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Auteur/autrice : Romain

Pro B – J24 : les BYers sont maudits !

Quelle semaine encore particulièrement frustrante pour les hommes de Rémi Giuitta qui n’ont pas été récompensés de leurs efforts hier encore pour leur deuxième derby en quatre jours, à la maison cette fois, face au HTV.

On a eu droit à un vrai derby, dans lequel chaque possession et chaque détail ont compté, pour en arriver à un « money-time » irrespirable à l’issue duquel les Varois ont réussi à arracher la victoire.

Comme face à Nantes, les « Black&Yellow » ont souvent été en tête au score, prenant le meilleur en fin de premier quart-temps (22-18) puis juste avant la pause grâce au tandem Young-Turner III (39-32). Hyères-Toulon a répondu au retour des vestiaires en passant à son tour devant juste avant le dernier acte (51-52).

Encore une défaite sur le fil

Toute l’équipe a alors fait corps pour repousser les assauts du HTV afin d’aborder le « money-time » avec 5 longueurs d’avance sur un 3-points exceptionnel de Robert Turner III (64-59). Mais comme face à Nantes, la fin de match a été moins maîtrisée. Brandon Young a réussi à retarder l’échéance par deux fois en réponse aux deux paniers coup sur coup de Daniel Sackey et au 3-points de Zeke Moore (69-66).

Mais le Hyères-Toulon a su garder son sang-froid jusqu’à la fin, avec un 4/4 au lancer de la paire Knezevic-Eugene pour reprendre l’avantage à 6.5 secondes de la fin. Robert Turner III a alors hérité d’une position presque trop parfaite, tant il s’est retrouvé libre pour exécuter un tir à mi-distance comme il en a mis des milliers. Malheureusement pour les BYers, sa tentative n’a cette fois pas trouvé la cible, et le HTV est reparti vainqueur du derby, 70 à 69.

Même si le sort semble s’acharner, ce n’est pas le moment de lâcher. Place au repos et à la trêve internationale avant de repartir au combat avec deux déplacements au programme : le 28 février sur le parquet de Pau-Lacq-Orthez et le 7 mars à Rouen.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« J’ai l’impression que le ciel nous tombe sur la tête à chaque fois, qu’on nous a jeté un sort. C’est très dur à vivre, et encore plus pour moi car vous connaissez mon attachement pour mon club et pour mon équipe. On ne fait pas toujours bien tout ce qu’il faut et en face, il y a eu une belle équipe du HTV, qui défend fort, agressive…

Rob, vous le connaissez, des shoots comme ça, il en a mis mille. On ne peut pas être plus ouvert. Ça aurait été un tir forcé, un step-back en tombant, je me serais agacé. Là, on a exécuté le système à merveille, il ne pouvait pas être plus ouvert. C’était pour lui ou Brandon en fonction du choix défensif. Ça c’est le basket par contre, malheureusement. J’ai l’impression que la pièce ne tombe jamais de notre côté, donc c’est sûrement qu’on y est pour quelque chose aussi. On va bien analyser et réfléchir à quelles solutions on peut trouver pour enrayer cette dynamique ».

Pro B – J24 : bien terminer face au HTV avant la trêve !

La saison 2024-2025 a fêté le retour du HTV en Pro B et donc d’un derby savoureux qui a rythmé les parcours respectifs des deux clubs dans les années 2010. Si les Varois réalisent un beau parcours pour un promu (16e), il y a urgence dans les rangs fosséns (18e), encore battus de peu mardi à Antibes (95-91).

Les Provençaux ont ainsi enregistré leur cinquième revers de la saison à 5 points ou moins d’écart. On connaît l’importance des détails, particulièrement dans un championnat aussi homogène que la Pro B, et il faudra encore en prendre le plus grand soin ce vendredi dans un soir de derby, où chaque possession vaudra son pesant d’or !

La formation du HTV est identifiée comme une équipe rugueuse, qui sait jouer dur dans le bon sens du terme et mettre de l’intensité. Pratiquement de retour au complet, les « Black&Yellow » ont les atouts pour rivaliser dans l’agressivité et sortir de cette mauvaise passe.

Vendredi dernier contre Nantes, les supporters des BYers avaient été exceptionnels en encourageant les troupes de Rémi Giuitta jusqu’à la dernière seconde. Sur ce match encore, le dernier avant une nouvelle trêve internationale, les coéquipiers de Lucas Bourhis auront besoin de tout votre soutien pour mener leur mission à bien !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Pour moi c’est clair, il faut vraiment qu’on aborde le match comme une finale, dès maintenant. On est quand même en situation d’urgence comptable. On a été très patients depuis le début. Comme tout le monde le sait, on a dû faire face à une cascade de blessures toutes les plus improbables les unes que les autres, mais à un moment donné, tout ça n’excuse pas le manque de dureté, de combativité. Même si on est capable de le faire à l’image du match d’Aix-Maurienne et d’autres, ou par séquence, comme ça a été le cas à Antibes, l’irrégularité qu’on affiche dans ce secteur, ça me déçoit et ça me fâche.

C’est l’approche mentale qui doit faire la différence, et ce côté guerrier, comme on l’a eu la saison dernière sur les trois derniers matchs par exemple. On doit se remettre dans cette situation dès demain, et jusqu’au 15 mai ».

HYÈRES-TOULON VAR BASKET

CE QU’IL FAUT SAVOIR

Un promu aux dents longues

Nos amis varois sont de retour en Pro B cette saison ! Relégué administrativement Nationale 3 en 2018-2019, le HTV a réussi à grimper les échelons pour parvenir à revenir à Pro B après une saison 2023-2024 couronnée de succès en Nationale 1 sous la houlette de Jean-Louis Borg, l’un des coachs historiques de l’équipe.

Pour un promu, Hyères-Toulon s’est montré ambitieux et a été récompensé avec déjà huit victoires au compteur. L’équipe est réputée comme difficile à manœuvrer, très agressive et intense des deux côtés du parquet, fidèle à la philosophie de son coach. Un état d’esprit qui colle parfaitement avec l’atmosphère d’un derby, comme ce vendredi soir. Ce sera aux Fosséens de faire preuve d’au moins autant de force de caractère pour en sortir vainqueur ! Let’s Go BYers !

A l’aller

En décembre dernier, les Fosséens avaient chuté sur la fin après avoir livré une bonne prestation lors des trois premiers quart-temps. A + 9 à la pause, les coéquipiers de Brandon Young, qui effectuait son premier match sous ses nouvelles couleurs, avaient fini par craquer sur le fil (84-80), avec quelques erreurs dans le « money-time » qui ont coûté cher à l’arrivée. L’heure de la revanche a sonné !

Le joueur à suivre : Zeke Moore

Hyères-Toulon est plutôt le genre d’équipe d’où le danger peut venir de partout. A surveiller, tout de même Zeke Moore, qui fait partie du top 10 des meilleurs marqueurs de la ligue avec 15.3 points par match. L’ailier du HTV avait notamment réservé le meilleur match de sa saison face à Fos Provence Basket à l’aller avec 21 points et 5 rebonds pour 19 d’évaluation.

Un peu d’histoire

13 octobre 2015 : Derrick Obasohan signe son arrivée à Fos-sur-Mer

Les deux clubs voisins ont eu l’honneur de voir plusieurs joueurs emblématiques porter leurs deux maillots, comme Clément Cavallo, mais aussi Derrick Obasohan, qui a effectué une saison sensationnelle avec le HTV en 2010-2011 en Pro A, terminant meilleur marqueur de la division !

Quatre ans plus tard, l’arrivée de Derrick Obasohan a été un événement pour Fos Provence Basket. Hasard du calendrier, l’ailier international nigérian a dû affronter son ancienne équipe de Hyères-Toulon au Palais des Sports de Marseille pour son tout premier match sous ses nouvelles couleurs.

L’inspecteur Derrick n’avait pas fait de sentiment puisqu’il avait signé son arrivée avec 31 points et le tir de la gagne (86-85).

Pro B – J23 : encore des regrets pour les BYers à Antibes

Le constat est à peu de choses près le même depuis des mois, il ne manque pas grand chose à cette équipe pour faire la bascule, et le match de mardi soir à Antibes en a été la preuve de plus.

Malgré une fin de première mi-temps mal gérée avec trois ballons perdus de suite qui ont rappelé des mauvais souvenirs après la défaite face à Nantes vendredi (49-38), et face à des Sharks qui ont tout tenté pour enfoncer le clou après le repos, allant jusqu’à mener de 18 points à 6 minutes de la fin (84-66), les « Black&Yellow » n’ont jamais lâché.

Comme les Antibois l’avaient fait à l’aller, les Provençaux ont alors réussi à remettre la pression sur les locaux en enchaînant les actions décisives, en défense comme en attaque. Possession après possession, les BYers sont revenus à -4, avec même une interception et un ballon pour relancer complètement le match à 90-86. Mais ces cinq minutes d’euphorie, marquée par les 3-points de Robert Turner III et Damien Bouquet, le dunk de Mamadou « Petit » Niang et l’activité de la paire Young-Wojciechowski n’ont pas suffi pour inverser la tendance sur le fil.

Avec sang-froid, c’est Garlon Green, ancien BYer, qui a délivré Antibes d’un panier à 3-points dans les dernières secondes afin d’assurer la victoire pour les Sharks, 95-91.

Les Fosséens auront une nouvelle occasion de relever la tête face à Hyères-Toulon ce vendredi à domicile pour un nouveau derby qui promet. Plus que jamais, les coéquipiers de Willan Marie-Anaïs auront besoin de votre soutien !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Pro B – J23 : soir de derby face à Antibes !

Pas le temps de gamberger, l’heure est déjà venue de retrouver les terrains ! La semaine s’annonce bouillante pour les coéquipiers de Brandon Young avec deux derbies au programme, et un premier déplacement à Antibes qui se profile dès ce soir !

Pour les Fosséens, il sera question de tout faire pour essayer de repartir de l’avant après avoir subi un parfait braquage en règle de la part de Nantes vendredi soir à la maison (76-81). Si les « Black&Yellow » ont encore souffert dans le « money-time », on a vu de très bonnes choses pendant 35 minutes et c’est ce sur quoi il faudra se focaliser pour rivaliser sur les terres antiboises.

Même si les Sharks restent sur cinq défaites de suite, l’effectif azuréen a de nombreux atouts à faire valoir, comme Antoine Eïto et Samir Gbetkom sur les postes arrières, le shooteur Bathiste Tchouaffé, l’intérieur Abdoulaye Loum ou le poste 3-4 Garlon Green, qui a évolué à Fos en 2022-2023 en Betclic Elite, dont on connaît le talent et le jump !

A l’aller, les hommes de Rémi Giuitta avaient réussi à arracher la victoire dans un match haletant jusqu’à la dernière seconde (84-83). Tout est encore réuni pour qu’on vive un nouveau derby électrique ce soir  !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Rencontre à suivre sur LNBTV à partir de 20h30

Pro B – J22 : les Nantais ont réussi le hold-up parfait…

« Cruel », Rémi Giuitta a résumé en un mot l’issue de cette soirée avec un nouveau match perdu sur le fil face à Nantes (76-81) et une mauvaise opération au classement. Pendant 40 minutes, les BYers ont pu compter sur le soutien d’une Halle du docteur Henri Giuitta acquise à leur cause. Et malgré les blessures de Maxime Galin et Willan Marie-Anaïs, puis l’expulsion de Junior Etou en début de match, les « Black&Yellow » ont tout de même maîtrisé leur sujet pendant plus de trois quart-temps (60-52).

Tour à tour, Mathieu Wojciechowski, Vincent Vent et Mamadou « Petit » Niang avaient parfaitement secondé le tandem Turner III-Young (18 points chacun) pour permettre à Fos Provence Basket de rester en tête.

Mais Nantes n’a jamais lâché, et a réussi un braquage parfait dans le final, emmené par un Kyle Liddley injouable (28 points, 7 passes décisives) et un Johan Lofberg auteur du 3-points victorieux à 15 secondes de la fin pour climatiser la salle (74-78).

Battus 81-76, les Fosséens vont rapidement devoir digérer ce nouveau coup dur et se remobiliser alors qu’un déplacement à Antibes se présente dès mardi, puis la réception du HTV vendredi prochain. La maladie va finir par quitter le groupe, l’effectif retrouve de l’ampleur et il y a encore de quoi espérer de bonnes choses pour la suite !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« C’est une défaite très cruelle, surtout dans un match aussi important comptablement et psychologiquement aussi, vu notre contexte. C’est cruel, parce que je ne pense pas qu’on mérite de perdre. Mais Nantes n’a rien lâché. A chaque fois qu’on a réussi à mettre un petit éclat, on n’a jamais su tuer le match. Et notre gestion de fin de match a été catastrophique, dans la réussite et la justesse ».

Pro B – J22 : Les BYers ont une revanche à prendre face à Nantes

Mobilisation générale attendue dans l’antre des BYers ce soir ! Un nouveau choc se présente pour les hommes de Rémi Giuitta avec la réception de Nantes, 19e au classement avec seulement une victoire de moins que les Fosséens.

Malgré la loure défaite concédée à Denain vendredi dernier dans un contexte très difficile, les coéquipiers de Brandon Young restent plus déterminés que jamais et vont aborder ce match avec un état d’esprit revanchard au regard de la défaite concédée à l’aller.

Les « Black&Yellow » comptent également sur le soutien indéfectible de leurs supporters dans ces moments délicats pour jouer à fond le rôle de sixième homme, à pousser et encourager jusqu’au buzzer final. Désormais coachés par Rémy Valin, les Nantais restent sur un succès retentissant face au leader boulazacois (78-70), avec notamment 29 points de Kyle Riddley.

Tous les ingrédients sont réunis pour vivre encore une grande soirée de basket avec du spectacle, de l’intensité et de grandes émotions, en espérant que les BYers nous fassent vibrer comme il y a deux semaines face à Aix-Maurienne (99-86).

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« On aborde ce match avec encore pas mal d’incertitudes, ce qui n’est jamais l’idéal pour préparer un match aussi important. Mais on va faire avec. On est un peu habitués maintenant. On va se serrer les coudes et tout faire pour aller chercher la victoire et laver l’affront du match aller également ».

NANTES BASKET HERMINE

CE QU’IL FAUT SAVOIR

Rémy Valin de retour à la maison

C’est avec un grand plaisir que Fos Provence Basket va recroiser le chemin de Rémy Valin, qui a été sollicité par Nantes en cours de saison pour essayer de redresser la barre. Emblématique entraîneur de Pro B, avec notamment de belles épopées à Evreux et Denain, Rémy avait accepté de succéder à Rémi Giuitta pour essayer de maintenir les BYers dans l’élite du basket français en 2022-2023.

Une belle aventure malheureusement marquée par de trop nombreux revers sur le fil qui ont coûté très cher à l’arrivée, comme face à Roanne après prolongation au Palais des Sports de Marseille (83-87), face au Boulogne-Levallois de Victor Wembanyama, toujours à Marseille (82-83), ou encore à Cholet, sur un panier à 3-points au buzzer venu de nulle part (73-70).

Tâchons de lui réserver un bel accueil à l’occasion de son retour à la maison !

Le joueur à suivre : Kyle Riddley, scoreur ambulant

L’effectif nantais est pourvu de joueurs de talent à tous les postes mais ce que réalise Kyle Riddley depuis son arrivée il y a deux mois et demi est à souligner. Meneur scoreur, il tourne tout simplement à 21.3 points en moyenne sur ses neuf matchs disputés avec Nantes. Aucun autre joueur ne dépasse les 20 points par match cette saison en Pro B. Kyle Riddley reste par ailleurs sur sa meilleure prestation dans la victoire face à Boulaazac avec 29 points. Méfiance !

Un peu d’histoire : des matchs mémorables

40, c’est le nombre de points marqués par les « Black&Yellow » ce jour là, lors de la première confrontation de l’histoire du club avec Nantes en Pro B, en un seul quart-temps ! Ce 4 mai 2010, pour le dernier match à domicile de la saison, et un maintien d’ores et déjà assuré, les hommes de Rémi Giuitta avaient pris feu dans un deuxième quart-temps remporté 40 à 15 pour un large succès au final, 105 à 77. C’est le record absolu de points marqués sur un quart-temps par Fos Provence Basket dans son histoire en Pro B.

Lee Cummard avait notamment inscrit 20 de ses 24 points en première mi-temps, une performance à retrouver en vidéo ici :

Il y a également eu d’autres matchs mémorables face à Nantes, comme le 15 octobre 2017. Lors de la deuxième journée, les Provençaux l’avaient alors emporté 89-76 à l’issue d’un match fou bouclé en double-prolongation. Noé-Charles Abouo s’était montré décisif pour égaliser au buzzer puis pour forcer la décision ensuite, aux côtés d’un tandem Kirksay-Burrows intenable. Qu’en sera-t-il ce soir ? Allez Fosséens !

Le clip des meilleures actions de Tariq Kirksay alias « The Young Pope », auteur de 10 points, 7 rebonds, 9 passes décisives, 7 interceptions, et 2 contres, pour 27 d’évaluation ce soir là.

Pro B – J20 : les BYers au révélateur d’Aix-Maurienne

Enfin, les BYers sont de retour à la Halle Henri Giuitta ! Entre le dernier match de 2024 au Palais des Sports de Marseille et la trêve hivernale, les Fosséens n’avaient plus foulé le parquet du complexe de Parsemain depuis le 13 décembre dernier, à l’occasion d’une belle victoire face à Antibes (83-82).

Il faudra s’inspirer de cette même dynamique victorieuse ce samedi pour ce premier match de 2025 à la maison avec un sacré défi qui se présente, la réception d’Aix-Maurienne ! Le collectif savoyard n’en finit plus d’épater la galerie, au point de titiller le top 4 avec ses 12 victoires en 19 matchs.

Les « Black&Yellow » ont quant à eux montré du mieux lors de leur dernière sortie à Roanne. Malgré la défaite 78-73, les hommes de Rémi Giuitta ont tenu les Roannais dans les yeux jusqu’au bout, et ont également récupéré Mathieu Wojciechowski après trois mois d’absence.

Ce samedi soir encore, les Fosséens auront besoin de tout votre soutien et d’une Halle du docteur Henri Giuitta pleine craquer pour faire enfin pencher cette saison du bon côté !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« On va jouer une équipe d’Aix-Maurienne qui est assez impressionnante cette saison, avec beaucoup d’impact physique, une très grosse activité des deux côtés du terrain, beaucoup de course. C’est la meilleure attaque du championnat, meilleure équipe au rebond. Il va falloir vraiment répondre présent dans le défi physique, dans l’intensité de jeu, sans quoi, face à un adversaire de cette qualité là, ce sera compliqué d’exister ».

AIX-MAURIENNE SAVOIE BASKET

CE QU’IL FAUT SAVOIR

Aix-Maurienne, un club « ami »

Club fondé en 1969 jusqu’à la fusion en 2005 de la Jeunesse Sportive Aixoise d’Aix-les-Bains au Maurienne Savoie Basket, l’AMSB fait partie des clubs avec lesquels Fos Provence Basket a toujours entretenu de très bonnes relations.

Il faut dire que c’est un club cher à Rémi Giuitta, qui y a joué pendant un an, en 1998-1999. Il se trouve que plusieurs joueurs ont également porté les maillots des deux équipes, comme Karim Atamna, Sullivan Hernandez, Jaraun Burrows ou encore Théo Leon, sans oublier l’ancien assistant de Rémi Giuitta Damien Leyrolles, qui a également coaché Aix-Maurienne.

Cette proximité n’empêchera pas les deux équipes de se livrer la plus féroce des batailles ce soir encore. Le temps d’un match, personne ne se fera de cadeau ! Que le meilleur gagne !

La stat : 90.6 points par match

C’est tout simplement la meilleure attaque et la meilleure évaluation collective de Pro B qui va se présenter à la Halle du docteur Henri Giuitta ce samedi soir. Le collectif de l’AMSB continue de faire des ravages au point de dépasser l’attaque de feu de l’ADA Blois en culminant désormais à 90.6 points par match pour 107.3 d’évaluation collective. Il faudra être doublement attentif car le danger pourra venir de partout.

Histoire : une grande première

C’est face à Aix-Maurienne que Fos Provence Basket a décroché sa toute première victoire à domicile en Pro B. C’était il y a plus de 15 ans, le 23 octobre 2009 ! Revenus d’un 14-0 encaissé en première mi-temps, les Provençaux avaient réalisé un magnifique retour afin de s’imposer 70-67. Dans le money-time, c’est le shooteur portoricain David Huertas et le meneur de légende Babou Cissé (18 points, 6 rebonds, 4 passes) qui avaient inscrit les paniers décisifs.

Flashback : une victoire historique en playoffs

Retour en vidéo sur ce succès mémorable acquis à Aix-les-Bains lors de la belle du quart de finale des playoffs 2012 d’accession, le 29 mai très exactement, lorsque les BYers avaient sorti un match exceptionnel pour s’imposer 86-67, emmenés par Richard Roby (20 points) et le trio Choquet-Gay-Giffa (13 points chacun). C’est la première fois de son histoire que Fos Provence Basket remportait une série de playoffs sans avoir l’avantage du terrain.

[Le sixième homme] Daniel, notre speaker emblématique et passionné

C’est une grande fierté pour Fos Provence Basket de pouvoir compter depuis tant d’années sur un tel « Energizer ». Depuis la saison 2007-2008, les BYers ont en effet le privilège de pouvoir compter sur l’enthousiasme de Daniel Soulé pour faire office de speaker et animer les soirs de match avec une passion et un dynamisme inégalés. Ce n’est pas être chauvin que de souligner que Daniel est ainsi devenu l’un des tous meilleurs speakers de France dans le monde du basket !

Ce nouveau numéro du « sixième homme », qui mettra régulièrement à l’honneur les soutiens historiques de la BYers Army tout au long de la saison, est l’occasion de revenir avec lui sur les grands moments de l’histoire du club, son évolution et la ferveur des supporters qui n’a cessé de grandir en tribunes et qu’il a contribué à mettre en valeur.

Salut Daniel ! Peux-tu pour commencer nous replonger dans tes débuts ? Depuis quand es tu le speaker de Fos Provence Basket ? Comment ça s’est fait ? Si tu peux nous raconter un peu tout ça…

Salut tout le monde ! J’ai débuté en tant que speaker à Fos-sur-Mer lors de la saison 2007-2008, lorsque le club était encore en Nationale 1. A la base, j’étais joueur, et donc un amoureux du basket. Je jouais à Aubagne, à l’époque où le coach était Eric Kehlhoffner, qui est aujourd’hui CTN (conseiller technique national). Il m’avait fait venir pour aider l’équipe à monter.

Un jour, un de nos copains a décidé de faire son jubilé et a invité Laurent Foirest, avec qui il était ami. Et donc Laurent Foirest est venu jouer un match à Aubagne. Ce jour là, j’étais blessé, et on m’avait proposé de faire quelques petits commentaires au micro. Ça a commencé comme ça, j’ai rigolé, on a passé une bonne soirée. Le club de La Ciotat, qui jouait en N2, a vu ce que ça donnait et m’avait demandé de venir présenter des matchs avec la présidente.

Dans notre équipe d’Aubagne, il y avait aussi un certain Christophe Samat, qui était promis à jouer à l’échelon supérieur. J’étais un joueur de pré-nationale tandis que lui, était un joueur de Nationale, il avait un gros niveau. On a joué quelques saisons ensemble, et on s’était vraiment régalés. Au niveau professionnel, il a ensuite récupéré la gestion marketing du club de Fos-sur-Mer. Et il m’a vu faire à La Ciotat et m’a donc parlé de Fos-sur-Mer, car le speaker du club était de mariage, et ne pouvait pas être présent pour un match.

Je suis allé le remplacer, et Rémi Giuitta m’a ensuite dit qu’il aimerait que ce soit moi qui vienne animer les matchs de manière permanente. Voilà comment ça s’est fait.

Qu’est ce que tu aimes dans ce métier ?

D’abord, ce que j’adore dans ce métier, c’est d’être au contact de basketteurs de haut niveau. Pour moi, c’est une super occasion d’être au cœur du jeu. Quelque part, je ne suis pas joueur, mais je suis quand même au cœur de l’action, et j’arrive à ressentir un peu les émotions qui s’en dégagent. Je vis aussi le même stress que les joueurs. Là, le club n’est pas très bien en ce moment, et ça m’affecte aussi.

Mais sinon ce qui me plaît le plus, c’est d’être au contact de basketteurs de haut niveau, et aussi voir comment certains progressent, se développent. On suit les parcours des uns et des autres, certains qu’on prend plaisir à voir chez nous, et d’autres qui filent jouer ailleurs. C’est la loi du haut niveau qui veut ça. Et puis depuis tout ce temps, je suis aussi heureux d’avoir pu assister à des matchs exceptionnels. J’ai notamment en mémoire des fins de match mémorables de Mohamed Hachad.

J’en ai deux en tête qui étaient extraordinaires, notamment au Palais des Sports de Marseille face à Antibes, où on a été mené tout au long du match, et on finit fort pour finalement gagner à la dernière seconde sur un panier de Mohamed Hachad. C’était incroyable ! A Fos-sur-Mer également, je me souviens d’une fin de match folle de sa part, où il avait volé un ballon important et derrière, encore une fois, il avait offert la victoire au club d’un tir au buzzer à la dernière seconde (contre Dijon) et tout le monde lui était tombé dessus. Il avait cette capacité à être décisif dans ces moments là.

Le panier au buzzer de Mohamed Hachad contre Antibes (avec les commentaires de Daniel)

Le « buzzer-beater » de Mo Hachad contre Dijon, n°1 des meilleurs tirs au buzzer de la saison 2010-2011

Ce sont de vraies émotions basket, des moments extraordinaires dont on se souvient encore, plus de dix ans après, avec les poils qui se hérissent encore. Il faudrait trouver un moyen de remettre en avant ces moments là. La sensation est juste extraordinaire.

Depuis tout ce temps, tu as pu voir le club évoluer, sur le terrain mais aussi en tribunes ! Comment tu vois l’évolution de cette ferveur des supporters, cette affluence qui a grandi au fil des années ?

Il y a plus de ferveur aujourd’hui. Le club a réussi à créer un moment sympa à vivre en famille, en instaurant des moments de divertissement, en développant aussi le rôle de notre mascotte Fako. Parce qu’il n’y a pas que des spécialistes du basket, il y a aussi des gens qui viennent se divertir et je trouve ça très intelligent de la part du club.

Je trouve que la salle est aussi devenue plus chaleureuse. On a réussi à accrocher quelques trophées, mettre à l’honneur des personnes emblématiques, comme Mamadou Dia, Bodian Massa. C’est important de rendre hommage à la mémoire du club et aux personnes qui ont incarné sa réussite.

Même au début, quand il y avait moins de ferveur, on a l’impression qu’en ce qui te concerne, tu as toujours eu le même enthousiasme, cette énergie qu’il faut avoir pour emporter le public avec toi…

Pour commencer, il y a l’énergie que les joueurs dégagent, et je me nourris de ça. L’énergie, c’est le match qui me la donne. Ensuite, dans mon élan, j’essaie d’emmener le public avec moi. Je suis toujours enthousiaste de voir les joueurs jouer, j’ai toujours envie de les encourager. Après, pour être honnête, parfois ce n’est pas facile ! La salle réagit aussi en fonction du match. Quand il y a un gros écart en notre défaveur, c’est parfois difficile. Ce sont des situations à gérer et j’essaie encore de progresser sur ça.

Parfois, ce sont les joueurs qui aident aussi par leur façon d’être. Quand on voit un Mathieu Wojciechowski sur le terrain. Il met une telle énergie dans tout ce qu’il fait. Les gens, quand ils voient ça, ils sont obligés d’être fans. C’est un dynamiteur !

Est-ce que l’adrénaline est toujours présente, même après toutes ces années au micro ?

Complètement. J’ai un autre travail à côté puisque je suis commercial, et parfois j’arrive à la salle, je suis fatigué, mais vraiment épuisé. Et lorsque j’arrive, la fatigue disparaît. Je me mets devant les platines et là, plus rien ! Ça, c’est magique. Ça me fait le même effet que lorsque j’étais joueur, où tu fais abstraction de tout le temps d’un match, en étant hyper concentré, hyper motivé. Là, ça me fait la même chose. J’ai l’impression d’être survolté. C’est très appréciable.

Le petit truc quand même, c’est qu’il faut toujours rester professionnel, alors que parfois, on aurait juste envie de poser le micro et de regarder le match. Au début, ça m’arrivait aussi parfois de laisser échapper des choses au micro sans que je m’en rende compte. Parfois, j’avais tendance à trop m’emporter ! (Rires)

Qu’est ce que tu peux nous dire du public fosséen ?

J’aime bien parler avec le public, discuter un peu avec les gens quand je le peux, partager. Je dirais qu’ils se sentent très concernés par ce qui se passe. Ils ont vraiment à cœur de voir Fos gagner. Après, on n’est pas du tout dans le même genre de public que l’OM par exemple. Ce n’est pas aussi passionné que le foot, qui reste le sport numéro 1, surtout quand on n’est pas très loin de Marseille. Mais je sens que le public est très concerné quand même. Ils ont envie de gagner, et surtout, lorsque le score est très serré, tu vois qu’ils se prennent tous au jeu. Ça tape dans les mains, ça crie, ça siffle, ils ont vraiment envie de participer.

Ça me fait penser au dernier match de la saison dernière contre Angers, qui jouait le maintien, comme nous, et le match s’est joué dans les dernières secondes. Tout le monde était debout et tout le monde hurlait sur les lancer-francs… C’est aussi ce genre d’expérience qui me fait dire que lorsqu’il y a une fin de match serré, le public est deux fois plus présent et impliqué. Quand c’est comme ça, c’est un vrai régal. Il y a aussi le talent pur de certains joueurs. Quand ils en voient certains, ils restent bouche bée, et je dois dire que moi aussi.

Et puis il y a aussi les jeunes en devenir, comme Willan Marie-Anaïs, Maxime Galin… On prend plaisir à les voir évoluer, grandir. C’était le cas de Louis Labeyrie chez nous par exemple, passé d’espoir, à pro, jusqu’à l’équipe de France. Ce serait bien de le mettre à l’honneur aussi. Je pense aussi à Pierre Pelos, dont la progression a été linéaire et impressionnante.

Quel est le joueur qui t’as le plus marqué par son côté spectaculaire, son sens du show sur un terrain ?

On parlait de Mo Hachad tout à l’heure et de sa manière de savoir finir les matchs. C’est lui qui me vient à l’esprit en premier. Pourtant, ce n’était pas le plus adroit, pas le plus rapide, mais il avait ce sang-froid, ce côté décisif, cette capacité à mettre des paniers d’un autre monde. Et même en défense, il pouvait être très fort. Des fois, je passais mon temps à le regarder…

Je me souviens aussi d’un autre joueur qui pour moi était fou. Il s’appelait Ismaïla Sy. Moi qui suis au bord du terrain, je l’entendais chambrer les joueurs adverses, mais comme j’ai rarement vu. « Il va devenir fou, je vais le tuer », ou « Il n’y arrive plus, sortez le », il disait ce genre de choses aux coachs adverses! Il m’arrivait l’entendre dire de ces trucs… Pour moi, il était fou (rires). C’était parfois à mourir de rire.

D’avoir des joueurs qui font le show comme ça, pour moi, c’est un régal. Il y a bien sûr eu Sherman Gay aussi, qui était un monstre de puissance. Je pense aussi à Kino Burrows, qui n’hésitait pas à haranguer la foule. Bien sûr que ce genre de joueurs aide. Pour un speaker, c’est le rêve. J’adore aussi les shooteurs.

On peut parler aussi de Tariq Kirksay. Déjà, on se demande comment le club a pu faire pour récupérer un tel joueur, qui venait de gagner la BCL. Ce que je retiens des premières fois où je l’ai vu sur le terrain, c’est que c’était un gros malin. Des fois, il faisait comme s’il avait mal aux jambes, et d’un coup tu vas le voir faire une interception, faire un contre, mettre un 3-points. Il avait cette malice mais aussi la science du jeu. On adore voir ce genre de joueurs. J’étais fan. Les gens ne savaient pas forcément le grand joueur qu’il avait été, international français. C’est pour ça que quand je le peux, je glisse un peu le CV… Quand tu aimes le basket et que tu vois des joueurs comme ça…

Pour parler un peu de cette saison encore difficile, qu’est ce que tu peux dire de l’importance du rôle que les supporters peuvent avoir pour pousser et soutenir les joueurs  ?

Les supporters ont un vrai rôle à jouer évidemment, et pas uniquement à la salle. Pour moi, le soutien qu’ils apportent doit être indéfectible Maintenant, il y a les réseaux sociaux aussi, où on voit parfois des commentaires un peu ingrats, des réflexions désagréables. Dans la salle en revanche, je n’ai jamais vu un mauvais comportement, de personne huer. Il n’y a rien à dire là dessus, le public est irréprochable. Et c’est l’occasion de rappeler que ça influe beaucoup sur le moral. Quand tu es dans la salle, quand les joueurs se sentent soutenus, ce n’est pas du tout pareil.

C’est pour ça que le club fait autant pour essayer d’emmener le public avec l’équipe. Et quand on a la chance d’avoir un joueur vedette, comme Robert Turner III aujourd’hui, ça aide aussi. C’est le genre de joueur qui enflamme la salle. Quand il se met à enchaîner les 3-points… Même moi au micro je suis bouillant. « Robert Turner III is onnnn fiiire ! ». Et je le dis en anglais pour que lui aussi comprenne, que ça le galvanise aussi, qu’il sache qu’on le soutient.

Et donc pour moi, le rôle du public est primordial et la salle fait partie de la victoire. Il y a des publics en France, où les adversaires savent qu’ils vont prendre le bouillon. Je pense que le public participe au fait qu’on soit plus fort à la maison. Et on commence à avoir notre petite réputation. Je me souviens notamment avoir entendu Jacques Monclar commenter le championnat de France et dire « Attention à Fos-sur-Mer qui fait régulièrement de belles surprises, attention à ne pas aller se prendre les pieds dans le tapis là-bas ». C’est vrai que quand tu vois le chemin accompli, ça fait plaisir à entendre.

La nouveauté de cette saison, c’est l’apparition de cette toute nouvelle tribune pour compléter la Fournaise de Parsemain. Plus de monde, plus de bruit, j’imagine que tu es ravi ?

Oui, ça nous fait une vraie salle complète avec deux tribunes derrière les paniers et il faut mentionner aussi les sièges qui ont été installés derrière les bancs de chaque équipe. On est en train de créer plus d’intimité. Il y a aussi la mise en place des vitres qui améliore la visibilité pour tout le monde. Il reste la question des enceintes qu’il nous reste à mieux maîtriser, à améliorer avec David, le DJ, qui fait office d’ingénieur son. On sent en tout cas qu’il y a des améliorations et ça fait plaisir de voir l’investissement du club pour améliorer la salle et mieux accueillir les supporters. C’est important, ça veut dire qu’on leur donne aussi de l’importance en développant une offre plus complète.

Le club a aussi fait revenir la fanfare de Martigues. En tant que « maître de cérémonie », j’essaie de leur laisser aussi leur place. Dès que ça joue, ils prennent le relais, et je trouve ça très sympa comme ambiance. Et je les présente toujours. Il y a aussi le BYers Kop qui a été placé à l’opposé. Mais ça reste à développer un peu plus. Ça aidera à rendre un peu plus vivant le côté supporters.

Et bien sûr, comment ne pas parler de Fabrice, notre superfan ! C’est le supporter numéro 1. Il ne faiblit jamais. Il est tout le temps présent. Il fait partie des relais très précieux pour moi, au même titre que Fako, qui est un peu plus proche des enfants, ce qui est super aussi. Les deux sont hyper motivés et contribuent aussi à faire grandir tout ça.

Daniel a trouvé le surnom parfait pour présenter Rémi Giuitta : le « Dream Maker » !

Pour conclure, un message aux supporters pour le match de samedi face à Aix-Maurienne ?

Bien sûr ! On va avoir besoin de vous, plus que jamais ! Il va falloir donner de la voix. On arrive à un stade de l’année où chaque match a une importance primordiale. Il va falloir être plus que présent et tout donner. C’est vraiment très important.

Ça commence par votre présence, ça continue par vos voix et ça se termine par vos mains !

Pro B – J19 : les BYers s’accrochent mais perdent encore à Roanne

Le bout du tunnel se rapproche… Pour leur premier match de 2025 du côté de Roanne, les BYers ont encore montré des progrès face à l’une des meilleures équipes de la division. Petit à petit, avec les retours de blessure, le collectif monte en régime. Malheureusement, l’ensemble a été insuffisant, et malgré le retour de Mathieu Wojciechowski (mais sans Junior Etou), il faudra encore attendre pour voir les hommes de Rémi Giuitta renouer avec la victoire.

Trois fois, les « Black&Yellow » ont baissé leur garde et ont été punis par un run des Roannais, en fin de premier quart-temps (20-10), avant la mi-temps (42-32) et en début de quatrième quart-temps avant un 9-0 pour passer à 70-58. Et à trois reprises, les Provençaux ont trouvé les ressources pour revenir, notamment grâce à un Brandon Young épatant (22 points à 9/11 au tir, 3 passes décisives) tout au long du match, et le trio Turner III-Bouquet-Niang en parfait relais pour passer un 11-3 et revenir à -4 deux minutes de la fin (73-69).

A deux doigts de craquer, Roanne a fini par faire la différence sur deux paniers de Florian Leopold pour s’imposer 78-73. C’est un revers frustrant de plus pour les BYers, qui auront tenu tête jusqu’au bout à cette belle équipe roannaise, sans être récompensés de leurs efforts.

Le cap est déjà fixé sur la réception d’Aix-Maurienne, samedi 18 janvier, avec la même détermination !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Pro B – J19 : Roanne, un premier choc pour entamer 2025 !

Fini 2024, vive 2025 ! Après une trêve bien méritée, les BYers ont fêté la nouvelle année en se donnant à fond à l’entraînement depuis la reprise pour bien préparer ce premier déplacement qui s’annonce électrique sur le parquet de Roanne.

Les sourires sont de retour sur les visages des joueurs et le groupe continue d’avancer dans le bon sens au fil des retours de blessure.

Pour cette grande première en 2025, c’est un sacré défi qui se présente : essayer de tenir à l’une des meilleures formations du championnat sur son parquet, en jouant le coup à fond. Eliminés de la Coupe de France après avoir perdu en 8e de finale mardi contre Gries-Souffel (81-68), les Roannais auront à cœur de se racheter et de bien lancer leur année à domicile.

Ce choc fera aussi office de test grandeur nature et permettra de rentrer dans le vif du sujet d’entrée afin de préparer au mieux la suite, à commencer par la réception d’Aix-Maurienne samedi 18 janvier à la Halle du Docteur Henri Giuitta.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !