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Auteur/autrice : admin

BODIAN MASSA : « CONTRE PARIS, ÇA VA SE JOUER À L’ENVIE, AU CŒUR ET AU COURAGE »

INTERVIEW – Pur produit de la formation fosséenne, l’intérieur « Black&Yellow » aborde le début de saison et le Clasico à venir face à Paris Basketball, ce vendredi à Parsemain.

Voilà plus de sept ans que Bodian Massa franchit les étapes au sein de Fos Provence Basket. L’intérieur a pris le temps de bien grandir en espoirs avant de pointer le bout de son nez dans le groupe pro et de faire quelques apparitions convaincantes lors de la saison 2017-2018.

Son prêt a Saint-Chamond la saison suivante a été payant, lui permettant de s’épanouir et de lancer sa carrière dans le monde professionnel (9.7 points, 7.1 rebonds, 13.8 d’évaluation en moyenne par match). De retour dans son club de cœur pour y jouer un rôle majeur, Bodian Massa avait rapidement confirmé lors de la saison 2019-2020, stoppée par le Covid, et reste donc sur un exercice 2020-2021 plein, ponctué d’une Leaders Cup et du titre de champion de Pro B, avec un dernier match remporté à Nantes à l’issue duquel il avait été nommé MVP.

Comme si de rien n’était, il a ouvert cette saison « un nouveau chapitre » de sa carrière avec brio, en BetClic Elite. Fort de sa palette offensive bien garnie, le poste 5 s’est montré au moins aussi à l’aise pour « cuisiner » ses adversaires au poste bas qu’il ne l’est derrière les fourneaux de « La cuisine de Bo’ », devenue une référence locale faisant honneur à la cuisine africaine, qu’il maîtrise aussi d’une main de maître.

La venue de Paris Basketball pour le Classico ce vendredi soir à la Halle Parsemain était l’occasion de faire le point sur ce début de saison avec le natif de Marseille, pour qui ce match compte particulièrement.

Bodian, un mot sur ce début de saison avec trois victoires et quatre défaites, dont deux de deux petits points. C’est satisfaisant ?

Pour moi, c’est satisfaisant mais à la fois c’est un peu frustrant. Parce que sur les matchs de Gravelines et de Pau, on méritait de gagner. Là où c’est satisfaisant, c’est qu’on a montré de belles choses. Je pense qu’on a pas encore atteint le plein potentiel de l’équipe. Donc je dirais que le bilan est mitigé pour l’instant. On peut faire quelque chose de pas mal ce week-end, face à un concurrent direct. En cas de victoire on repasse à un bilan à l’équilibre.

Comme à Gravelines, il n’a pas manqué grand-chose le week-end dernier à Pau (74-72). Que retiens-tu de ce match ?

Dans un match comme ça, on se dit surtout que c’est un match qu’on pouvait prendre.  Ce sont des matchs où il faut que la pièce tombe de notre côté. Parce qu’aujourd’hui on ne peut pas se permettre de dire que l’on va gagner 20 matchs de façon sûre et certaine cette saison. Donc, on se doit de prendre les matchs que l’on est en mesure de gagner.  Ça a été le cas à Pau, mais on l’a perdu. Maintenant dans le discours, ce qu’on retient c’est qu’il faut vite passer à autre chose. Essayer de corriger nos erreurs et surtout s’appuyer sur les bonnes choses. Parce que malgré tout même si on a perdu il y a quand même eu de bonnes choses. On peut continuer à avoir confiance en nous, en nous disant : « Les gars, Gravelines, Nanterre, Pau… Ce sont des équipes qu’on peut regarder dans les yeux ». D’autant plus alors qu’on était pas au complet.

Personnellement, tu as déjà été élu deux fois dans le cinq majeur français LNB. Comment juges-tu ton début de saison ?

Je découvre encore le championnat, la BetClic Elite. C’est différent de la Pro B. Pour l’instant ça se passe bien. J’espère que ça va continuer comme ça. Dans notre malheur, j’ai eu la chance d’avoir beaucoup de temps de jeu. Ça m’a permis de me mettre en confiance. C’est loin d’être fini, on va encore rencontrer d’autres équipes, d’autres adversaires. J’ai encore une belle marge de progression, je peux m’améliorer sur pas mal d’aspects.

Qu’est-ce que ça fait de franchir tous ces échelons avec ton club formateur ?

C’est honorable. On a ce sentiment d’accomplir quelque chose à chaque fois, de franchir une marche supplémentaire. D’être passé pro après le centre de formation, d’avoir été prêté un an pour mieux revenir ensuite, c’est une étape de plus à chaque fois. Parti de très bas, sans précipiter les étapes. Au bout de cela, il y a eu le titre de Leaders Cup et la montée. Je ne dirais pas que c’est un accomplissement. C’est à chaque fois le début d’un nouveau chapitre. Depuis le centre de formation aussi, tu développes cet ADN qui est assez fort au club, dans le contexte marseillais qu’on connaît, où ce n’est pas facile pour le basket.

Depuis peu, il t’arrive d’évoluer avez Zachery Peacock dans la raquette. Qu’est ce que ça te fais de jouer avec lui ?

Je pense que tout le monde le connaît. C’est un joueur d’expérience, qui était MVP il y a encore deux saisons je crois. Je l’ai beaucoup regardé jouer. Je suis au club depuis sept ans. Les premières années, lorsqu’il était à Bourg-en-Bresse, c’était déjà un exemple pour moi. Aujourd’hui, le fait qu’il soit au quotidien à mes côtés, ça me booste énormément. Il donne beaucoup de la voix, il donne des conseils, toujours avec de bonnes intentions, pour m’aider à progresser et faire progresser l’équipe. C’est quelque chose d’incroyable de l’avoir au club aujourd’hui. J’essaie d’en profiter.

En parlant d’exemple, tu as aussi pu jouer avec Mamadou Dia la saison dernière, un historique du club dont tu es un peu le successeur. Que représente-t-il pour toi et quelle importance a-t-il eu dans ta progression ?

Franchement, pour moi, c’est un grand-frère. Je ne vais pas dire un père, même s’il pourrait l’être au niveau de l’âge. Mais il est là depuis mes débuts, et il m’a beaucoup aidé. Quand je suis arrivé, on s’entraînait beaucoup ensemble, et même dans la vie de tous les jours, il m’a beaucoup aidé. Je sais qu’il croit en moi depuis le début. C’est une fierté d’avoir pu jouer avec lui, d’avoir pu le côtoyer au quotidien. Et de voir aussi que lui est fier de moi, ça signifie beaucoup.

Tu as d’ailleurs remporté ton premier Quai 54 à Paris cet été, un tournoi qu’il a remporté six fois. Quelle expérience en retires-tu ?

C’est son tournoi c’est vrai, et franchement c’était top, une bonne nouvelle expérience. On m’avait déjà proposé de le faire plusieurs fois, j’avais refusé. Cette année j’ai accepté et j’ai bien apprécié, parce que ça permet de rencontrer d’autres joueurs, et d’évoluer dans un autre style de jeu. Le cadre est magnifique. Le gagner pour ma première année là-bas, c’était super. Le niveau est aussi très bon, c’est du niveau professionnel. Ceux que tu retrouves en phases finales, ce ne sont que des pros.

C’est Paris Basketball qui se présente ce vendredi soir, un match présenté comme un Classico à la sauce basket. Qu’est ce que représente ce match pour toi, en tant que natif de Marseille ?

Comme tu l’as dit, ce match a été présenté comme un Classico. Déjà, c’est une chance pour le championnat de France d’avoir une équipe à Paris, qui s’appelle Paris et pas Nanterre ou Boulogne-Levallois. C’est aussi une chance de pouvoir les retrouver en première division, au plus haut niveau français, avec deux équipes compétitives. Sur un plan personnel, ça représente aussi beaucoup. Parce que je suis né à Marseille, j’ai été formé ici et j’ai cet ADN du Sud. Même si c’est du basket et qu’on en entend moins parler, pour moi, c’est mon Classico.

La légende dit qu’on te voit également souvent au stade Vélodrome ?

C’est vrai que j’essaie d’y aller de temps en temps, parce que j’aime le foot. Je suis amateur de beau jeu, et ce que propose l’OM cette saison c’est intéressant. Du coup, j’essaie d’y aller de temps en temps. Et je vais essayer d’amener mes coéquipiers qui n’ont pas pu en profiter l’année dernière à cause du Covid. Que ce soit les joueurs américains ou même les Français, pour qu’ils apprécient l’ambiance.

Au delà de la rivalité, le Paris Basketball, c’est finalement l’équipe que vous connaissez le mieux puisqu’ils ont eux aussi conservé leur ossature de l’an passé. A quel point ce match face à un concurrent direct est important ?

C’est un concurrent direct pour le maintien c’est vrai, même si la saison est encore longue. C’est une équipe qu’on connaît bien, mais de nouveaux éléments sont arrivés, et les autres joueurs progressent aussi. Je la considère comme une toute nouvelle équipe, dans un tout nouveau championnat, avec des ambitions différentes de l’an passé. Ça devrait être un match assez relevé. Contre Paris, ça va se jouer à l’envie, au cœur et au courage.

Tu te souviens du premier match de l’histoire entre Fos Provence Basket et Paris Basketball, qui étais aussi ton premier match de Pro B après ton retour de Saint-Chamond ?

Je crois que je m’étais blessé juste avant, du coup je n’avais pas beaucoup joué. Ce dont je me souviens, c’est qu’ils avaient gagné sur la dernière action, un lay-up de Sylvain Francisco. Ça avait lancé notre saison d’une mauvaise manière. Je me souviens aussi qu’Allan avait mis un poster sur Amara Sy. Il n’était pas censé beaucoup jouer et il avait fait un bon match, avec ce poster et départ en dribble en tête de raquette.

Comme c’est le cas au Vélodrome, le soutien du public de Parsemain sera important ce vendredi ?

Déjà, je souhaiterais remercier les supporters qui sont venus contre Le Portel. Ils ont été présents, il y avait une vraie ambiance. Toute cette saison, quel que soit le match, l’ambiance à domicile va être importante. Parce que ça va nous servir. On le voit dans les autres salles, à Pau, à Gravelines. Même si leurs équipes sont en difficulté, elles gardent la confiance et le soutien des supporters. Ça leur donne un regain d’énergie. Pour nous aussi, ça va être un élément important. On va avoir besoin de ça pour engranger un maximum de matchs à domicile. D’autant plus ce vendredi pour le Classico.

J7 – CRUELLE DEFAITE A PAU POUR LES BYERS !

Les Fosséens ont craqué en toute fin de match sur le parquet de Pau-Lacq-Orthez (76-74).

Vainqueurs dans les dernières secondes la semaine passée à domicile face au Portel (78-76), les BYers ont à leur tour concédé un revers dans les derniers instants ce samedi soir sur le parquet de Pau-Lacq-Orthez (76-74).  

Après une bonne entame, les coéquipiers de Bodian Massa ont pris un premier éclat en fin de premier QT, la faute à un Vitalis Chikoko en grande forme (22-13). Le Zimbabwéen a ensuite porté l’écart à +10 (29-19), moment choisi par Fos Provence Basket pour sonner la révolte.

Les Provençaux ont retrouvé de la défense, du jeu rapide et ont su provoquer les fautes adverses pour aligner un 12-1 conclu par Lasan Kromah puis Allan Dokossi pour prendre la tête juste avant la pause (30-31).

Les Fosseens sont ensuite revenus des vestiaires avec le couteau entre les dents. 

Lasan Kromah (28 points) a remis son équipe sur les bons rails, accompagné par Jean Michel Mipoka suite à une interception. Fos Provence Basket est ensuite passé à + 5 sur un bras roulé main gauche de sa nouvelle recrue, Sadio Doucouré, avant de terminer le troisième quart temps à +8 grâce à trois lancers De Lasan Kromah ! (45-53) !

Edouard Choquet a débloqué le compteur fosséen à 3 points pour permettre aux « Black&Yellow » de compter 11 points d’avance. Malheureusement pour les hommes de Rémi Giuitta, c’est à ce moment que Pau-Lacq-Orthez a commencé à reprendre le contrôle du match.  Le tandem Ayayi-Oniangue a lancé le sprint final des locaux et Brandon Jefferson a conclu en apothéose avec quatre missiles à 3-points qui ont fini par faire vaciller les BYers.

Le panier à 3-points à la dernière seconde d’Edouard Choquet n’a pas fini, et Pau-Lacq-Orthez l’a emporté 76-74.

Il va maintenant falloir digérer ce revers frustrant, comme les BYers ont su le faire après une défaite similaire à Gravelines-Dunkerque en début de saison, afin de revenir plus fort dès le prochain match face à Paris Basketball, le vendredi 12 novembre prochain à Parsemain.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

J7 – LES BYERS ATTENDUS DE PIED FERME DANS LE BÉARN

Fos Provence Basket va défier sur ses terres Pau-Lacq-Orthez, l’un des clubs historiques du basket français.

Tout le monde debout, l’heure de repartir au combat est arrivée ! Héroïques face au Portel vendredi dernier après l’avoir emporté à la dernière seconde malgré un effectif considérablement réduit (78-76), les BYers vont cette fois se mesurer à Pau-Lacq-Orthez ce samedi à partir de 20h en terre béarnaise.

Pour son palmarès, sa ferveur et les joueurs de légende qui ont porté son maillot, Pau-Lacq-Orthez fait partie des clubs historiques du basket français. C’est donc un honneur pour Fos Provence Basket de pouvoir à nouveau rivaliser avec l’EBPLO.

Pour l’anecdote, le club fosséen a aussi écrit une partie de son histoire au Palais des Sports de Pau puisque c’est sur ce parquet que Fos Provence Basket a décroché son tout premier succès en LNB, suite à son accession en Pro B (79-74, le 16 octobre 2009).

Nul doute que les BYers signeraient pour la même issue ce samedi soir. Mais les Palois, partis sur un nouveau cycle cette saison avec l’arrivée de propriétaires américains, ne l’entendront clairement pas de cette oreille et disposeront d’un effectif impressionnant pour tâcher de rester maîtres à domicile.

Parmi les forces en présence du groupe d’Eric Bartécheky, il faudra particulièrement se méfier du meneur explosif Brandon Jefferson, particulièrement adroit de loin, mais aussi du poste 5 zimbabwéen Vitalis Chikoko, sans oublier le trio Bibbins-Archie-Hrovat, rompu aux joutes de BetClic Elite.

Les Provençaux pourront pour leur part compter sur la dynamique positive de ce début de saison ainsi que le renfort de Sadio Doucouré, qualifié cette semaine en tant que pigiste médical de Kevin McClain. Voilà qui promet encore un match intense !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

UN NOUVEAU RENFORT POUR LES BYERS !  

Après Zachery Peacock, c’est un nouveau pigiste médical qui va venir renforcer les rangs des BYers en vue du déplacement sur le parquet de Pau-Lacq-Orthez ce samedi.  

Fos Provence Basket a conclu un accord avec Sadio Doucouré (29 ans, 2,01m) qui aura pour mission de compenser l’absence de Kevin McClain pour une durée de quatre semaines.  

Poste 3-2, Sadio Doucouré va apporter sa polyvalence en attaque et son expérience, lui qui a déjà évolué pendant deux saisons et demie en première division, à Châlons-Reims (2017-2019) et Boulogne-Levallois (2019-2020).  

Joueur explosif, doté d’une grosse dimension athlétique, Sadio Doucouré a ensuite rejoint Antibes en Pro B où il a eu davantage de responsabilités et s’en est plutôt bien tiré lorsqu’il a été épargné par les blessures (13 points, 6,7 rebonds par match en moyenne la saison passée).  

International malien, Sadio Doucouré a déjà eu l’occasion d’être coaché par Rémi Giuitta, sélectionneur du Mali, à l’occasion des dernières rencontres de qualification à l’Afrobasket 2021. Un petit plus, qui devrait aider à son intégration au collectif « Black&Yellow ». 

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !  

Photo Sebastien Grasset

J6 – LA VICTOIRE AU BOUT DU SUSPENSE !

Avec une rotation limitée à 7 joueurs, les BYers ont réalisé un nouvel exploit en venant à bout du Portel grâce à un lay-up de Lasan Kromah dans les toutes dernières secondes ! (78-76).

Le « Halloween Game » aura tenu toutes ses promesses en terme de frissons, de spectacle et de sensations fortes ! Les différents pépins qui ont émaillé la préparation de la rencontre face au Portel ce vendredi n’ont pas entamé la détermination des BYers qui, réduits à 7, ont sorti le grand jeu pour arracher leur troisième victoire de la saison !

On a retrouvé le même visage affiché par les « Black&Yellow » lors des deux derniers matchs à l’extérieur, avec un groupe uni, une débauche d’énergie de tous les joueurs des deux côtés du parquet et un mental à toute épreuve, même dans l’adversité !

Le symbole de cet état d’esprit se résume peut-être dans la prestation de Jordan Degré qui a joué son premier « vrai » match de Betclic Elite et qui s’est démené à chaque seconde passée sur le parquet, apportant sa contribution avec 8 précieux points, 1 rebond et 2 passes décisives.

Comme annoncé, la tâche n’a pas été facile. Les Fosséens ont réussi à prendre le dessus dans le troisième quart-temps dans un match serré, avec notamment l’apport de la paire Dokossi-Massa (56-52). Mais dans le dernier acte, Le Portel s’est bien repris, grâce aux 3-points du duo Mangin-Wojciechowski et à l’activité de Mehdy Ngouama, auteur du dunk qui a porté la marque à 68-74 en faveur du Portel à trois minutes du terme.

Les BYers ont alors jeté toutes leurs dernières forces dans la bataille, et ont été récompensés au bout du suspense. Encore une fois énorme dans le final, c’est Lasan Kromah (24 points, 3 rebonds, 3 passes décisives, 2 interceptions) qui a en effet offert la victoire aux siens en alignant trois paniers dont un drive conclu par un lay-up à moins de 3 secondes de la fin dans une Halle Parsemain en folie.

Les coéquipiers d’Edouard Choquet (7 points, 10 passes décisives) confirment leur super début de saison en décrochant cette troisième victoire en championnat sur le score de 78 à 76. Prochain rendez-vous le samedi 6 novembre prochain sur le parquet de Pau-Lacq-Orthez !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire !

Les stats du match

Le résumé vidéo du match

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

La réaction de Jean-Michel Mipoka :

J6 – LES BYERS PRÊTS À EFFRAYER LE PORTEL !

Les coéquipiers d’Edouard Choquet retrouvent Le Portel ce vendredi soir (20h) à Parsemain pour le « Halloween Game ».

Ils sont de retour ! Après avoir disputé deux matchs de suite à l’extérieur (victoire 85-74 à Nanterre samedi, défaite 84-72 à Dijon mardi), les « Black&Yellow » vont se faire une joie de retrouver la Halle Parsemain pour un rendez-vous important : le « Halloween Game » face à l’ESSM Le Portel !

Les BYers restent sur deux victoires dans l’antre de Parsemain, une victoire remarquable en Betclic Elite face à Orléans (85-54), et un succès en 32e de finale de Coupe de France devant Andrézieux-Bouthéon (79-68). L’heure est venue d’essayer de faire la passe de trois face aux Portelois, un défi qui s’annonce encore une fois de taille.

L’ESSM reste en effet sur un succès probant face à Bourg-en-Bresse (71-54), programmé pour jouer les premiers rôles cette saison derrière l’Asvel et Monaco. Les Stellistes disposent également d’un effectif complet, dont certains noms sont bien connus des supporters fosséens à commencer par Charles-Noé Abouo qui a passé deux saisons en Provence.

On peut également citer ces joueurs passés par la Pro B comme le capitaine Benoît Mangin, l’explosif Mehdy Ngouama, ou le poste 4 croate David Skara, qui évoluait à Denain la saison passée, l’ensemble étant bonifié par la paire US Davis-Mac.

Dans leur préparation à ce « Halloween Game » où tous les supporters sont invités à venir déguisés, les hommes de Rémi Giuitta pourront s’appuyer sur leurs récentes prestations tant sur le plan défensif qu’offensif, mais aussi sur le soutien de tous les fans « Black&Yellow » ! Prêts pour effrayer les Portelois ? Rendez-vous ce vendredi soir à partir de 20h !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire !

AUTOUR DU MATCH

Comme on se retrouve !

Il flottera un parfum de revanche dans l’air de la Halle Parsemain ce vendredi soir. Fos Provence Basket a en effet subi deux revers importants dans son histoire récente face au Portel, et reste même sur quatre défaites consécutives contre le club stelliste.

Il y a d’abord eu ce coup dur encaissé lors des demi-finales de playoffs d’accession de Pro B 2016, lorsque les Fosséens s’étaient inclinés deux manches à une après avoir perdu le match décisif à domicile (61-65).

Puis cette première aventure fosséenne en première division en 2018-2019, marquée par un revers au Portel sur un 3 points au buzzer de Pierre-Etienne Drouault à l’aller (85-83), et par une relégation officialisée lors de l’avant-dernière journée à l’issue d’un match de la mort remporté par les Stellistes à Parsemain. Si les joueurs ne sont plus les mêmes pour la grande majorité (et des deux côtés), les supporters « Black&Yellow » ont toujours en mémoire ces deux désillusions. Et si l’heure de la revanche était pour ce soir ?

Un club « ami » malgré tout

Malgré la défaite subie en trois manches lors de la demi-finale des Playoffs d’accession en 2016 puis les deux revers particulièrement frustrants subis en 2018-2019, Le Portel reste un club « ami » pour Fos Provence Basket comme l’a souvent souligné Rémi Giuitta par le passé.

Cette proximité, qui n’est pas vraiment géographique, s’explique sans doute par le nombre important de joueurs marquants qui ont transité entre les deux formations. Il y a eu Edouard Choquet, que Rémi Giuitta a récupéré en 2011 pour en faire un des meilleurs meneurs français, mais aussi Karim Atamna, passé par Le Portel de 2006 à 2008 avant de rejoindre la Provence deux ans plus tard.

On peut également citer Chris Davis (2012-2015), qui a contribué à faire franchir un palier à Fos Provence Basket lors de son arrivée, sans oublier Sherman Gay, qui a fait la navette entre le Sud et le Nord (2009-2012 à Fos, 2012-2013 au Portel et retour à Fos en 2013-2014), mais aussi Mohamed Hachad « Black&Yellow » de 2010 à 2014 puis Stelliste en première division, de 2016 à 2018. Aujourd’hui encore, deux joueurs sont passés par le club adverse : Edouard Choquet côté fosséen et Charles-Noé Abouo pour Le Portel.

Enfin, Fos Provence Basket prend modestement Le Portel pour exemple dans sa volonté de développement de façon durable dans le sud de la France, comme l’ESSM a su le faire dans le Nord, mais aussi pour la passion et la ferveur qui règne autour de ce club. Le Portel a le Chaudron, Fos-sur-Mer a la « Fournaise » de Parsemain, assurément sur le bon chemin !

Des débuts réussis pour Zach Peacock

L’arrivée en Provence de Zachery Peacock, MVP de première division en 2018 et deux fois MVP de Pro B (2014 et 2017), a été l’un des événements de la rentrée en Betclic Elite.

Pigiste médical de Nik Caner-Medley, touché au genou, l’intérieur US a été précieux dès son entrée à Nanterre, scorant 7 points dès son premier passage de six minutes, et a confirmé mardi à Dijon avec 14 points, 6 rebonds, 2 passes décisives et 1 contre en 27 minutes. De bon augure pour ce vendredi soir face au Portel, grand rival de Boulogne-sur-Mer, le premier club dans lequel Zachery Peacock a joué lorsqu’il est arrivé en France, en 2013.

La Stat : 19,2

Après cinq journées, les adversaires commencent à identifier les principales forces du groupe fosséen concocté par Rémi Giuitta. Avec une grosse défense, de l’efficacité sur la transition, mais aussi la puissance de son collectif !

Les Provençaux pointent en effet en tête du classement des passes décisives avec 19,2 « assists » en moyenne par match. Un très bon signe pour le collectif fosséen censé être le Petit Poucet de la division, et qui s’est traduit dans le jeu et les résultats depuis quatre matchs.

A noter que Le Portel ne pointe pas loin du tout, à la quatrième place avec 18,2 passes décisives en moyenne.

Halloween Game : Basket & Citrouilles

A l’occasion de la réception du Portel, Fos Provence Basket organise le « Halloween Game ». Les festivités promettent d’être nombreuses : déguisements, décorations, distribution de bonbons… . Le concours du meilleur déguisement va également être mis en place : la personne avec le meilleur déguisement se verra offrir deux places en tribunes pour le match face à Paris !

Un stand photo sera mis en place dans le hall. A noter également la présence de Myriam de The Voice Kids, qui fera une petite prestation à la mi-temps. On compte sur vous pour venir déguisés ! (Gratuit pour les moins de 6 ans).

LES BYERS BATTUS LA TÊTE HAUTE À DIJON

Défaite 84-72 sur le parquet de la JDA après un combat de tous les instants de la part des coéquipiers de Kevin McClain.

Fos Provence Basket n’a pas à rougir de sa prestation. Auteurs d’un exploit quatre jours plus tôt sur le parquet de Nanterre, les protégés du président William Raffa ont donné du fil à retordre au vice-champion de France sur ses terres ce mardi soir.

Les Fosséens ont pourtant beaucoup souffert dès le début du match, David Holston ne tardant pas à assumer son rôle de chef d’orchestre côté dijonnais pour faire briller ses coéquipiers. Les dunks de la paire Henry-Kelly ont rapidement compliqué la tâche des Provençaux, relégués à -18 après 10 minutes de jeu (25-7).

Dos au mur, les BYers ont repris leurs esprits en alignant un 14-4, série lancée par les deux missiles à 3 points de Zach Peacock et conclue par ceux d’Edouard Choquet et D’Mitrik Trice (29-21). Les « Black&Yellow » ont repris des couleurs, en se nourrissant à nouveau de leur défense et grâce à leur agressivité en attaque, à l’image des deux dunks de Bodian Massa pour ramener l’écart à -6 à la pause (41-35).

Après un bon passage de Kevin McClain et les relais de la paire Diggs-Mipoka, c’est Lasan Kromah qui a passé la vitesse supérieure pour relancer complètement les siens, revenus à -2 (41-39). Piqués au vif, les Dijonnais ont alors répondu en haussant à leur tour leur niveau défensif et en s’en remettant à l’adresse extérieure de David Holston et Sek Henry par deux fois pour passer un 9-0 (50-39).

Toujours à -10 malgré un dunk d’Allan Dokossi avec la faute en prime pour boucler le troisième quart-temps (67-57), les hommes de Rémi Giuitta ont fini par lâcher prise, non sans avoir lutté jusqu’au bout. Dans la dernière minute, les Fosséens ont même eu l’occasion de revenir à -5, sur une tentative de Kevin McClain (16 points, 4 rebonds, 4 passes décisives) à 3 points en tête de raquette, pour finalement s’incliner avec les honneurs, 84 à 72.

Les BYers ont pu quitter le parquet de la JDA la tête haute et reviennent tout de même de leur « road-trip » avec un précieux succès acquis à Nanterre ce week-end (74-85). Place au « Halloween Game » face au Portel pour fêter le retour à Parsemain des « Black&Yellow », ce vendredi soir !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

LES BYERS EN MISSION À DIJON

Après avoir déjoué les pronostics à Nanterre samedi soir au terme d’un match abouti des deux côtés du terrain, les BYers sont attendus ce mardi soir à partir de 20h30 en terre dijonnaise pour en découdre avec la JDA.

Finaliste du dernier championnat de France, Dijon a enclenché un nouveau cycle durant l’intersaison avec les départs du coach, Laurent Legname, et de joueurs cadres comme Axel Julien ou Alexandre Chassang. Coach expérimenté à l’échelle européenne, Nenad Markovic est arrivé sur le banc pour acter ce nouveau départ.

Il reste toutefois le MVP de la saison 2018-2019, David Holston, qui continue de briller pour sa 7e saison en Bourgogne, à l’image de ses 31 points lors du premier match de la saison contre Paris, ou des 24 points et 9 passes décisives alignés ce week-end dans la large victoire face à Roanne (102-77).

Aux côtés du meneur de poche américain, la formation dijonnaise dispose d’éléments redoutables comme le quatuor Kelly-Loum-Ware-Alingue à l’intérieur ou les snipers Sek Henry et Robin Ducoté. Comme à Gravelines-Dunkerque, où il n’a manqué que le résultat, et à Nanterre samedi, les BYers devront afficher leur meilleur visage des deux côtés du parquet pour espérer rivaliser. L’appétit vient en mangeant, et ça tombe bien, car les BYers sont encore loin d’être rassasiés.

Les « Black&Yellow » retrouveront ensuite la Halle Parsemain vendredi soir pour le « Halloween Game » face au Portel.

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« C’est encore un gros morceau qui nous attend, avec une équipe européenne, un coach étranger également habitué à jouer l’Europe, donc on s’attend forcément à un match très difficile. On va jouer notre chance à fond comme on l’a fait à Nanterre, en espérant obtenir le même résultat. Il y aura plusieurs équations à résoudre, et notamment l’équation David Holston qui a quand même fait de gros cartons sur ce début de saison. C’est le maître à jouer de cette équipe.

Il y a aussi une grosse puissance de feu sur le tir à 3 points avec Sek Henry et le jeune Robin Ducoté, et une raquette complète, et très équilibrée, avec Gavin Ware, capable de faire beaucoup de choses, Rashard Kelly, un gros joueur d’activité, sans oublier les deux fidèles du club, Jacques Alingué et Abdoulaye Loum. Ils sont aussi très précieux des deux côtés du terrain et ont une très bonne connexion avec David Holston.

Ça en fait une équipe qui dispose d’un très bon collectif, qui met beaucoup d’intensité défensive. A nous de ne pas déjouer, de ne pas se faire submerger, et de rester dans le match pour tenter encore un coup à l’extérieur. Revenir de ce road-trip à Nanterre et Dijon avec deux victoires serait fabuleux ».

LA VICTOIRE POUR LES BYERS À NANTERRE !

Après leur succès probant face à Orléans à Parsemain (83-52), les BYers ont décroché leur deuxième victoire du côté de Nanterre, où les troupes de Rémi Giuitta ont livré une très grosse prestation, tant en défense qu’en attaque.

Les Provençaux ont surpris les Nanterriens d’entrée de jeu à l’image des deux alley-oops conclus par Bodian Massa dès le début de la partie (2-8). Jamar Diggs a enchaîné avec deux missiles à 3-points et Fos Provence Basket a alors compté 10 poins d’avance (6-16).

Malgré l’énorme claquette d’Allan Dokossi et l’entrée fracassante de Zachery Peacock, Nanterre a réussi à s’accrocher grâce à son adresse à 3 points, à 6/11 de loin à la pause (35-37). Lasan Kromah et D’Mitrik Trice ont à leur tour répondu derrière l’arc afin de maintenir six points d’écart à l’heure du repos (39-45).

Agressifs jusqu’au bout

Les BYers sont revenus sur le parquet avec la même agressivité des deux côtés du terrain. Lasan Kromah (20 points, 4 interceptions) a montré la voie en terminant une grosse séquence avec un ballon volé suivi d’un lay-up pour redonner dix longueurs d’avance aux « Black&Yellow » (42-52).

Jamar Diggs (17 points) lui a emboîté le pas avec un missile lointain en contre-attaque et un panier à mi-distance pour mettre Nanterre à bonne distance (45-60). Après un dernier lancer de D’Mitrik Trice, les BYers ont bouclé le troisième quart-temps avec 17 points d’avance (50-67).

Edouard Choquet a mis un terme aux espoirs fosséens en plantant deux paniers à 3-points en début de quatrième quart-temps (52-73), puis un troisième pour sceller la victoire des « Black&Yellow ». Car malgré un dernier run des locaux, les hommes de Rémi Giuitta sont repartis avec une magnifique victoire 85 à 74 !

Prochain arrêt, Dijon, mardi soir à partir de 20h30 pour un nouveau choc en terre bourguignonne avant la réception du Portel vendredi prochain !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

GROS TEST À NANTERRE POUR LES BYERS

Les Provençaux s’apprêtent à débuter un « road-trip » de deux matchs avec le plein de confiance. Vainqueurs avec la manière face à Orléans le week-end dernier (83-52), les troupes de Rémi Giuitta ont enchaîné ce mardi avec un succès en Coupe de France face à une formation plutôt coriace d’Andrézieux (79-68). Dans le même temps, Fos Provence Basket a enregistré un renfort de choix avec l’arrivée de Zachery Peacock, MVP de Betclic Elite en 2017-2018, en pigiste médical de Nik Caner-Medley.

L’heure est donc venue de reprendre la route avec un premier déplacement à Nanterre qui s’annonce particulièrement périlleux ce samedi à partir de 20h. Les Nanterriens, qui ont bien grandi depuis l’époque de la Pro B au début des années 2010 (champion de France en 2013, entre autres), restent en effet sur un gros coup à Bourg-en-Bresse (80-87), avec 32 points de Tom Wimbush (37 d’évaluation), pour épauler l’épatant Nick Johnson, meilleur marqueur de ce début de championnat.

Les Provençaux, qui vont pouvoir compter sur Zachery Peacock pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, savent qu’ils ne partiront pas favoris, comme ce sera souvent le cas cette saison. Pour autant, c’est parfois dans l’adversité que les BYers parviennent à donner le meilleur, comme ils l’ont déjà fait sur le parquet de Gravelines-Dunkerque dans un contexte très difficile à cause des blessures.

Après Nanterre, viendra un déplacement à Dijon mardi prochain, avant la réception du Portel, le 29 octobre prochain.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« On va affronter une équipe très talentueuse, avec un gros potentiel offensif, qui le prouve déjà par sa moyenne de points marqués sur ce début de saison. Comme souvent avec les équipes de Pascal Donnadieu, les Nanterriens affichent une très grosse adresse à 3-points (40,5 % de réussite, deuxième de Betclic Elite), avec beaucoup de joueurs capables de prendre feu en première intention, et une ligne arrière Senglin-Johnson assez exceptionnelle à ce niveau, complétée par Benjamin Sène et Bastien Pinault. Il y a aussi le poste 4 Tom Wimbush, qui amène également une dimension supplémentaire à cette équipe, et la présence de Mouph Yarou au poste 5, un joueur avec de très bonnes mains, capable d’amener du scoring.

Le tout forme peut-être l’une des équipes les plus offensives de ce championnat, sans oublier qu’ils sont également capables de bien défendre par séquences. Ils sortent d’une grosse perf’ à Bourg-en-Bresse où on sait qu’il est toujours très difficile de jouer et qui est imperméable à domicile d’habitude. Nanterre a su s’imposer avec un gros score, prouvant une fois de plus son potentiel offensif.

Il y a eu un petit accroc en Coupe de France contre Saint-Quentin à domicile. On l’a vécu aussi, ce n’est pas là-dessus qu’il faut se baser. Il y a peut-être eu un effet de décompression de leur part. Mais la référence, c’est surtout leur capacité à scorer et à mettre des points ».