer plus lentement. Nous devions être intelligents pour tenir les 40 minutes, et là-dedans, il y avait comme impératif de ne pas commettre de faute.

Allan Dokossi a été la révélation de cette compétition. Que peux-tu dire de lui ? Es-tu impressionné ?

Allan a vraiment élevé son niveau de jeu, c’est vraiment un talent, un joueur spécial. Comme il est jeune et qu’il apprend encore, sa motivation pour être le meilleur est incroyable à voir. Il travaille et se bat tellement fort pour tout et ça se voit sur le terrain !

Nik Caner-Medley a aussi fini fort. Votre expérience a tous les deux a aussi permis de faire la différence, notamment sur la fin ?

Tout le monde connaît le CV de Nik et le fait que ce soit le joueur qui a le plus d’expérience au plus haut niveau. Il a joué tellement de matchs et s’est retrouvé dans tellement de situations. Lui et moi avons parlé juste avant ce match du fait que nous étions le type de joueurs qui élevons notre niveau de jeu au plus haut niveau et du fait que c’est ce que nous allions faire ce soir. Il a été incroyable et je suis heureux pour lui et pour l’équipe.

LA LEADER’S CUP PRO B POUR NOS BYERS !

Ils l’ont fait ! Même si l’ambiance particulière due à la pandémie de Covid-19 et l’absence de nos bruyants supporters a un peu gâché la fête, les Black & Yellow sont allés au bout d’eux-mêmes afin d’arracher la victoire et de décrocher cette première Leaders Cup de Pro B dans l’histoire du club ! Dans toute la France et même au-delà, tous les fans de la formation de Rémi Giuitta ont ainsi été consolés en voyant leur équipe favorite briller en clair, sur La Chaîne L’Equipe !

Face à Quimper, et avec seulement six joueurs professionnels, les BYERS ont su se serrer les coudes pour ne pas passer à côté du rendez-vous. Dès les premiers instants, on a ainsi senti une équipe déterminée, à l’image d’Allan Dokossi, révélation de cette compétition, qui a lancé son équipe d’un dunk en contre-attaque.

Le trio Choquet-Diggs-Caner-Medley a pris le relais au scoring afin de créer un premier écart (32-25) auquel Quimper a rapidement répondu pour revenir à 35-33 à la mi-temps. La rencontre restait équilibrée au retour des vestiaires. Il a ainsi fallu attendre la fin du troisième quart-temps pour voir les Provençaux se détacher à nouveau, notamment grâce à trois paniers de Nik Caner-Medley, deux lancers d’Edouard Choquet et un panier à mi-distance d’Allan Dokossi (48-42).

Les BYERS ont ensuite montré qu’ils ne voulaient pas lâcher le morceau et s’adjuger le trophée avec autorité. C’est ce que la paire Diggs-Caner-Medley a réussi à faire en claquant deux paniers à 3 points qui ont donné le ton. Allan Dokossi a été un précieux lieutenant dans le sprint final que Jamar Diggs et Nik Caner-Medley ont marqué de leur empreinte afin de faire passer le score à 65-47. Même si les deux auraient pu être élus MVP, c’est Jamar Diggs qui a été choisi pour son match taille patron (16 points, 8 passes décisives).

Mais l’important était ailleurs. En effectif réduit, ce sont tous les Fosséens, vainqueurs 68-57, qui ont été héroïques et qui ont participé à ce succès collectif. En plus d’avoir écrit leur nom dans l’histoire du club, les BYERS décrochent également leur place assurée pour les playoffs d’accession qui se dérouleront en fin de saison !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Ça fait beaucoup de bien. C’est une grosse satisfaction. Je suis vraiment très fier de mon équipe, parce que, dans le contexte difficile qu’on connaissait, on a quand même montré un investissement défensif incroyable. Laisser cette équipe de Quimper, dont on connaît la qualité, à 57 points, c’est une vrai prouesse. On est dans la lignée de ce qu’on fait depuis le début de saison, en étant très présent défensivement. C’est ce qui a fait la différence.

On a su rester concentré sur les aspects défensifs, sur ce qu’on voulait faire, en cassant notamment leur jeu de passes. Ils ont eu du mal à chaque fois à trouver des shoots ouverts, des décalages et ils n’ont pas pu mettre en place leur fluidité habituelle. Pour tout ça, je suis vraiment très fier d’eux. Les gars sont lessivés, mais personne ne triche, il y a un état d’esprit conquérant qui est beau à voir pour un coach.

Particulièrement cette saison, je trouve qu’on a une âme, même malgré les absents. Je crois qu’il n’y a rien à redire sur l’état d’esprit de cette équipe. Tout le monde a répondu présent, au même niveau. Offensivement, on a aussi bien géré, notamment dans le dernier quart-temps, notamment en appuyant là où il fallait, au moments opportun »

DES NOUVELLES DE LUCAS HERGOTT EN PLEINE RÉÉDUCATION

Comment tu te sens, comment se passe ta rééducation ?

« Ça se passe plutôt très bien. Au début, les progrès c’est centimètre par centimètre, degré par degré sur les amplitudes, les flexions, les extensions. Depuis quelques jours, je commence à marcher de manière plutôt correct. C’est positif. La route est encore longue afin d’être autonome sur la marche, en matière de renforcement, mais je vois déjà les progrès. »

Quel va être ton programme dans les prochaines semaines, prochains mois ?

« Je reste à Capbreton encore une semaine. L’idée, c’est de rattraper le retard de la jambe droite par rapport à la jambe gauche. Une fois que ce sera fait, il faudra travailler en sécurité pour le genou en renforçant tous les muscles qui entourent le genou. Pour la course en ligne droite, ce sera en janvier, février. Et après ça, je pourrais intégrer du ballon et de la course basket. »

Est-ce que ce n’est pas trop compliqué d’être loin de l’équipe dans des moments comme ça ?

« Je ne peux pas jouer mais les autres non plus mis à part la Leader’s Cup. Mais je suis content quand je vois les matches. Ils performent et ils arrivent à faire quelque chose. Il y a forcément de la frustration mais je suis content pour eux, pour le club. C’est quelque chose que les gars méritent. Je prends ça de manière positive et ça me réjouit quand le club et les coéquipiers gagnent. Je suis toujours au contact des autres même si je suis blessé et loin. »

UNE FINALE POUR MARQUER L’HISTOIRE !

Les Fosséens disposeront de l’avantage du terrain même si la rencontre se déroulera à huis-clos. La formation de Quimper, entraînée par le Marseillais Laurent Foirest, ancien international français, notamment médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Sydney, dispose de nombreux atouts. Mais les BYers, mêmes diminués, ont prouvé lors des tours précédents qu’ils étaient capables de relever les défis les plus fous.

Celui-ci en est un de plus : marquer l’histoire du club en remportant une première Leaders Cup ! L’enjeu de la rencontre ne se limitera pas à la ligne que rajoutera l’équipe victorieuse à son palmarès puisque le vainqueur de la finale bénéficiera également d’une place assurée pour les prochains playoffs d’accession.

Un chiffre : 2

Comme le nombre de joueurs fosséens qui ont déjà remporté la Leaders Cup. Karim Atamna a en effet été de l’aventure antiboise qui a sacré le premier vainqueur de la Leaders Cup de Pro B, en 2015. Les Sharks l’avaient alors emporté 56-54 face à Souffelweyersheime. Le deuxième joueur est également un élément d’expérience du groupe puisqu’il s’agit de Nik Caner-Medley. L’intérieur « Black&Yellow » a quant à lui remporté le trophée à l’étage supérieur, avec Monaco lors de la saison 2016-2017 (95-91 face à Nanterre).

A noter que Jamar Diggs a pour sa part disputé une finale de Leaders Cup, perdue avec Rouen en 2019, aux côtés d’un certain Jean-Baptiste Maille. Les Rouennais avaient alors buté sur l’équipe de Roanne, emmenée par David Jackson, qui évoluera ce dimanche dans les rangs quimpérois.

Actualité : Nik Caner-Medley monte en température

Nik Caner-Medley a dégainé. Aux côtés du rayon de soleil Allan Dokossi, Nik Caner-Medley a également profité des deux derniers matchs de Leaders Cup pour monter en puissance. Face à Nancy en demi-finale, le nouvel intérieur fosséen a ainsi rendu une belle copie récompensée par le titre de MVP du match, avec 21 points, 6 rebonds, 4 passes décisives et 2 d’interceptions (23 d’évaluation). Les BYers vont encore avoir besoin d’un grand Nik Caner-Medley se dimanche, notamment face à la paire Etou-Djimrabaye qui a également brillé en demi-finale. Allez Fosséens !

Un peu d’histoire : Laurent Foirest comme à la maison

Fos Provence Basket a le plaisir de retrouver Laurent Foirest pour cette grande finale, un joli clin d’œil de l’histoire, le coach de Quimper, pierre angulaire de la réussite de son club depuis 2015, étant un pur produit provençal.

Né à Marseille où il a marqué ses premiers paniers (à l’ASPTT Marseille puis à l’Uspeg), l’ancien ailier dispose en effet d’un parcours et d’un palmarès longs comme les bras (six fois champion de France, deux fois MVP de Pro A, médaillé d’argent aux JO de Sydney, champion d’Espagne, entre autres). Après avoir hésité au moment de sa reconversion, l’international français aux 150 sélections s’est pleinement engagé dans le coaching en 2014.

Et après une première expérience réussie au poste d’assistant coach de l’Equipe de France A’, Laurent Foirest a relevé le challenge quimpérois en remplaçant Hugues Occansey en décembre 2015 et ramenant habilement le club en Pro B en une saison et demie. Cerise sur le gâteau, il a également été nommé assistant coach de Vincent Collet en Equipe de France en avril 2017 tout en continuant à faire progresser ses « Béliers » au fil des années, preuve en est avec cette place en finale.

Flashback : Pierre Pelos au buzzer !

Les BYers ont remporté deux de leurs trois dernières confrontations en championnat face à Quimper (un revers en 2019-2020, deux succès en 2017-2018). La victoire des hommes de Rémi Giuitta en terre quimpéroise le 12 janvier 2018 avait notamment été marquée par ce panier au buzzer signé Pierre Pelos pour offrir la victoire aux siens (68-70).

Menés de 14 points en deuxième mi-temps, les « Black&Yellow » avaient trouvé les ressources pour l’emporter sur le fil, grâce à une remise en jeu parfaite de Xavier Gaillou pour son intérieur bien placé qui a ainsi pu conclure sous le cercle.

NOS BYERS EN FINALE DE LA LEADER’S CUP !

Ils l’ont fait ! Malgré une cascade de forfaits (Hergott, Burrows et Hernandez blessés, McClain et Kaba positifs au Covid-19), les BYERS ont déjoué les pronostics face à Nancy qui restait sur une grosse performance à Blois. Une nouvelle fois, Allan Dokossi a tiré son épingle du jeu avec 18 points, bien imité par Nik Caner-Medley et ses 21 points, 6 rebonds et 4 passes. Devant de bout en bout, Fos Provence Basket s’impose finalement 76-65 pour s’offrir une finale de gala contre Quimper sur le parquet de Parsemain. Ce sera dimanche à 14h15 avec une retransmission en direct sur la chaîne L’Equipe.

Les réactions de Rémi Giuitta et Jean-Michel Mipoka au micro de Maritima ci-dessous.

Box score : Dokossi (18), Degre, Choquet (11), Massa, Caner-Medley (21), Mipoka (10), Atamna (8), Diggs (8)

COVID-19 : LA DEMI-FINALE ENTRE NOS BYERS ET NANCY PERTURBÉE

« Nous sommes dans une actualité plutôt inquiétante au niveau du Covid-19, avec des conséquences directes sportives sur l’équipe qui sera présentée ce soir. Sans rentrer dans les détails, on a enregistré cinq contaminations au Covid-19 depuis jeudi soir dont trois touchent le groupe pro, notamment l’entraîneur Rémi Giuitta, qui a été déclaré positif dimanche matin.

Dans un souci de faire l’état des lieux, le club a immédiatement testé tout le groupe pro dimanche après-midi en tests rapides antigéniques. Aucun joueur n’a été positif à part Ousmane Kaba qui s’entraîne avec le groupe pro même s’il est habituellement pensionnaire de l’équipe de Nationale 3. On a décidé de renouveler les tests chaque jour. Hier, les tests PCR ont révélé que Kevin McClain était lui aussi positif et ne sera donc pas sur le terrain ce soir.

À ça, s’ajoutent les blessures de Jaraun Burrows et Sullivan Hernandez. On a décidé de re-tester tous les joueurs ce mardi. On attend les résultats, mais s’il y a des joueurs déclarés positifs dans l’après-midi, ils seront écartés de l’équipe. On assumera les conséquences sur l’affaiblissement de notre roster ce soir.

Si on se met dans cette situation, c’est parce que le club a décidé de mettre en avant ses valeurs, à savoir de garantir et sécuriser la santé des joueurs, de leurs familles, de leurs proches, y compris des adversaires. Car si on s’en était tenu au protocole de la ligue, que nous appliquons et que nous respectons, c’était les tests du lundi 9 novembre qui faisaient foi pour le match de ce soir.

Comme Rémi a été positif et vu qu’il a été en contact avec les joueurs vendredi soir, dans le vestiaire notamment, on ne pouvait pas se dire : ‘On va faire comme s’il ne s’était rien passé. On va remettre les mêmes joueurs sur le parquet ce mardi soir’. C’était impossible de faire ça par rapport à notre vision des choses. Donc on a décidé de tester tous les joueurs jusqu’au dernier moment pour être « sûrs » d’éliminer le risque de mettre un joueur positif sur le parquet ce soir.

On est conscients que quoiqu’il arrive, il n’y aura pas de risque zéro puisqu’il y a une période d’incubation à respecter pour les cas contacts. D’après la ligue, ce risque est pris quasiment constamment et on ne peut pas l’éliminer. On prend acte. Par respect pour nos adversaires, on a tenu Nancy informé de la situation. Le club de Nancy nous remercie pour notre bienveillance, comprend la situation et est même conscient que l’équité sportive est mise à mal.

Il se peut que d’autres joueurs soient déclarés positifs, on les éloignera alors du contexte du match. On aborde ce match dans des conditions très particulières. Nous avons sollicité la ligue pour avoir un report du match, ce qui a été refusé, le protocole ne permettant pas de report du match. Pour que ça se produise il faudrait avoir moins de sept joueurs pros sous contrat, ou zéro coach apte. Les joueurs blessés sont aussi pris en compte et sont considérés comme disponibles… même blessés. Il faudrait au total cinq joueurs positifs pour que le match soit reporté ou que le coach adjoint, Karim Remil, soit positif.

La ligue s’est arc-boutée sur le protocole, le calendrier très chargé… On prend acte, on respecte ce choix. Mais on tient à faire savoir qu’on aurait apprécié de pouvoir échanger sur une solution possible. Il faut quand même tenir compte du fait qu’on joue dans cette période très compliquée, on fait l’effort de jouer à huis clos. On investit pour une production TV, ce qu’on va faire pour la deuxième fois de suite.

Malgré tous les désagréments, j’ai voulu qu’on la conserve, car c’est important pour la BYERS Family et les partenaires. Mais on prend le risque de faire une production TV pour une éventuelle déculottée si d’autres joueurs venaient à être déclarés positifs dans la journée. On assumera. On va faire face.

Le groupe est combatif et a envie de se qualifier en finale. C’est quand même une belle aventure, on tient à cette compétition qui donne en plus des points au ranking de fin d’année si jamais la fin de saison régulière n’arrivait pas à son terme. On fera tout pour honorer nos couleurs malgré l’absence de notre coach mais nous tenions à faire savoir que nous avons privilégié la santé au détriment de notre compétitivité sur le terrain. On fait confiance à Karim et à nos joueurs. »

LEADER’S CUP : NANCY, POUR UNE PLACE EN FINALE

Après un sans-faute lors de la phase de groupes de la Leaders Cup, les BYers ont gravi une première marche en s’imposant 78-73 en quart de finale face à Souffelweyersheim. En demi-finale, ce mardi soir à partir de 20h30 à la Halle Parsemain, c’est un nouvel obstacle de choix qui attend les coéquipiers d’Allan Dokossi. Le Sluc Nancy sort en effet d’une prestation remarquable à Blois en quart de finale (86-107) et il faudra sortir un match plein afin d’accéder à la finale, ce qui constituerait une première dans l’histoire du club.

Le jeu en vaut la chandelle puisqu’au delà de la récompense promise au vainqueur, à savoir une place garantie pour les prochains playoffs d’accession, Fos-sur-Mer est assuré de jouer à domicile en cas de finale, un match qui sera en plus retransmis en direct sur La Chaîne L’Equipe ! Mais avant de penser à tout ça, place au choc face au Sluc qui sera notamment emmené par Ron Lewis, ancien fosséen en 2018-2019 lors de la première aventure des BYers en Jeep Elite. La rencontre sera à suivre en direct sur LNBTV et la chaîne Sport en France.

Le mot du coach, Rémi Giuitta : « Je trouve que Nancy possède une équipe très talentueuse qui surfe sur une belle adresse à 3 points et un vrai jeu de passes grâce à une circulation de balle très rapide permettant de décaler les shooteurs. Je m’attends à une équipe qui sera très dure à manœuvrer. Elle sort du meilleur match de sa saison face à Blois et se présentera en pleine confiance à Parsemain. »

Un peu de chiffres :

31. Soit l’évaluation d’Allan Dokossi (21 ans), son nouveau record en carrière, à l’issue du quart de finale remporté vendredi dernier face à Souffelweyersheim. Hyperactif, le jeune poste 4 fosséen issue de la BYers Academy a compilé 20 points, 12 rebonds, 3 contres et 1 interception afin de terminer la partie en étant élu MVP de la rencontre. Cerise sur le gâteau, Allan dunke aussi, et le fait plutôt bien. Un plaisir pour les amateurs de showtime !

51,7% : Soit le pourcentage irréel de réussite à 3 points des Nancéiens à Blois vendredi. Le Sluc a ainsi signé un joli 15/29 dans l’exercice afin de faire exploser la défense de l’ADA. D’autres chiffres qui témoignent de l’extraordinaire performance offensive des Lorrains vendredi : les 31 passes décisives sur les 36 paniers inscrits, ainsi que l’évaluation collective, 134. Les Fosséens sont prévenus.

La saison passée : Nancy sur le fil

De nombreux matchs avaient basculé du mauvais côté en début de saison dernière. Ce fut le cas de la réception de Nancy à l’occasion de la 13e journée le 28 décembre 2019. Alors qu’ils avaient fait toute la course en tête durant trois quart-temps, les BYers avaient craqué sur la fin, s’inclinant sur le plus petit des écarts (68-69). C’est l’ancien fosséen Ron Lewis, auteur de 27 points, qui avait inscrit le panier de la gagne. Et si l’heure de la revanche avait sonné ce soir ?

Un peu d’histoire : Ron Lewis, gâchette du SLUC

Parmi les nombreux joueurs dont les BYers devront se méfier ce soir, on trouve le meneur-arrière shooteur Ron Lewis. Ce dernier connaît bien la Halle Parsemain pour y avoir évolué durant la saison 2018-2019 en Jeep Elite, un exercice durant lequel il a tourné à 15.3 points, 3.5 rebonds, 3.4 passes décisives avec une aptitude particulière pour le shoot extérieur (37.5% de réussite sur la saison). Même à 36 ans, Ron Lewis n’a rien perdu de son talent et est toujours capable de passages de folie, comme lors du dernier match qu’il a débuté en scorant 13 points dans le seul premier quart-temps. Côté fosséen, Jean-Michel Mipoka, une autre gâchette, a également évolué à Nancy en Jeep Elite. C’était lors de la saison 2013-2014