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Auteur/autrice : Romain

BETCLIC ELITE – J27 : LES BYERS ÉCHOUENT DE PEU FACE À GRAVELINES-DUNKERQUE

Les Provençaux sont tombés sur un os vendredi soir à Parsemain. Les joueurs du BCM Gravelines-Dunkerque sont en effet venus leur jouer un vilain tour en s’appuyant sur une défense de fer et un Kenny Boyton hyperactif (23 points, 4 passes décisives) pour s’imposer 69 à 63.

Après trois quart-temps plutôt équilibrés, le BCM a pris une avance de dix points en début de quatrième quart-temps suite à un panier de Dominik Olejniczak (51-61). Les Fosséens ont alors puisé dans leurs ressources et Shevon Thompson, Stephen Brown Jr et Dyla Affo Mama se sont relayés pour passer un 12-2 et revenir à 63-63 dans les derniers instants de la rencontre.

Au moment de passer devant, Stephen Brown Jr a raté une première occasion, puis une deuxième pour égaliser, tandis qu’en face JaJuan Johnson et Vince Edwards ont trouvé la cible pour redonner quatre points d’avance au BCM et sceller la victoire (63-67). Vaincus de six petits points (63-69), les Fosséens ont raté là une belle occasion de se replacer dans la course au maintien.

La lutte sera féroce jusqu’au bout. Trois déplacements se profilent désormais, à commencer par Paris dès mercredi soir.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémy Valin :

Le mot du capitaine, Johan Passave-Ducteil :

Le résumé vidéo

BETCLIC ELITE – J27 : UNE REVANCHE À PRENDRE FACE AU BCM

Après avoir perdu avec les honneurs face à l’Asvel la semaine dernière (74-80), les BYers sont de retour à Parsemain pour un nouveau choc face à Gravelines-Dunkerque !

La formation de Laurent Legname avait dominé les débats lors de la première confrontation entre les deux équipes, le 23 décembre dernier pour la 14e journée de championnat (83-58). L’heure est donc venue pour les Fosséens de prendre leur revanche en allant chercher un précieux succès afin de rester dans la course dans la course au maintien.

Les Gravelinois auront des atouts à faire valoir autour de leurs leaders Justin Robinson, Kenny Boynton et JaJuan Johnson. Ce sera aux Provençaux d’imposer leur impact physique et leur détermination pour parvenir à leurs fins. La lutte s’annonce encore une fois intense, et le soutien des supporters « Black&Yellow » sera un atout de poids pour aider les troupes de Rémy Valin dans leur mission.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémy Valin :

« Le BCM représente un match très important pour nous. On doit prendre un maximum de matchs à la maison dans ce sprint final pour le maintien. Ils nous avaient coulé au match aller, on se souvient de la qualité que peut avoir cette équipe disciplinée, avec un gros collectif offensif et défensif. Il y a eu l’arrivée d’un gros scoreur, Kenny Boynton, et il y aura plusieurs clients à tenter de museler.

Même si on a fait un bon match contre l’Asvel, ça reste une défaite, et il faut prendre les matchs. Il reste dix matchs, ce seront dix finales. Le sablier est retourné, on entre dans le vrai « money-time » maintenant ».

BETCLIC ELITE – J25 : LES BYERS VAINCUS LA TÊTE HAUTE

Il régnait un parfum des grands soirs à Parsemain ce samedi et pour cause, le public provençal est venu en masse pour assister à l’un des chocs de la saison entre Fos Provence Basket et l’Asvel, champion de France en titre.

Alors qu’ils restaient sur trois victoires consécutives, les Fosséens ont été à la hauteur de l’événement en livrant un match plein face à l’une des plus impressionnantes écuries du championnat. Il n’aura manqué que la victoire, que Lyon-Villeurbanne a su assurer en s’imposant par six points d’écart, 80 à 74.

Les troupes de Rémy Valin ont réussi un gros premier quart-temps avec un 7-0 d’entrée et un 3+1 de Milan Barbitch pour mener 20-12 après 10 minutes de jeu. Les Villeurbannais ont retrouvé le fil peu avant la pause en passant un 8-0 pour reprendre les devants à la mi-temps (34-41), notamment avec l’aide d’une claquette-dunk magistrale d’Yves Pons, le régional de l’étape.

L’Asvel a poursuivi son offensive pour passer rapidement la barre des dix points d’écart au retour des vestiaires, mais les « Black&Yellow » n’ont jamais renoncé. Relégués à -8 à l’entrée du quatrième quart-temps (56-64), les Provençaux sont revenus à quatre points des Villeurbannais à deux reprises, avec un lay-up de Milan Barbitch et un floater de Stephen Brown pour porter la marque à 64-68 à l’entrée du money-time (64-68).

Lyon-Villeurbanne a alors répondu avec deux missiles à 3-points signés Dee Bost et Nando De Colo (64-74). Dee Bost a mis un terme au suspense sur un nouveau panier derrière l’arc permettant à son équipe de s’imposer 80 à 74 après un ultime dunk en contre-attaque signé Allan Dokossi.

Prochain rendez-vous en championnat toujours à Parsemain pour la réception de Gravelines-Dunkerque le 31 mars prochain !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le résumé vidéo

BETCLIC ELITE – J25 : LES BYERS À L’ASSAUT DE L’ASVEL !

Les BYers ont fait un bond au classement après leur trois succès de rang face à Roanne (89-93), Le Mans (71-68) et Dijon (95-97) le 10 mars dernier. Désormais 14e de Betclic Elite, les voici à présent face à un nouveau défi de taille avec la réception du champion de France en titre, l’Asvel !

Pensionnaire d’Euroligue, la formation de TJ Parker n’a plus perdu depuis sept matchs en championnat et a remporté la Leaders Cup au passage le mois dernier. Emmenés par Nando De Colo et une foule de CV impressionnants à tous les postes, les Villeurbannais partiront favoris pour cette rencontre.

Côté Fosséen, on se dit malgré tout que l’exploit n’est pas impossible. L’Asvel a déjà laissé filer 9 matchs en championnat cette saison, et les troupes de Rémy Valin affichent une cohésion remarquable depuis plusieurs matchs. L’arrivée de Tahjere McCall, qui effectuera son premier match sous ses nouvelles couleurs, devrait également booster le tout. Il faudra sortir le très grand jeu et compter sur le soutien d’un maximum de supporters « Black&Yellow » pour espérer rivaliser !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémy Valin :

« On espère déjà pouvoir jouer ce match au complet. On a toujours une incertitude sur Shevon Thompson, pour qui se sera peut-être trop court, peut-être pas, à voir sur la fin de semaine. Ce sera aussi le premier match avec nous de Tahjere McCall, qui a déjà montré de vraies belles choses à l’entraînement, et qui va être une plus-value pour nous, défensivement et offensivement.

En face,l’Asvel est inarrêtable ces dernières semaines en championnat. Ils ont remporté la Leaders Cup et sont qualifiés pour la finale de la Coupe de France. On sait que c’est un très très gros morceau. Déjà, il ne faudra pas les regarder jouer comme à l’aller, mais au contraire tenter de s’opposer notamment à leur secteur défensif qui est très performant.

On n’est pas dupe, il faudra sortir un match de mammouth pour gagner. Mais on se dit : « Pourquoi pas ? » Il faut prendre ce match comme un match de coupe, où tout est possible ».

TAHJERE MCCALL, NOUVELLE RECRUE DES BYERS !

Les ajustements en cours d’exercice effectués par Fos Provence Basket ont été plutôt pertinents jusque là, entre le pigiste Rudy Demahis-Ballou et plus récemment Frank Gaines qui ont donné satisfaction. On aura moins vu RJ Nembhard (un seul match joué), venu remplacer Gabe DeVoe mais dont la blessure au mollet a compliqué la suite de l’aventure en Provence.

La situation n’étant pas encore réglée, le staff des BYers a décidé de changer son fusil d’épaule en faisant appel à Tahjere McCall (28 ans,1,93m), un arrière américain au profil similaire.

Passé par la G-League, aux Long Island Nets (2017-2019, avec un contrat de dix jours en NBA), aux College Park Skyhawks (2019-2020), puis au Lakeland Magic avec qui il a été sacré champion en 2021, Tahjere McCall est également passé par la Betclic Elite en 2020-2021 (18 matchs à 6.1 points, 3.3 rebonds et 2.6 passes décisives en moyenne avec Orléans).

Ces deux dernières saisons, il a évolué en première division australienne (NBL), aux Taipans Cairns et aux Otago Nuggets. A Fos-sur-Mer, Tahjere McCall constituera une arme supplémentaire dans la manche de son coach, Rémy Valin. Sa mission sera d’apporter du scoring, de la création mais aussi son expérience. Il sera disponible pour le prochain match à Parsemain face à l’Asvel, champion de France en titre, samedi 25 mars (20h).

Bienvenue Tahjere !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémy Valin :

« Après la mauvaise nouvelle de la prolongation de l’arrêt de RJ, nous avons cherché un joueur capable d’apporter à l’équipe une plus-value réelle pour la fin de saison. C’est le profil de McCall, qui est capable de faire beaucoup de choses sur le terrain, qui est un hyperactif au rebond, à la passe, en défense et qui coure.

Il est présent dans beaucoup de secteurs de jeu. Il peut évoluer sur plusieurs postes et performer tant en attaque qu’en défense. C’est ce qui nous intéresse aussi car il peut être associé sur le terrain avec tous nos joueurs. Il joue avec beaucoup d’enthousiasme et d’énergie et on en aura besoin d’ici la fin de saison ».

Ses meilleures actions en 2021-2022 en NBL

BETCLIC ELITE – J23 : LES BYERS FONT TOMBER DIJON !

Toujours privés de RJ Nembhard et Shevon Thompson, les BYers ont réalisé un nouvel exploit en s’imposant 97-95 sur le parquet de Dijon !  

Les Provençaux ont pu s’appuyer sur une entame de match exceptionnelle, réussie grâce à la détermination de tout un collectif. Après sept minutes de jeu, le score affichait ainsi 28 à 7 pour les Fosséens !  

La bataille a été rude ensuite, il a notamment fallu résister au retour dijonnais en deuxième quart-temps puis lorsque l’écart est passé à +5 en faveur des locaux au retour des vestiaires (56-51).  

Toujours dans le coup à dix minutes de la fin (69-68), les coéquipiers d’Allan Dokossi ont frappé fort en passant un 10-3 alimenté par Dylan Affo-Mama, Stephen Brown Jr et Frank Gaines pour prendre dix longueurs d’avance (83-93).  

Malgré le dernier run des Dijonnais, Fos Provence Basket a préservé l’essentiel, une magnifique victoire qui permet au club provençal de sortir provisoirement de la zone de relégation.  

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers ! 

Les stats du match

Le résumé vidéo 

BETCLIC ELITE – J23 : OPÉRATION COMMANDO À DIJON

La course au maintien est relancée après les deux victoires acquises à Roanne (89-93 après prolongation) et face au Mans à Parsemain (71-68). Les Fosséens vont toutefois enchaîner avec du très lourd lors de ces deux prochaines journées avec un déplacement à Dijon ce vendredi (20h30) et la réception de l’Asvel.

Autant dire qu’il faudra encore créer un véritable exploit pour exister sur le parquet de la JDA. Les Dijonnais avaient dominé le match aller à Parsemain en octobre dernier (66-100) mais le collectif « Black&Yellow » a bien progressé depuis et aura l’occasion de le montrer en essayant de faire déjouer le collectif bourguignon, emmené par l’inamovible meneur David Holston.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémy Valin :

« On va affronter l’une des meilleures équipes françaises. Ils avaient fait un récital contre nous à l’aller avec un match complet, une équipe performante dans tous les secteurs de jeu, impressionnante à voir jouer. On est prévenus du niveau qu’ils peuvent avoir. On sera encore en sous-effectif. Aux blessures sont venus s’ajouter des malades cette semaine. Ce n’est pas l’idéal pour préparer un match. Il faudra encore faire preuve de résilience pour aller chercher un véritable exploit. C’est une mission commando, on partira dans cet esprit là ».

ALLAN DOKOSSI, LA « FIERTÉ » FOSSÉENNE

Meilleur rebondeur, meilleur intercepteur, deuxième meilleur passeur de la formation « Black&Yellow » cette saison, Allan Dokossi est devenu un élément essentiel du dispositif de Rémy Valin, confirmant son ascension après une première réussie au plus haut échelon national la saison dernière.

Arrivé à Fos-sur-Mer en 2018, Allan Dokossi, aujourd’hui international centrafricain, a franchi toutes les dernières étapes de sa formation en Provence, à la BYers Academy sous les ordres de Jean-Philippe Besson puis très vite avec l’équipe première où il a rapidement montré des prédispositions avec son jeu efficace mais aussi spectaculaire.

A l’occasion de la rencontre remportée vendredi à Parsemain face au Mans, où il est également passé en 2017-2018, le numéro 72 du Fos Provence Basket est revenu sur cette belle aventure chez les BYers, de ses premiers pas en N3 jusqu’en Betclic Elite.

Salut Allan, une réaction sur cette victoire face au Mans ?

Salut tout le monde ! On est contents d’avoir pris la victoire, en connaissant le classement. C’est sûr que maintenant chaque match est important pour la course au maintien. C’est le genre de matchs qu’il ne faut pas laisser passer quand on sait l’impact que ça peut avoir sur la fin de saison. Du coup, on est très contents d’avoir pris celui-là.

Le Mans, c’est toujours un match particulier pour toi, de retrouver le club par lequel tu es passé ?

Oui, c’est sûr. Je n’avais pas pu jouer le match aller. Du coup, j’avais à cœur de pouvoir faire celui-là. Revoir l’ancien staff et quelques joueurs, c’est toujours quelque chose. Il y a toujours Vincent Loriot, le manager, et Alex, l’un des assistants. Et dans l’équipe, il y a encore Terry Tarpey, et 2-3 jeunes joueurs. Après, aujourd’hui je suis à Fos, je voulais surtout la victoire et on a accompli notre objectif.

C’est aussi face au Mans que tu as fait tes premiers pas en pro avec Fos-sur-Mer, en décembre 2018 ?

Exactement, c’était là-bas, on avait pris une petite rouste. J’avais mis deux points, ça reste un bon souvenir.

Te souviens-tu pourquoi tu avais choisi de rejoindre le centre de formation de Fos-sur-Mer  ?

Après l’épisode du Mans, j’étais encore en convalescence. Je commençais à reprendre les entraînements, petit à petit, avec le club de ma région, Tremblay-en-France, en N2. Malheureusement, vu que je m’y suis pris un peu tard, ils avaient leurs nombres de mutés. On avait essayé de me faire passer via une licence AS que la fédération avait refusée. Deux jours plus tard, grâce à l’intervention de Sambou Traoré, qui m’a aidé à postuler en envoyant mes CV un peu partout dans les centres de formation, la situation s’est débloquée. Je devais faire un essai à Dijon et Monaco qui se sont rétractés à la dernière minute alors que le promu, Fos-sur-Mer, cherchait un poste 3. Je suis parti faire des tests, ça s’est hyper bien passé. Je suis revenu, et ça fait cinq saisons que je suis là aujourd’hui.

Qu’est ce qui a favorisé ton développement sur ces premières années ?

Il y a eu plein de choses qui m’ont fait progresser. Déjà le fait que j’ai été blessé un long moment. Ça m’a permis d’apprendre auprès des autres. J’étais entouré d’anciens, dont Mamadou Dia, qui a vraiment été là pour me driver. J’avais commencé à m’entraîner avec les pros dès ma première année. Du coup, j’étais le plus jeune. Il n’y en avait pas forcément d’autres avec moi, j’ai été directement mis dans le grand bain. Je devais vraiment être assidu, faire le moins d’erreurs possible et son aide a été précieuse.

Il y a aussi eu Jean-Philippe Besson, parce qu’après mon départ du Mans, j’avais perdu toute confiance en moi, mon basket, en mon jeu. Et Jean-Phi m’a redonné le goût et le plaisir de faire du basket. Et ensuite, Rémi Giuitta, qui m’a vraiment fait progresser dans la partie rigueur, être intransigeant, faire le moins d’erreurs possible, savoir saisir sa chance lorsqu’elle se présente pour ne pas avoir de regrets tout en respectant les principes de base de l’équipe. Je dirais que ce sont ces trois personnes qui ont le plus accompagné ma progression.

Tu gardes un souvenir marquant de cette époque ? Ton match à 48 d’évaluation qui avait fait beaucoup parler ?

Oui, c’était face à Châlons-Reims. Ce qui est drôle, c’est que quand j’avais postulé par moi-même après Le Mans, Châlons-Reims s’était montré intéressé. Sauf que je n’étais pas passé par mon coach de Tremblay-en-France. Ils l’avaient donc appelé pour se renseigner. Il avait été surpris parce qu’il n’était pas au courant, et donc il m’avait descendu. Châlons-Reims n’a pas donné suite. Et le jour du match, le coach de Châlons-Reims m’avait donc expliqué pourquoi ça n’avait pas marché, parce que mon coach m’avait cassé du sucre sur le dos. Et la dernière phrase qu’il m’a dite avant de me laisser, c’était « Va doucement ce soir ». Et j’avais sorti mon meilleur match de la saison espoirs. Donc c’était un bon souvenir.

Sinon, mes meilleurs souvenirs avec Fos, c’est l’année de la montée de Pro B en Betclic Elite en 2021. C’était une super année. On survolait tout, mais ça c’était quand même joué au dernier match à Nantes, avec les anciens, Mamadou Dia, Jean-Michel Mipoka, Edouard Choquet, Karim Atamna, et aussi Bodian, et même les Américains. De toute façon, Fos a cette spécificité de recruter vraiment de supers gars.

Cinq ans plus tard, on a l’impression que tu continues de progresser, chaque saison, ta panoplie s’étoffe et tu as plus de responsabilités… Et cette saison on peut dire que c’est encore le cas, comment ça se passe pour toi ?

Mes proches vont me dire que je fais une bonne saison. Mais étant un éternel insatisfait, je trouve que je peux encore mieux faire. Là par exemple, les gens me disent que j’ai fait un bon match face au Mans, mais pour moi ce n’est pas le cas. Il faut dire la vérité. Après, c’est sûr qu’il y a de la progression par rapport à l’année dernière. Je commence à progresser dans ma confiance en mon jeu, dans l’aspect mental. Je commence à trouver mon identité, par rapport à ce que je dois apporter, être un leader défensif, apporter de l’envergure, de la taille, du rebond… Même par rapport à l’épisode de cet été, où j’étais censé aller à Pau. Avec du recul, c’est un bon choix que je sois resté à Fos-sur-Mer pour vraiment m’établir et finir en beauté.

Depuis son entrée dans le monde pro, Fos a toujours su mettre en valeur sa formation. Il y a eu Louis Labeyrie au début, Sullivan Hernandez, Bodian Massa et maintenant toi. C’est une fierté de leur succéder et d’avoir franchi toutes ces étapes avec ton club ?

C’est vrai que des fois je n’arrive pas forcément à m’en rendre compte. J’ai eu ma chance par rapport à des blessures qui m’ont permis de jouer, et j’ai saisi ces opportunités. Au bout de cinq ans, c’est sûr que c’est une fierté pour un gars comme moi, qui a un parcours atypique. J’ai commencé hyper tard le basket et maintenant à 23 ans, j’ai l’un des plus gros temps de jeu de l’équipe. C’est une fierté d’un côté, mais ce n’est que le début.

BETCLIC ELITE – J22 : LES BYERS ARRACHENT LA VICTOIRE FACE AU MANS !

Et de sept ! Les BYers ont décroché leur septième succès cette saison, le deuxième de suite après la victoire à Roanne en prolongation (89-93), grâce à leur match plein accompli à la maison face au Mans.

Malgré les absences de RJ Nembhard et Shevon Thompson, blessés, et un début de match chaotique (0-11), les Fosséens ont montré beaucoup de cœur pour revenir au score dans un premier temps au prix d’un effort considérable en première mi-temps (40-43) puis pour passer devant et garder le cap jusqu’au bout.

Bien épaulés par un collectif solide, ce sont les deux renforts, Milan Barbitch, de retour de blessure, et Frank Gaines, nouvelle recrue, qui ont particulièrement brillé, tout au long de la rencontre puis dans le « money-time », alors que le score affichait 65-65.

Milan Barbitch a d’abord scoré à 4 mètres avant de passer le relais à Frank Gaines qui a inscrit un panier puis deux précieux lancers qui ont permis aux BYers de l’emporter 71-68 après une dernière tentative mancelle ratée à 3-points.

Une fois de plus, les hommes de Rémy Valin ont prouvé qu’ils avaient tout ce qu’il fallait pour rivaliser face aux meilleures formations de la division. Le vent est peut-être enfin en train de tourner. Cap sur Dijon pour le prochain rendez-vous des « Black&Yellow », le 10 mars.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémy Valin :

Le résumé vidéo du match

BETCLIC ELITE – J 22 – LES BYERS DE RETOUR POUR AFFRONTER LE MANS

La trêve internationale est terminée, le championnat peut enfin reprendre ses droits ! On avait laissé les BYers sur un come-back victorieux à Roanne le 10 février (89-93) qui avait relancé la course au maintien. L’heure est maintenant venue d’essayer de confirmer à domicile ce vendredi face à un autre gros morceau du championnat, Le Mans, actuel 5e de Betclic Elite (12v-8d).

Les Fosséens pourront s’inspirer de leur dernière prestation en terre roannaise et bénéficieront également du retour de Milan Barbitch et de l’arrivée de Frank Gaines, venu compenser le départ de Trevon Scott.

Face à un collectif soudé autour du scoreur Matt Morgan (4e meilleur marqueur de Betclic Elite avec 19.2 points par match), le soutien d’une Halle Parsemain en mode Fournaise sera aussi précieux pour les « Black&Yellow » dans leur quête de victoire.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémy Valin :

« L’intégration de Frank Gaines a été plutôt réussie. On est sur un joueur qui a de l’expérience, qui connaît bien l’Europe et ses rouages. Donc ça a été plutôt positif de ce côté là. On a également retrouvé Milan Barbitch, qui a retrouve le groupe depuis la reprise, et qui est bien. C’est aussi une bonne nouvelle.

On est de retour à Parsemain, où on a eu l’habitude de faire plus de bons matchs que de contre-performances. Il faudra aussi s’inspirer de notre dernier match remporté à Roanne, avec les mêmes ingrédients, le même état d’esprit, être solidaire et y croire à fond, même contre les grosses équipes du championnat. On l’a fait à Roanne. Il faudra rééditer ce qui sont des exploits pour nous, mais on a montré qu’on avait la capacité mentale et le niveau pour y arriver. On sait ce qu’il reste à faire pour ce match ».